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Les charleries

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Ce blogue contient des souvenirs, des anecdotes, des opinions, de la fiction, des bribes d’histoire, des récréations et des documents d’archives.

Charles-É. Jean

Généalogie

# 1475             9 janvier 2015 

Louis Hébert (1575-1627)

Quand j’étais à la petite école, j’aimais bien quand l’institutrice nous parlait de Louis Hébert. Elle nous le présentait comme le premier défricheur de la Nouvelle-France et, en plus, il était apothicaire. J’ai encore en mémoire des images de Louis Hébert bêchant son jardin à la main et se penchant pour semer des légumes. Je le voyais accompagné de son épouse, Marie Rollet vêtue d’une longue robe de couleur foncée. Marie Rollet était un nom qui sonnait comme de la poésie à mes oreilles.

 

De fait, Louis Hébert fut le premier pionnier français du Canada. Dès 1606, il fit un premier séjour en Acadie sans sa famille. Il y rencontra Samuel de Champlain. Dès l’année suivante, le chef de l’expédition perdit son monopole et tous durent rentrer en France. En 1610, une deuxième expédition ramena Louis Hébert en Acadie. Trois ans plus tard, la petite colonie fut attaquée par les Anglais. Louis Hébert fut fait prisonnier et dut se résigner à retourner en France.

 

En 1617, sous l’instigation de Samuel de Champlain, il vint s’établir à Québec avec son épouse et ses trois enfants. Tout en exerçant son métier d’apothicaire, il entreprit de défricher la terre sans bœuf ni charrue. Il devint, en 1625, le premier propriétaire de terres agricoles en Nouvelle-France. En vain, il demandait une charrue, mais la Compagnie des marchands qui était là pour faire la traite des fourrures, lui refusait car elle ne voyait pas d’intérêts pécuniaires au défrichement. Avant 1634, avec son gendre Guillaume Couillard, ils furent les seuls à être propriétaires d’une maison.

 

Louis Hébert est un de mes ancêtres. Voici une lignée avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Louis HÉBERT et Marie ROLLET (1602 à Paris)

2. Guillaume HÉBERT et Hélène DESPORTES (1634 à Québec)

3. Françoise HÉBERT et Guillaume FOURNIER (1651 à Québec)

4. Jacquette FOURNIER et Jean PROULX (1673 à Québec)

5. Angélique PROULX et Jean-François THIBAULT (1705 à Montmagny)

6. Félicité THIBAULT et Jean-Baptiste VAILLANCOURT (1734 à l’Islet-sur-Mer)

7. Claire VAILLANCOURT et André MORIN (1753 à Montmagny)

8. Marie-Claire MORIN et Antoine OUELLET (1777 à La Pocatière)

9. Jean-François OUELLET et Françoise D’AMOURS (1803 à l’Isle-Verte)

10. Jean-Baptiste OUELLET et Véronique RIOUX (1828 à Trois-Pistoles)

11. Étienne OUELLET et Rachel LÉVESQUE (1856 à Trois-Pistoles)

12. François OUELLET et Vitaline GRAVEL (1878 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

13. Marie-Luce OUELLET et Émile THÉBERGE (1905 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

14. Marie-Laure THÉBERGE et Edmond JEAN (1932 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

15. Mes frères et mes sœurs dont je suis.

 

Si on se fie aux lieux de mariage, on voit très bien que la migration se faisait graduellement vers l’est. Je suis de la 15e génération du couple Louis Hébert et de Marie Rollet.

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# 1445             3 janvier 2015

René Plourde (1665-1708)
René Plourde est né en 1665 à Potiers, en France. Il est le fils de François Pelourde et de Perrine Grémillon. Son arrivée en Nouvelle-France se fait vers 1692. On pense qu’il a d’abord été l’engagé du Seigneur de Kamouraska. En 1695, il devient concessionnaire d'une terre à Rivière-Ouelle. En 1697, à 31 ans, il épouse Jeanne-Marguerite Bérubé, alors âgée de 16 ans. Cette dernière est la fille de Damien Bérubé et de Jeanne Savonnet. Jeanne-Marguerite est décédée en 1709, laissant six orphelins derrière elle.

 

René Plourde est un de mes ancêtres. Voici une lignée avec la date et le lieu du mariage :

 

1. René PLOURDE et Jeanne-Marguerite BÉRUBÉ (1697 à Rivière-Ouelle)

2. Pierre PLOURDE et Marie-Ursule LÉVESQUE (1728 à Rivière-Ouelle)

3. Pierre-François PLOURDE et Louise-Josèphe HUDON (1757 à Rivière-Ouelle)

4. Jean-Clément PLOURDE et Françoise D’AMOURS (1787 à Trois-Pistoles)

5. Véronique PLOURDE et Michel JEAN (1818 à Trois-Pistoles)

6. Melchior JEAN et Élisabeth DIONNE (1844 à Saint-Denis de Kamouraska)

7. Théophile JEAN et Élise BOUCHER (1893 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

8. Edmond JEAN et Laure THÉBERGE (1932 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

9. Mes frères et sœurs dont je suis.

 

Je suis de la neuvième génération du couple René Plourde et Jeanne-Marguerite Bérubé.

 

Ci-dessous la liste des familles Plourde de Saint-Mathieu dont le mariage a eu lieu de 1861 à 1930. Ces noms sont tirés de Naissances, décès et mariage de la paroisse de St-Mathieu, d’Hélène Chénard. L’année du mariage est mentionnée.

 

Venant Plourde et Mathilde Lavoie (1861)

Luc Plourde et Sara Bérubé (1876)

Joseph Plourde et Eugénie Chamberland (1879)

Bernard Plourde et Octavie Dionne (1880)

Cyprien Plourde et Symphrose Gauvin (1884)

Joseph Plourde et Victoria Lévesque (1884)

Wilfrid Plourde et Adèle Rousseau (1890)

Émile Plourde et Caroline Rousseau (1912)

Cyprien Plourde* et Aurore Théberge (1913)

Vézina Plourde et Éva Plourde (1913)

Amédée Plourde et Léda Dionne (1916)

Émile Plourde et Clara Baribeau (1918)

Cyprien Plourde* et Marie Gagné (1919)

Charles Plourde et Marie-Rose Gagné (1921)

Léo Plourde et Émilienne Vaillancourt (1930)

 

* Il s’agit du même homme.

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# 1415             28 décembre 2014

Mon ancêtre Gravel

Les Gravel d’Amérique ont un ancêtre unique. Il s’agit de Joseph Gravel qui associa Macé ou Masse à son prénom de baptême, du nom de sa mère. Certains prétendent qu’il serait arrivé en Nouvelle-France dans la première vague de colonisation en 1634. D’autres pensent plutôt qu’il accompagnait Pierre de Maisonneuve en 1641.

 

Le couple Gravel-Tavernier a eu 12 enfants dont deux couples de jumeaux : ce qui était une première en Nouvelle-France. Ce sont Marguerite et Élisabeth Gravel, nées en avril 1651, puis Claude et Joseph Gravel, nés en février 1662.

 

Joseph Gravel est un de mes ancêtres. Voici une lignée avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Joseph-Masse GRAVEL et Marguerite TAVERNIER (1644 à Québec)

2. Claude GRAVEL et Jeanne CLOUTIER (1687 à Château-Richer)

3. Pierre GRAVEL et Marguerite PRIEUR (1721 à Château-Richer)

4. Pierre GRAVEL et Marie-Anne BUREAU (1746 à Château-Richer)

5. Charles GRAVEL et Geneviève SIMARD (1792 à Tadoussac)

6. Thomas GRAVEL et Luce AUDET (1831 aux Éboulements)

7. Vitaline GRAVEL et François OUELLET (1878 à Saint-Mathieu)

8. Marie-Luce OUELLET et Émile THÉBERGE (1905 à Saint-Mathieu)

9. Laure THÉBERGE et Edmond JEAN (1932 à Saint-Mathieu)

10. Mes frères et sœurs dont je suis.

 

Mon arrière-grand-mère du côté de ma mère était Vitaline Gravel. Un de ses frères, le révérend Thomas Gravel, fut curé de Saint-Mathieu-de-Rioux, de 1877 à 1883.

 

Par ailleurs, dans l’article 1060, j’ai montré qu’un couple d’ancêtres de la romancière Gabrielle Roy était Claude Gravel et Jeanne Cloutier de la deuxième génération des Gravel de la lignée ci-haut.

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# 1375             20 décembre 2014

Jean  Gauvin (1643-1736)

Jean Gauvin est le premier défricheur de la Nouvelle-France du nom de Gauvin. Il est d’ailleurs l’ancêtre des Gauvin d’Amérique.

 

Il est né à Croix-Chapeau en France en 1643 de Louis Gauvin et d’Anne Lépine. Il a épousé Anne Magnan en 1665 à Québec. Il est décédé en 1706 à l’Ancienne-Lorette.

 

Jean Gauvin est un de mes ancêtres. Voici une lignée avec la date et le lieu du mariage :

 

1. Jean GAUVIN et Anne MAGNAN (1665 à Québec)

2. Jacques GAUVIN et Marie-Louise SAINT-PIERRE (1712 à Rivière-Ouelle)

3. Charles-François GAUVIN et Françoise DUBÉ (1751 à Saint-Roch-des-Aulnaies)

4. Marie-Josephte GAUVIN et François-Régis JEAN (1778 à Saint-Jean-Port-Joli)

5. Michel JEAN et Véronique PLOURDE (1818 à Trois-Pistoles)

6. Melchior JEAN et Élisabeth DIONNE (1844 à Saint-Denis de Kamouraska)

7. Théophile JEAN et Élise BOUCHER (1893 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

8. Edmond JEAN et Laure THÉBERGE (1932 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

9. Mes frères et mes sœurs dont je suis.

 

Hélène Chénard, dans son répertoire des mariages de Saint-Mathieu-de-Rioux, a recensé un seul Gauvin ayant vécu dans cette paroisse. Il s’agit d’Émile Gauvin qui a épousé Clarina Dionne en 1916. Émile Gauvin est né le 27 février 1893 à Saint-Simon du couple Émilien Gauvin et Zelma Fortin. Il est décédé à Saint-Simon en 1972 à l’âge de 79 ans. Clarina Dionne est née le 6 janvier 1893 à Saint-Mathieu du couple Ernest Dionne et Odila Vaillancourt. Elle est décédée à Trois-Pistoles en 1997 à l’âge de 104 ans.

 

Par ailleurs, le curé de Saint-Mathieu de 1931 à 1937 fut l’abbé Joseph Gauvin. Trois de ses frères furent élevés à la prêtrise : Jean-Baptiste Gauvin, Stanislas Gauvin et André-Albert Gauvin.

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# 1335             12 décembre 2014

Jack Kerouac (1922-1969)

J’avoue connaître très peu Jack Kerouac si ce n’est que de nom. Pourtant, il est considéré comme l’un des écrivains et poètes américains les plus importants du 20e siècle.

 

Il est né à Lowell au Massachusetts en 1922. Son père est Léo-Alcide Kirouac et sa mère Gabrielle-Ange Lévesque, deux québécois. Son père est né à Saint-Hubert de Rivière-du-Loup et sa mère à Saint-Pacôme de Kamouraska. Cette dernière était une cousine issue de germains de René Lévesque, l’ex premier ministre du Québec. Ses ancêtres sont donc québécois.

 

Son père qui était imprimeur a modifié son patronyme pour Kerouac à son arrivée aux États-Unis. Dans son enfance, Jack Kerouac, de son vrai nom Jean-Louis Kirouac, ne parlait que français. C’était donc sa langue maternelle. À neuf ans, il fréquenta une école anglophone et y apprit difficilement l’anglais. Il deviendra bilingue à 15 ans.

 

Malgré sa vie d’adulte mouvementée ponctuée par la drogue, il a écrit une vingtaine de romans et une vingtaine d’essais comprenant des poèmes et de la correspondance.

 

Un de ses ancêtres québécois qui est commun avec les miens est Jean Dionne. Voici une lignée avec la date et le lieu du mariage :


1. Jean DIONNE et Marie-Charlotte MIGNEAULT (1694 à Château-Richer)
2. Augustin DIONNE et Marie-Angélique MOREAU (1729 à Kamouraska)
3. Agnès DIONNE et Basile BERNIER (1752 à Sainte-Anne de la Pocatière)
4. Jean-Baptiste BERNIER et Marie-Victoire ROY (1794 à Saint-Vallier)
5. Jean-Baptiste BERNIER et Marie-Rose GUIMOND (1816 à Kamouraska)
6. Marc-André BERNIER et Calixte RAYMOND (1843 à Kamouraska)
7. Clémentine BERNIER et Jean-Baptiste KIROUAC (1869 à Saint Pascal de Kamouraska)
8. Léo-Alcide KIROUAC et Gabrielle-Ange LÉVESQUE (1915 à Nashua, New Hampshire)
9. Jack KEROUAC

Je donne maintenant la lignée où Jean Dionne et Marie-Charlotte Migneault sont mes ancêtres.

 

1. Jean DIONNE et Marie-Charlotte MIGNEAULT (1694 à Château-Richer)

2. Jean-Baptiste DIONNE et Marie-Madeleine MICHAUD (1727)

3. Augustin DIONNE et Marie-Louise PLOURDE (1765 à Rivière-Ouelle)

4. Jean-Baptiste DIONNE et Marie-Anne BOUCHER (1821 à Rivière-Ouelle)

5. Élisabeth DIONNE et Melchior JEAN (1844 à Saint-Denis de Kamouraska)

6. Théophile JEAN et Élise BOUCHER (1893 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

7. Edmond JEAN et Laure THÉBERGE (1932 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

8. Mes frères et mes sœurs dont je suis.

 

Les parents de la mère de Jack Kerouac, Gabrielle-Ange Lévesque étaient Louis Lévesque et Joséphine Jean qui se sont marié à Nashua au New Hampshire (USA) en 1894. Je n’ai pas pu retracer les ancêtres de Joséphine Jean. On peut penser que son premier ancêtre québécois était Vivien Jean puisque, selon les généalogistes, il est l’ancêtre de tous les Jean d’Amérique.

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# 1300             5 décembre 2014

La Poune (1903-1996)

Connue sous le nom de scène La Poune, Rose Ouellette fut comédienne, auteure, interprète et humoriste. Elle a commencé sa carrière à 12 ans avec le père d’Olivier Guimond. Elle a consacré sa vie à faire rire les gens, son public qu’elle aimait tant. Cette actrice burlesque fut la première femme à avoir dirigé deux théâtres en Amérique du Nord.

 

Elle a publié deux livres : Vous faire rire, c'est ma vie, chez Québecor en 1983 et  Comment atteindre le bel âge en grande forme aux Éditions à succès en 1985. Sa contribution à la scène québécoise, en tant que pionnière du théâtre burlesque et de la comédie, a été récompensée. En 1983, elle reçut le Prix Félix lors du gala de l’ADISQ. En 1990, elle a été faite chevalière de l’Ordre national du Québec. En 1991, le Festival Juste pour Rire lui décerna le prix Victor. Montréal l’a honorée en baptisant une rue à son nom.

 

Rose est née en 1903 du barbier François Ouellette et de Joséphine Lasanté. Cette dernière a porté 21 enfants dont seulement quatre se rendirent à l’âge adulte.

 

Ci-après, je vous présente une lignée qui remonte à René Ouellet, l’ancêtre direct de ma grand-mère maternelle, Marie-Luce Ouellet. La date et le lieu de mariage sont donnés.

 

1. René OUELLET et Anne RIVET (1666 à Québec)

2. Mathurin OUELLET et Angélique LEBEL (1691 à Rivière-Ouelle)

3. Alexis OUELLET et Catherine MOREAU (1732 à Kamouraska)

4. Jean-Baptiste OUELLET et Madeleine MIGNEAULT (1759 à Kamouraska)

5. Louis OUELLET et Geneviève PERRON (1801 à Saint-Hyacinthe)

6. Édouard OUELLET et Marguerite ARCAND (1830 à Iberville)

7. Jean-Chrysostome OUELLET et Mélina HUET (1864 à Montréal)

8. François OUELLETTE et Joséphine LASANTÉ (1888 à Montréal)

9. Rose OUELLETTE

 

Dans cette lignée, le premier ancêtre commun que j’ai avec La Poune est René Ouellet. Ce dernier fut un des premiers colons de Rivière-Ouelle et un pionnier de Sainte-Anne de la Pocatière. Il est de plus l’ancêtre des familles Ouellet d’Amérique. Il n’a pas hésité en 1690, avec ses trois fils dont Mathurin ci-haut nommé, à défendre Rivière-Ouelle pour contrer l’invasion des Anglais.

 

Je suis de la 11e génération du couple René Ouellet et Anne Rivet. Rose Ouellette est de la 9e génération. Dans cette lignée, elle est ma petite cousine du 9 au 11.

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# 1265             28 novembre 2014

René Lévesque (3)

À l’article 1190, j’ai montré que Robert Lévesque et Jeanne-Marguerite Chevalier étaient mes ancêtres et ceux de René Lévesque. À l’article 1230, j’ai montré que Jean Dionne et Marie-Charlotte Migneault sont aussi nos ancêtres communs. Aujourd’hui, j’explique que Jean-Galleran Boucher et Marie Leclerc le sont aussi.

 

Voici deux lignées de l’ancien premier ministre dont les ancêtres sont Jean-Galleran Boucher et Marie Leclerc avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Jean-Galleran BOUCHER et Marie LECLERC (1661 à Château-Richer)

2. Pierre BOUCHER et Marie-Anne MICHAUD (1695 à Rivière-Ouelle)

3. Marie-Anne BOUCHER et Charles-François MARQUIS (1724)

4. Joseph-Marie MARQUIS et Françoise CÔTÉ (1752 à Trois-Pistoles)

5. Philippe MARQUIS et Salomée GRANT (1796 à Saint-André de Kamouraska)

6. Anselme MARQUIS et Radegonde ROY (1828 à Saint-Louis de Kamouraska)

7. Caroline-Catherine MARQUIS et Alexandre HAMEL (1858 à Matane)

8. Alice HAMEL et Médéric DIONNE (1895 à Chicoutimi)

9. Diane DIONNE et Dominique LÉVESQUE (1920 à Rivière-du-Loup)

10. René LÉVESQUE

 

1. Jean-Galleran BOUCHER et Marie LECLERC (1661 à Château-Richer)

2. Marie-Madeleine BOUCHER et Jean-François LAVOIE (1688 à Rivière-Ouelle)

3. Marguerite LAVOIE et Louis-Philippe SARGENT (1718 à Rivière-Ouelle)

4. Madeleine LANGLAIS et Joseph HUDON (1742 à Rivière-Ouelle)

5. Julien-Barthélémy HUDON et Louise LÉVESQUE (1774 à Rivière-Ouelle)

6. Louise Hudon et Charles D’AUTEUIL (1794 à Rivière-Ouelle)

7. Élisabeth D’AUTEUIL et Zacharie LÉVESQUE (1812 à Rivière-Ouelle)

8. Dominique LÉVESQUE et Marcelline PEARSON (1845 à Rivière-Ouelle)

9. Zacharie LÉVESQUE et Célina LÉVESQUE (1879 à Saint-Pacôme)

10. Dominique LÉVESQUE et Diane DIONNE (1920 à Rivière-du-Loup)

11. René LÉVESQUE

 

Je donne maintenant la lignée où Jean-Galleran Boucher et Marie Leclerc sont mes ancêtres.

 

1. Jean-Galleran BOUCHER et Marie LECLERC (1661 à Château-Richer)

2. Philippe BOUCHER et Marie-Anne MIGNIER (1693 à Rivière-Ouelle)

3. Pierre BOUCHER et Marie-Madeleine CARON (1738 à l’Islet-sur-Mer)

4. Isidore BOUCHER et Pélagie THIBAULT (1788 à Rivière-Ouelle)

5. Isidore BOUCHER et Marie-Anne DARGENCOURT (1807 à Rivière-Ouelle)

6. Octave BOUCHER et Adélaïde DUMONT (1854 à Saint-André de Kamouraska

7. Élise BOUCHER et Théophile JEAN (1893 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

8. Edmond JEAN et Laure THÉBERGE (1932 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

9. Mes frères et mes sœurs dont je suis.

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# 1230             21 novembre 2014

René Lévesque (2)

À l’article 1190, j’ai montré que Robert Lévesque et Jeanne-Marguerite Chevalier étaient mes ancêtres et ceux de René Lévesque. Aujourd’hui, j’explique que Jean Dionne et Marie-Charlotte Migneault sont aussi nos ancêtres communs.

 

Voici une lignée de l’ancien premier ministre avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Jean DIONNE et Marie-Charlotte MIGNEAULT (1694 à Château-Richer)

2. Augustin DIONNE et Marie-Angélique MOREAU (1729 à Kamouraska)

3. Germain DIONNE et Marie-Louise BERNIER (1754 à Cap-Saint-Ignace)

4. Pierre-Antoine DIONNE et Charlotte PELLETIER (1804 à Saint-Roch-des-Aulnaies)

5. Charles-François DIONNE et Henriette NOËL (1836 à Saint-Antoine-de-Tilly)

6. Charles DIONNE et Rosalie BOUCHER (1866 à Saint-Antoine-de-Tilly)

7. Médéric DIONNE et Alice HAMEL (1895 à Chicoutimi)

8. Diane DIONNE et Dominique LÉVESQUE (1920 à Rivière-du-Loup)

9. René LÉVESQUE

Je donne maintenant la lignée où Jean Dionne et Marie-Charlotte Migneault sont mes ancêtres.

 

1. Jean DIONNE et Marie-Charlotte MIGNEAULT (1694 à Château-Richer)

2. Jean-Baptiste DIONNE et Marie-Madeleine MICHAUD (1727)

3. Augustin DIONNE et Marie-Louise PLOURDE (1765 à Rivière-Ouelle)

4. Jean-Baptiste DIONNE et Marie-Anne BOUCHER (1821 à Rivière-Ouelle)

5. Élisabeth DIONNE et Melchior JEAN (1844 à Saint-Denis de Kamouraska)

6. Théophile JEAN et Élise BOUCHER (1893 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

7. Edmond JEAN et Laure THÉBERGE (1932 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

8. Mes frères et mes sœurs dont je suis.

René Lévesque est de la 9e génération de Jean Dionne et de Marie-Charlotte Migneault. Je suis de la 8e génération. Dans cette lignée, il est mon petit cousin du 8 au 9.

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# 1190             13 novembre 2014

René Lévesque (1922-1987)

René Lévesque est une des personnalités québécoises les plus marquantes des 50 dernières années. Alors que les politiciens contemporains ont de la difficulté à maintenir la confiance des électeurs à leur égard, il a su inspirer le peuple et tenir un langage qu’il comprenait et appréciait. Son règne de premier ministre (1976-1985) a été marqué par certaines lois qui ont marqué le Québec. Sa défaite au référendum de 1980 aurait pu le déclasser ; mais non.

 

Ses origines modestes, sa tenue débraillée, son empathie proverbiale l’ont maintenu, malgré ses frasques, à un haut niveau de considération. Il a su réveiller le nationalisme québécois qui sommeillait dans beaucoup de gens. Il a été un rempart contre le bras anglais qui, pendant des siècles, avait voulu assujettir les francophones. Ceux-ci avaient fini par croire qu’ils étaient des porteurs d’eau. En un mot, il a su alimenter la fierté québécoise.

 

Robert Lévesque et Jeanne-Marguerite Chevalier sont mes ancêtres et ceux de de René Lévesque en ligne directe. Voici la lignée Lévesque de l’ancien premier ministre avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Robert LÉVESQUE et Jeanne-Marguerite CHEVALIER (1679 à L'Ange-Gardien)

2. François-Robert LÉVESQUE et Marie-Charlotte AUBERT (1701 à Rivière-Ouelle)

3. Dominique LÉVESQUE et Dorothée BÉRUBÉ (1745 à Rivière-Ouelle)

4. Dominique LÉVESQUE et Angélique PELLETIER (1781 à St-Roch-des-Aulnaies)

5. Zacharie LÉVESQUE et Élisabeth DAUTEUIL (1812 à Rivière-Ouelle)

6. Dominique LÉVESQUE et Marcelline PEARSON (1845 à Rivière-Ouelle)

7. Zacharie LÉVESQUE et Célina LÉVESQUE (1879 à St-Pacôme)

8. Dominique LÉVESQUE et Diane DIONNE (1920 à Rivière-du-Loup)

9. René LÉVESQUE

Je donne maintenant la lignée où Robert Lévesque est mon ancêtre.

 

1. Robert LÉVESQUE et Jeanne-Marguerite CHEVALIER (1679 à L'Ange-Gardien)

2. Joseph LÉVESQUE et Marie-Angélique MENEU (1704 à Rivière-Ouelle)

3. Jean-Baptiste LÉVESQUE et Marie-Marthe MICHON (1753 à Montmagny)

4. Ignace LÉVESQUE et Geneviève LAPLANTE (1790 à Saint-Louis de Kamouraska)

5. François LÉVESQUE et Geneviève CÔTÉ (1821 à Trois-Pistoles)

6. Rachel LÉVESQUE et Étienne OUELLET (1856 à Trois-Pistoles)

7. François OUELLET et Vitaline GRAVEL (1878 à Saint-Mathieu)

8. Marie-Luce OUELLET et Émile THÉBERGE (1905 à Saint-Mathieu)

9. Laure THÉBERGE et Edmond JEAN (1932 à Saint-Mathieu)

10. Mes frères et sœurs dont je suis

René Lévesque est de la huitième génération de Robert Lévesque. Je suis de la dixième génération de cet homme. L’ancien premier ministre est mon petit cousin du 8 au 10.

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# 1145             3 novembre 2014

Noël Langlois (1606-1684)

Les premiers colonisateurs du Québec sont arrivés en 1634 sous la gouverne de Robert Giffard, premier seigneur colonisateur de la Nouvelle-France. Parmi la trentaine de colons venus de Perche, outre Noël Langlois, capitaine de navire, on retrouve Zacharie Cloutier, maître-charpentier, Robert Drouin, tullier, Jean Guyon, maître-maçon, Gaspard Boucher et son frère Marin, Jean Juchereau et Thomas Giroux.

 

Un mois après son arrivée, Noël Langlois épouse François Grenier qui avait voyagé sur le même bateau que lui.  Le couple se fixe à Beauport et aura 10 enfants. Langlois occupe une terre de 300 arpents en superficie que lui a concédée Robert Giffard. Un de ses voisins est Zacharie Cloutier. Il est parfois appelé à se prononcer, comme expert,  pour éviter les chicanes de clôtures.

 

Dans son livre, Michel Langlois écrit : « Au recensement de 1681, il possède quatre fusils, un pistolet, un cheval, dix-sept bêtes à cornes et trente arpents de terre en valeur. De plus, il a cédé quarante arpents de sa terre en valeur à son fils Noël. Afin d'éviter des chicanes entre ses enfants, il fait faire le partage de cette même terre par le notaire Filion, en 1683 et, le 14 juin de la même année, fait officiellement don de la moitié de cette terre à son fils Noël. Il décède à Beauport, le 14 juillet 1684, et est inhumé le lendemain. À l'acte de sépulture, avec raison, on le dit le plus ancien habitant du pays. »

 

Voici une lignée qui remonte à Noël Langlois du côté de mon père avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Noël LANGLOIS et Françoise GRENIER (1634 à Québec)

2. Anne LANGLOIS et Jean PELLETIER (1649 à Beauport)

3. Anne PELLETIER et Guillaume LIZOTTE (1670 à Québec)

4. Noël LIZOTTE et Catherine MENEU (1702 à Rivière-Ouelle)

5. Catherine LIZOTTE et Pierre BOUCHER (1726 à Rivière-Ouelle)

6. François BOUCHER et Catherine  HUDON (1768 à Rivière-Ouelle)

7. Marie-Anne BOUCHER et Jean-Baptiste DIONNE (1821 à Rivière-Ouelle)

8. Élisabeth DIONNE et Melchior JEAN (1844 à Saint-Denis de Kamouraska)

9. Théophile JEAN et Élise BOUCHER (1893 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

10. Edmond JEAN et Laure THÉBERGE (1932 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

11. Mes frères et mes sœurs dont je suis.

Noël Langlois est un de mes ancêtres. Je suis de la 11e génération de cet homme dans cette lignée. L’ancêtre de la cinquième génération, Pierre Boucher, est l’arrière-petit-fils de Marin Boucher qui est l’ancêtre en ligne directe de ma grand-mère paternelle Élise Boucher.

 

Parmi les descendants de Noël Langlois, on retrouve de nombreuses personnalités connues dont Céline Dion, Madonna, le cardinal Marc Ouellet, Xavier Dolan, Angelina Jolie, Isabelle Boulay et Justin Bieber.

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# 1105             26 octobre 2014

Jean Guyon (1592-1663)

Les premiers défricheurs de la Nouvelle-France sont arrivés en 1634 sous la gouverne de Robert Giffard, premier seigneur colonisateur. Parmi la trentaine de colons venus de Perche, outre Jean Guyon, maître-maçon, on retrouve Zacharie Cloutier, maître-charpentier, Robert Drouin, tullier, Gaspard Boucher et son frère Marin, Jean Juchereau, Thomas Giroux et Noël Langlois.

 

En 1634, Jean Guyon obtient 1000 arpents de terre à Beauport en échange de trois années de services en Nouvelle-France. Il traverse l’Atlantique avec sa femme et son fils aussi prénommé Jean. Son épouse viendra le rejoindre deux ans plus tard avec les sept autres enfants du couple.

 

Voici une lignée qui remonte à Jean Guyon du côté de ma mère avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Jean GUYON et Mathurine ROBIN (1616 à Mortagne-au-Perche)

2. Simon GUYON et Louise RACINE (1653 à Québec)

3. Marie GUYON et Guillaume THIBAULT (1681 à Château-Richer)

4. Pierre THIBAULT et Agnès GRAVEL (1709 à Château-Richer)

5. Angélique THIBAULT et Joseph BÉRUBÉ (1746 à Rivière-Ouelle)

6. Pierre BÉRUBÉ et Catherine HUDON (1779 à Rivière-Ouelle)

7. Joseph BÉRUBÉ et Adélaïde RIOUX (1821 à Trois-Pistoles)

8. Euphrosine BÉRUBÉ et Vital ROUSSEAU (1848 à Trois-Pistoles)

9. Rose ROUSSEAU et Alfred THÉBERGE (1878 à Saint-Mathieu)

10. Émile THÉBERGE et Marie-Luce OUELLET (1905 à Saint-Mathieu)

11. Laure THÉBERGE et Edmond JEAN (1932 à Saint-Mathieu)

12. Mes frères et sœurs dont je suis

Jean Guyon est un de mes ancêtres. Je suis de la 12e génération de cet homme dans cette lignée.

 

Parmi les descendants de Jean Guyon, on retrouve de nombreuses personnalités connues dont Céline Dion, Stéphane Dion, Madonna, Hillary Clinton, Camilla Parker-Bowles, le cardinal Marc Ouellet et Xavier Dolan.

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# 1060             17 octobre 2014

Gabrielle Roy (1909 – 1983)

Gabrielle Roy est née le 22 mars 1909 à Saint-Boniface au Manitoba. Elle enseigne quelques années dans les écoles rurales, puis se rend à Paris et à Londres pour étudier l’art dramatique. En 1939, elle vient s’installer au Montréal.

 

En 1945, elle publie son premier roman Bonheur d’occasion. Elle y décrit la vie des habitants de Saint-Henri, un quartier de la classe ouvrière de Montréal. C’est le premier roman urbain de la littérature québécoise. Il a remporté de nombreux prix.

 

Elle a écrit de nombreux ouvrages dont Rue Deschambault, Ces enfants de ma vie, Cet été qui chantait, Alexandre Chenevert, La Petite Poule d’Eau, La route d’Altamont, La montagne secrète, La rivière sans repos, lesquels j’ai eu le bonheur de lire. Certains de ses ouvrages sont autobiographiques. Dans l’un, elle raconte comment elle eut un choc en arrivant à l’école en première année. L’institutrice, une francophone, était une amie de sa mère. Elle venait souvent visiter la famille et elle parlait toujours en français. Quand Gabrielle entra à l’école, la première parole de l’institutrice fut de dire aux enfants qu’ici on parlait seulement en anglais, tel que le stipulait le Gouvernement du Manitoba.

 

Il existe au moins deux lignées où on retrouve des ancêtres communs aux miens. La première lignée est du côté de mon père et la seconde du côté de ma mère. Voici la première lignée avec la date et lieu du mariage :

 

1. Marin BOUCHER et Perrine MALLET (1629 en France)

2. Jean-Galleran BOUCHER et Marie LECLERC (1661 à Château-Richer)

3. Marie-Anne BOUCHER et François DUVAL (1992 à Rivière-Ouelle)

4. Augustin DUVAL et Geneviève LECLERC (1730 à L’Islet)

5. Augustin DUVAL et Ursule TONDREAU (1764 à L’Islet-sur-Mer)

6. Ursule DUVAL et Clément COULOMBE (1785 à L’Islet-sur-Mer)

7. Suzanne COULOMBE et Thomas-François MORIN (1808 à L’Islet-sur-Mer)

8. Marcelline MORIN et Charles ROY (1840 à Saint-Isidore-de-Lauzon)

9. Léon ROY et Mélina LANDRY (1886 à Saint-Léon, Manitoba)

10. Gabrielle ROY

 

Je suis de la 9e génération de Jean-Galleran Boucher. Dans cette lignée, Gabrielle Roy y est ma petite cousine du 9 au 10. Voici la seconde lignée avec la date et lieu du mariage :

 

1. Zacharie CLOUTIER et Xainte DUPONT (1616 en France)

2. Charles CLOUTIER et Louise MORIN (1659 à Québec)

3. Jeanne CLOUTIER et Claude GRAVEL (1687 à Château-Richer)

4. Ignace GRAVEL et Madeleine BRANCONNIER (1737 à Château-Richer)

5. Madeleine GRAVEL et Guillaume ROY (1764 à Saint-Étienne-de-Beaumont)

6. Jean ROY et Françoise DALLAIRE (1795 à Saint-Étienne-de-Beaumont)

7. Charles ROY et Marcelline MORIN (1840 à Saint-Isidore-de-Lauzon)

8. Léon ROY et Mélina LANDRY (1886 à Saint-Léon, Manitoba)

9. Gabrielle ROY

 

Je suis de la 12e génération de Zacharie Cloutier du côté de ma mère. Dans cette lignée, Gabrielle Roy y est ma petite cousine du 9 au 12.

 

Gabrielle Roy est décédée le 13 juillet 1983 à Québec à l’âge de 74 ans. La ville de Québec a honoré sa mémoire en donnant son nom à la bibliothèque municipale.

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# 1010             7 octobre 2014

Gilles Latulippe (1937 - 2014)

Gilles Latulippe est un personnage bien connu au Québec. Dès la fin des années 1950, il se consacra au théâtre. Son premier rôle fut d’incarner le frère Nolasque dans Bousille et les justes de Gratien Gélinas.

 

Il a élevé à un haut rang le théâtre burlesque qui était alors le divertissement le plus prisé par la population, notamment dans les cabarets de Montréal. Il a maintenu ce théâtre d’un comique extravagant et parfois bouffon en ouvrant son propre théâtre le Théâtre des Variétés où cet art fut présenté avec brio pendant 33 ans dans des salles pleines.

 

Il savait raconter des histoires comme pas un. D’ailleurs, dès son enfance, il avait hâte d’aller à l’école pour pouvoir apprendre à écrire, désirant par là pouvoir noter les blagues qu’il créait ou adaptait. Il a écrit des livres où il a pu publier une partie de son répertoire de blagues.

 

Gilles Latulippe fit des centaines d’apparitions à la télévision comme comédien dans des séries populaires dont Symphorien. Il anima aussi une émission mémorable de variétés Les démons du midi.

 

J’ai au moins une ascendance commune avec le roi du burlesque. Elle est double parce que les parents du couple de la deuxième génération sont tous quatre mes ancêtres. Voici les ancêtres de Gilles Latulippe de cette lignée avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Zacharie CLOUTIER et Sainte DUPONT (1616 à Mortagne-au-Perche) / Abraham MARTIN et Marguerite LANGLOIS (1615 en France)

2. Jean CLOUTIER et Marie MARTIN (1648 à Québec)

3. Jean CLOUTIER et Louise BÉLANGER (1679 à Château-Richer)

4. Anne CLOUTIER et Nicolas MORISSET (1714 à Château-Richer)

5. Nicolas MORISSET et Marie-Catherine BLAIS (1747 à Saint-Vallier de Bellechasse)

6. André MORISSET et Marie-Louise PÉPIN (1798 à Saint-Michel de Bellechasse)

7. Angélique MORISSET et Louis LATULIPPE (1831 à Saint-Anselme de Bellechasse)

8. Louis LATULIPPE et Geneviève GIRARD (1867 à Saint-Anselme de Bellechasse)

9. Joseph LATULIPPE et Emma LALIBERTÉ (1900 à Saint-Anselme de Bellechasse)

10. Eugène LATULIPPE et Blanche FOURNIER (1934 à Montréal)

11. Gilles LATULIPPE

 

Je suis un descendant de Zacharie Cloutier (article 738) et d’Abraham Martin (article 618). Gilles Latulippe a ces mêmes ancêtres. Il est donc mon petit cousin.

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# 930               21 septembre 2014

Ludger Ouellet (1862-1939)

Mon père, Edmond Jean, fut adopté en 1910 par le couple Ludger Ouellet et Philomène Lévesque. Ludger avait 48 ans et Philomène avait 43 ans. Ludger Ouellet et Philomène Lévesque se sont marié le 23 janvier 1883 à Saint-Mathieu.

 

Ludger Ouellet était le fils de Narcisse Ouellet qui a épousé Hortense Lagacé le 24 novembre 1851 en l’église de Saint-Simon. Outre Ludger, le couple eut 7 enfants :

• Desneiges, mariée à Joseph Michaud en 1874

• Charles, marié à Marie Bérubé en 1875

• Angèle, mariée à Timothée Ouellet en 1883

• Édouard, marié à Gaudélie Chouinard en 1880

• Amable (1867)

• Anaïs (1870)

• Anaïs (1873), mariée à Joseph Tardif en 1899

 

Philomène Lévesque était la fille de Joseph Lévesque et de Sophie Paradis qui se sont marié le 15 janvier 1861 en l’église de Saint-Simon. Outre Philomène, le couple eut 5 enfants :

• Émilia (1861)

• Victoria (1865), marié à Joseph Plourde en 1884

• Arzèle-Onésime (1868), mariée à Fabien Perreault en 1889

• Joseph (1870)

• Louise-Emma (1871)

 

Le couple Luger Ouellet et Philomène Lévesque eut une seule fille, Emma qui est née en 1885.

 

Emma a épousé Adélard Ouellet le 8 mai 1904 à Newmarket, état du New Hampshire (USA). Elle avait 19 ans et Adélard en avait 23. Le couple eut 7 enfants :

• Omer (1914), marié à Rose-Aimée Ouellet en 1934

• Adrienne (1916), décédée à l’âge de 4 ans

• Rosaire (1917), décédée à l’âge de 10 ans

• Réal (1919), marié à Béatrice Dubé en 1939

• Mathieu (1922), marié à Gracia Miville en 1942

• Anonyme (1923)

• Rita (1926), décédée à l’âge de 4 mois

 

Adélard est né le 14 avril 1881. Il était le fils d’Édouard Ouellet et de Rosalie Chouinard qui se sont marié le 1 juin 1880 à Saint-Mathieu. Le couple eut 16 enfants. Un frère d’Adélard, Arthur, se marie lui aussi à Newmarket, mais en 1910. Une sœur, Rose-Délima, se marie à Lowell au Massachusetts (USA). Un autre frère, Ludger, qui a le même prénom que son grand-père a épousé en 1920 Claudia Caron, la fille du maire Georges Caron et de Malvina Parent.

 

De 1910 à 1932, mon père a vécu chez Ludger Ouellet avec les enfants d’Adélard. Il a donc été témoin des tribulations vécues par la famille suite à des maladies et des mortalités en bas âge.

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# 885               12 septembre 2014

Lucien Bouchard

Lucien Bouchard est né le 22 décembre 1938 au Lac-Saint-Jean. Il fut ministre de l’Environnement dans le cabinet de Brian Mulroney. Il fut le premier chef du Bloc québécois. Il participa activement aux débats du référendum de 1995 sur la souveraineté du Québec. Le référendum fut perdu par une légère marge notamment en raison des commandites du Gouvernement fédéral et par une invasion canadian. Bouchard devint premier ministre du Québec de 1996 à 2001.

 

Il existe au moins trois lignées où on retrouve des ancêtres communs aux miens. Les deux premières lignées ont comme premier ancêtre Marin Boucher qui était l’ascendant d’Élise Boucher, ma grand-mère paternelle. La troisième lignée a comme premier ancêtre René Ouellet qui était l’ascendant de Marie-Luce Ouellet, ma grand-mère maternelle.

Voici la première lignée avec la date et lieu du mariage :

1. Marin BOUCHER et Perrine MALLET (1629 en France)

2. Jean-Galleran BOUCHER et Marie LECLERC (1661 à Château-Richer)

3. Marie BOUCHER et François AUTIN (1688 à Rivière-Ouelle)

4. Jean-François AUTIN et Françoise-Claire LEVASSEUR (1719)

5. Catherine AUTIN et Louis HUDON (1747 à Kamouraska)

6. Louis HUDON et Marie-Anne LEBEL (1774 à Kamouraska)

7. Jean HUDON et Thècle MIVILLE (1813 à La Pocatière)

8. Octave HUDON et Arthémise LABRIE (1850 à Kamouraska)

9. Claudia HUDON et Théophile MARTEL (1877 à Saint-Jérôme, Lac Saint-Jean)

10. Lydia MARTEL et Joseph BOUCHARD (1901 à Métabetchouan)

11. Philippe BOUCHARD et Alice SIMARD (1937 à Délisle, Lac Saint-Jean)

12. Lucien BOUCHARD

Dans cette lignée, notre ancêtre commun le plus proche est Jean-Galleran Boucher. Je suis de la 9e génération de Jean-Galleran. Bouchard est de la 11e génération. Il y est mon petit cousin du 9 au 11.

 

Voici la deuxième lignée :

1. Marin BOUCHER et Perrine MALLET (1629 en France)

2. Pierre BOUCHER et MARIE SAINT-DENIS (1663 à Château-Richer)

3. Charles BOUCHER et Marie-Anne OUELLET (1704 à Rivière-Ouelle)

4. Marie-Anne BOUCHER et Charles PELLETIER (1726 à La Pocatière)

5. Jean-Baptiste PELLETIER et Geneviève TALBOT (1759 à Kamouraska)

6. Josephte PELLETIER et Benoît MIVILLE (1782 à La Pocatière)

7. Thècle MIVILLE et Jean HUDON (1813 à La Pocatière)

8. Octave HUDON et Arthémise LABRIE (1850 à Kamouraska)

9. Claudia HUDON et Théophile MARTEL (1877 à Saint-Jérôme, Lac Saint-Jean)

10. Lydia MARTEL et Joseph BOUCHARD (1901 à Métabetchouan)

11. Philippe BOUCHARD et Alice SIMARD (1937 à Délisle, Lac Saint-Jean)

12. Lucien BOUCHARD

Je suis de la 9e génération de Marin Boucher. Bouchard est la 12e génération. Il y est mon petit cousin du 9 au 12.

 

Voici la troisième lignée :

1. René OUELLET et Thérèse MIGNEAULT (1679 à Québec)

2. Marie-Anne OUELLET et Charles BOUCHER (1704 à Rivière-Ouelle)

3. Marie-Anne BOUCHER et Charles PELLETIER (1726 à La Pocatière)

4. Jean-Baptiste PELLETIER et Geneviève TALBOT (1759 à Kamouraska)

5. Josephte PELLETIER et Benoît MIVILLE (1782 à La Pocatière)

6. Thècle MIVILLE et Jean HUDON (1813 à La Pocatière)

7. Octave HUDON et Arthémise LABRIE (1850 à Kamouraska)

8. Claudia HUDON et Théophile MARTEL (1877 à Saint-Jérôme, Lac Saint-Jean)

9. Lydia MARTEL et Joseph BOUCHARD (1901 à Métabetchouan)

10. Philippe BOUCHARD et Alice SIMARD (1937 à Délisle, Lac Saint-Jean)

11. Lucien BOUCHARD

Je suis de la 10e génération de René Ouellet. Bouchard est de la 11e génération. Il y est mon petit cousin du 10 au 11.

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# 852               4 septembre 2014

Illégitime en Nouvelle-France

Le texte qui suit a été écrit par Claude Lavoie. Il a été publié dans la chronique Histoire de nos familles.

 

« Illégitime », « enfant naturel », « né de père inconnu », « bâtard » sont des expressions que nous n'entendons plus aujourd'hui. Avec les divorces, les unions libres et les familles reconstituées, les gens ne portent plus attention à ce genre d'appellation.

 

Pourtant, dans les années 1950 et 1960, lorsqu'un enfant naissait hors des liens du mariage, c'était un scandale et une honte pour la famille. Qui n'a pas entendu une histoire au sujet d'une sœur ou d'une tante qui avait beaucoup engraissé dans les derniers temps, qui était partie travailler à l'extérieur pour quelques temps et qui était revenue amaigrie, les traits tirés et toute pâle, l'air songeur et le regard triste ... Et la fois où grand-mère est partie durant la nuit pour aller porter l'enfant à la crèche pour que personne ne le sache dans la paroisse !

 

Cela existait aussi en Nouvelle-France, au début de la colonie. En faisant la généalogie de la famille Lavoie, nous trouvons Marguerite de LaVoye, la fille de Jean et de Madeleine Boucher, de Rivière-Ouelle, qui en 1714 donne naissance à une fille de père inconnu. Elle était âgée de vingt ans. Dix ans plus tard, toujours à Rivière-Ouelle, Alexis de LaVoye, le frère de Marguerite, épouse le 7 janvier 1724 Françoise Dutarte, fille de Marguerite Bouchard et de François Dutarte. Cette même Marguerite Bouchard dont le mari est retourné en France, depuis une douzaine d'années, fait baptiser en 1704 un garçon qui a pour père Guillaume Soucy. Enfin Anne Soucy, la sœur de Guillaume et veuve de Jean Lebel, donne naissance à Thérèse en 1703. Comme vous le voyez, ce genre de situation se répétait souvent.

 

Les gens mettent souvent ces femmes de côté et elles se marient rarement dans leur paroisse. Souvent, leur mari est lui aussi quelqu'un qui a été mis de côté par la population, pour toutes sortes de raisons. Ainsi, Marguerite de LaVoye épousera le 4 janvier 1718 à Rivière-Ouelle Louis Philippe Langlais, natif de la Nouvelle-Angleterre, qui avait été enlevé par les Abénaquis et amené au gouverneur de la Nouvelle-France au début de 1704. Anne Soucy se remarie avec Jacques Bois, évadé de la prison de Montréal et condamné à être pendu.

 

Les enfants illégitimes eux-mêmes sont mis à part, car la coutume leur interdit un droit à l'héritage et la plupart se marient aussi à l'extérieur de leur paroisse d'origine.

 

Mais que faisaient ces filles avec leurs enfants naturels ? Certaines les gardaient, comme l'ont fait Marguerite de LaVoye et Madeleine Bouchard ; d'autres les abandonnaient car depuis 1556, une ordonnance du roi Henri II stipulait que « toute fille ou veuve qui deviendrait enceinte et qui ne ferait pas sa déclaration de grossesse, serait réputée infanticide et punie de mort, si son enfant ne naissait point vivant ». Ce fut le cas de Marie-Anne Sigouin, qui fut pendue à Québec en 1732.

 

Des données démographiques montrent que le phénomène des enfants nés hors mariage n'était pas rare en Nouvelle-France : une naissance sur cinquante était illégitime et autant d'enfants avaient été conçus avant le mariage. (Fin du texte cité)

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# 808               24 août 2014

Wilfrid Laurier (1841-1919)

Wilfrid Laurier est né à Saint-Lin le 22 novembre 1841. Il fut le septième premier ministre du Canada. Il a occupé ce poste pendant 15 ans, soit de 1896 à 1911. Il fut le premier Québécois à remplir cette fonction.

 

Dans son Manuel d’histoire de la littérature canadienne de langue française, en 1947, Mgr Camille Roy écrit : « Wilfrid Laurier fut chez nous le type classique et élégant de l’orateur parlementaire. … On lui a souvent donné le surnom de langue d’argent. … Cette éloquence était faite surtout de pensées hautes et claires et des charmes de la diction. … La distinction de sa personne, sa haute taille, élancée et gracieuse, la correction de ses manières, le port noble de sa tête, l’expression fine de son visage, l’harmonie de sa voix, la sobriété élégante de son geste, contribuaient largement à l’autorité et au prestige de son éloquence. »

 

Un des ancêtres de Laurier fut Marin Boucher. Voici les ancêtres de cette lignée avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Marin BOUCHER et Perrine MALLET (1611 à Mortagne-au-Perche)

2. François BOUCHER et Florence GAREMAN (1641 à Québec)

3. Denis BOUCHER et Jeanne MIVILLE (1689 à Québec)

4. Marie-Anne BOUCHER et Joseph MARTINEAU (1727 à Saint-Nicolas)

5. Étienne MARTINEAU et Josephte-Geneviève DEMERS (1757 à Lévis)

6. Henri MARTINEAU et Scholastique DESMARAIS (1804 à l’Assomption)

7. Marcelle MARTINEAU et Carolus LAURIER (1834 à l’Assomption)

8. Wilfrid LAURIER

Je suis de la 10e génération de Marin Boucher. Laurier est de la 8e génération. Il est mon petit cousin du 8 au 10 dans cette lignée.

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# 788               19 août 2014

Robert Bourassa (1933-1996)

Robert Bourassa est né le 14 juillet 1933. Après ses études classiques au Collège Brébeuf, il fut admis au Barreau du Québec en 1957.

 

Il fut élu député libéral de Mercier en 1966 et défait en 1976 par le poète Gérald Godin. Il a été élu premier ministre en 1970 et perdit le pouvoir en 1976 aux mains de René Lévesque, président du Parti québécois. Sept ans après avoir quitté la politique, il revint comme chef du Parti libéral en 1983. Il accéda de nouveau au poste de premier ministre en 1985, poste qu’il a occupé jusqu’en 1994.

 

Un des ancêtres de Robert Bourassa est René Ouellet. Ce dernier fut un des premiers colons de Rivière-Ouelle et l’ancêtre des familles Ouellet d’Amérique. Je donne la lignée avec la date et le lieu du mariage :

 

1. René OUELLET et Anne RIVET (1666 à Québec)

2. Joseph OUELLET et Reine MENEU (1700 à l’Île d’Orléans)

3. Dorothée OUELLET et Joseph BOUCHARD (1727 à Kamouraska)

4. Michel BOUCHARD et Véronique MIVILLE (1765 à Rivière-Ouelle)

5. Théotiste BOUCHARD et Louis DAOUST (1794 à Pointe-Claire)

6. François DAOUST et Josephte LEGAULT (1825 à Pointe-Claire)

7. Euphémie DAOUST et Israël-Abraham COURVILLE (1856 à Pointe-Claire)

8. Joseph COURVILLE et Éloïse GAGNON (1893 à Montréal)

9. Adrienne COURVILLE et Aubert BOURASSA (1926 à Montréal)

10. Robert BOURASSA

 

Je suis de la 11e génération de René Ouellet. Robert Bourassa est de la 10e génération. Il est donc mon petit cousin du 10 au 11.

 

On notera que les premiers ancêtres de cette lignée sont partis de Québec vers le Bas-Saint-Laurent et qu’à partir de la 5e génération, les descendants se retrouvent à Montréal.

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# 760               12 août 2014

Charles-Eugène Parent (1902-1982)

Charles-Eugène Parent est né à Trois-Pistoles le 22 avril 1902. Le premier enfant de la famille Louis-Philippe ne vécut que huit mois. Charles-Eugène fut le deuxième enfant, en pratique l’aîné. En 1911, alors qu’il avait neuf ans, son père vint s’établir à Saint-Mathieu où il prit possession de la terre paternelle qu’il venait d’acquérir de son frère Georges. Pendant sa petite école, ma mère a eu l’occasion de côtoyer le jeune Charles-Eugène.

 

Même si Charles-Eugène Parent était né à Trois-Pistoles, il s’est toujours proclamé un enfant de la paroisse de Saint-Mathieu-de-Rioux. Je me souviens qu’ayant 9 ou 10 ans, j’avais assisté avec ma mère à une assemblée Lacordaire. Il était l’orateur de la soirée et avait proclamé son appartenance à Saint-Mathieu au grand plaisir de l’assistance qui a démontré son enthousiasme par des applaudissements nourris.

 

Charles-Eugène Parent fut ordonné prêtre le 7 mars 1925 alors qu’il n’avait pas encore 23 ans. Il devint évêque auxiliaire du diocèse de Rimouski, le 11 mars 1944, puis archevêque de Rimouski le 2 mars 1951. Il démissionna de son poste le 25 février 1967. Il est décédé le 2 juin 1982.

 

Il est toujours intéressant d’établir des liens de parenté avec un personnage public. Plus encore intéressant quand on a eu l’occasion de le rencontrer à un bon nombre d’occasions. J’ai découvert plusieurs liens de parenté avec Mgr Charles-Eugène Parent. J’indique deux lignées du côté de mon père et une autre du côté de ma mère. Voici une première lignée d’ancêtres du côté de mon père avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Jean-Galleran BOUCHER et Marie LECLERC (1661 à Château-Richer)

2. Pierre BOUCHER et Marie-Anne MICHAUD (1695 à Rivière-Ouelle)

3. Marguerite BOUCHER et Gabriel PARENT (1754 à Kamouraska)

4. Gabriel PARENT et Marie-Judith HUDON (1778 à Kamouraska)

5. Louis-Amable PARENT et Marie-Anne NORMANDIN (1809 à Kamouraska)

6. Louis PARENT et Louise-Élisabeth CÔTÉ (1844 à Trois-Pistoles)

7. Louis PARENT et Marie LAVOIE (1900 à Trois-Pistoles)

8. Charles-Eugène PARENT

Je suis de la neuvième génération de Jean-Galleran Boucher. Dans cette lignée, Mgr Parent est de la huitième génération. Il y est donc mon petit cousin du 8 au 9.

 

Voici une deuxième lignée d’ancêtres du côté de mon père :

1. Jean-Galleran BOUCHER et Marie LECLERC (1661 à Château-Richer)

2. Pierre BOUCHER et Marie-Anne MICHAUD (1695 à Rivière-Ouelle)

3. Joseph BOUCHER et Geneviève AYOTTE (1724)

4. Geneviève BOUCHER et Barthélémy NORMANDIN (1748 à Kamouraska)

5. Zacharie NORMANDIN et Marie-Anne OUELLET (1773 à Kamouraska)

6. Marie-Anne NORMANDIN et Louis-Amable PARENT (1809 à Kamouraska)

7. Louis PARENT et Louise-Élisabeth CÔTÉ (1844 à Trois-Pistoles)

8. Louis PARENT et Marie LAVOIE (1900 à Trois-Pistoles)

9. Charles-Eugène PARENT

Je suis de la neuvième génération de Jean-Galleran Boucher. Dans cette lignée, Mgr Parent est aussi de la neuvième génération. Il y est donc mon petit cousin du 9 au 9.

 

Voici une lignée d’ancêtres du côté de ma mère :

1. René OUELLET et Anne RIVET (1666 à Québec)

2. Mathurin OUELLET et Angélique LEBEL (1691 à Rivière-Ouelle)

3. Jean-Baptiste OUELLET et Marie-Geneviève TARDIF (1735 à Kamouraska)

4. Marie-Anne OUELLET et Zacharie NORMANDIN (1773 à Kamouraska)

5. Marie-Anne NORMANDIN et Louis-Amable PARENT (1809 à Kamouraska

6. Louis PARENT et Louise-Élisabeth CÔTÉ (1844 à Trois-Pistoles)

7. Louis PARENT et Marie LAVOIE (1900 à Trois-Pistoles)

8. Charles-Eugène PARENT

Je suis de la 11e génération de René Ouellet. Dans cette lignée, Mgr Parent est de la huitième génération. Il y est donc mon petit cousin du 8 au 11. 

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# 738               6 août 2014

Zacharie Cloutier (1590-1677)

Zacharie Cloutier, charpentier de métier, est un des premiers colonisateurs de la Nouvelle-France. Tout comme Jean Guyon, en 1634, il reçut de Robert Giffard 1000 arpents de terre en bois à même la concession de ce dernier qui comprenait une lieue de front sur le fleuve et une lieue et demie de profondeur à l’embouchure de la rivière Notre-Dame de Beauport.

 

Cloutier est né en 1590 à Mortagne-au-Perche. En 1616, il a épousé Xainte Dupont, de laquelle il eut six enfants nés en France entre 1617 et 1632.

 

En 1634, à l’âge de 44 ans, Zacharie Cloutier émigra au Canada avec sa famille. Une trentaine de  colons étaient du voyage dont Jean Guyon, Jean Juchereau, les frères Marin et Gaspard Boucher, Thomas Giroux, Noël Langlois et un deuxième Jean Guyon. À l’article 159, j’ai établi que Marin Boucher était un de mes ancêtres.

 

En 1652, Cloutier reçut une seigneurie à Château-Richer. Il est y décédé en 1677, à l’âge de 87 ans, alors que la colonie comptait 9000 habitants. Son épouse est décédée trois ans plus tard à l’âge de 84 ans.

 

On dit qu’une grande majorité des Québécois de souche ont cet homme dans leur arbre généalogique. Parmi mes milliers d’ancêtres, j’indique une lignée du côté de mon père et une autre du côté de ma mère. Voici ces ancêtres du côté de mon père avec la date et le lieu de leur mariage :

1. Zacharie CLOUTIER et Xainte DUPONT (1616 à Mortagne-au-Perche)

2. Zacharie CLOUTIER et Madeleine ÉMARD (1648 à La Rochelle)

3. René CLOUTIER et Marie-Élisabeth LEBLANC (1672 à Beauport)

4. Jean-Baptiste CLOUTIER et Marie-Anne GERBERT (1706 à Cap Saint-Ignace)

5. Geneviève CLOUTIER et Jean-François THIBAULT (1736 à l’Islet-sur-Mer)

6. Pélagie-Euphrosine THIBAULT et Isidore BOUCHER (1788 à Rivière-Ouelle)

7. Isidore BOUCHER et Marie-Anne DARGENCOURT (1807 à Rivière-Ouelle)

8. Octave BOUCHER et Adélaïde DUMONT (1854 à Kamouraska)

9. Élise BOUCHER et Théophile JEAN (1893 à Saint-Mathieu)

10. Edmond JEAN et Laure THÉBERGE (1932 à Saint-Mathieu)

11. Mes frères et sœurs dont je suis

Je suis de la 11e génération de Zacharie Cloutier dans cette lignée.

 

Voici une lignée qui remonte à Cloutier du côté de ma mère :  

1. Zacharie CLOUTIER et Xainte DUPONT (1616 à Mortagne-au-Perche)

2. Zacharie CLOUTIER et Madeleine ÉMARD (1648 à La Rochelle)

3. Marie CLOUTIER et Jean GRAVEL (1684 à Château-Richer)

4. Agnès GRAVEL et Pierre THIBAULT (1709 à Château-Richer)

5. Angélique THIBAULT et Joseph BÉRUBÉ (1746 à Rivière-Ouelle)

6. Pierre BÉRUBÉ et Catherine HUDON (1779 à Rivière-Ouelle)

7. Joseph BÉRUBÉ et Adélaïde RIOUX (1821 à Trois-Pistoles)

8. Euphrosine BÉRUBÉ et Vital ROUSSEAU (1848 à Trois-Pistoles)

9. Rose ROUSSEAU et Alfred THÉBERGE (1878 à Saint-Mathieu)

10. Émile THÉBERGE et Marie-Luce OUELLET (1905 à Saint-Mathieu)

11. Laure THÉBERGE et Edmond JEAN (1932 à Saint-Mathieu)

12. Mes frères et sœurs dont je suis

Je suis de la 12e génération de Zacharie Cloutier dans cette lignée.

 

Zacharie Cloutier est l’ancêtre de Céline Dion, Madonna, Angelina Jolie et Camilla, la duchesse de Cornouailles. Il signait d’un dessin en forme de hache.

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# 717               30 juillet 2014

Marin Boucher (1587-1671)

La mère de mon père s’appelait Élise Boucher. L’ancêtre Boucher qui s’est implanté le premier en Nouvelle-France est Marin. Son arrière-grand-père était Jehan Boucher, marié à Jehanne Bournier. Son grand-père était Jean Boucher, marié à Jeanne Mercier. Son père était Jacques Boucher, marié à Françoise Paigne. Marin Boucher avait une sœur, Jeanne, et deux frères, Pierre et Gaspard.

 

Marin Boucher naquit à Mortagne-au-Perche vers 1587. En 1611, il épousa Julienne Baril de laquelle il eut sept enfants : François, Nicole, Jehan, Louise, Étiennette, Charlotte et Marie. Son épouse décéda en 1627 au Perche. En 1629, alors qu’il avait 42 ans, Marin Boucher épousa une jeune fille de 25 ans, Perrine Mallet. Le couple eut sept enfants : Jean-Galleran, Françoise, Pierre, Madeleine, Marie, Guillaume et Louis-Marin.

 

En 1634, Robert Giffard obtint des Cent-Associés une concession seigneuriale en Nouvelle-France. Il concéda des lots à Jean Guyon et à Zacharie Cloutier qui devinrent ses associés dans le recrutement de Percherons. Parmi les premiers colons qui ont traversé l’océan, on retrouve Marin Boucher, qui a alors 47 ans, et son frère Gaspard Boucher, un menuisier, qui a 35 ans. C’est le premier mouvement de colonisation vers la Nouvelle-France puisque les arrivants viennent avec leur famille.

 

Marin Boucher mit le pied à Québec le 4 juin 1634. Il était accompagné de sa nouvelle épouse, de son fils François, né du premier lit, qui avait alors 17 ans et de deux autres fils du second lit, Louis-Marin, 4 ans, et Jean-Galleran, 1 an. Cette famille, comme toutes les autres, est reçue à bras ouverts par Samuel de Champlain. Elles sont alors logées dans le fort de Québec.

 

Peu après, la famille Boucher s'établit sur une terre de trois arpents de front sur la rivière Saint-Charles, qui appartenait aux Récollets. Par la suite, Marin loua un lot sur la terre des Jésuites à Beauport. En 1647, il vendit sa concession de la rivière Saint-Charles aux Religieuses hospitalières pour la somme de 200 livres. Le 14 juin 1650, il s’établit sur une terre à Château-Richer. C'est à cet endroit qu'il décèdera en mars 1671. Il avait 84 ans. Son épouse finira ses jours 16 ans plus tard, à l’âge de 83 ans.

 

Champlain a réservé un legs pour Marin Boucher. Dans son testament, il a écrit : « Je donne à Marin, maçon demeurant vers la maison des pères récollets, le dernier habit que j’ai fait faire de l’étoffe que j’ai prise au magasin. » Ce qui fait dire aux historiens que Marin Boucher était fort apprécié du fondateur de la Nouvelle-France qui est décédé en 1635, un an seulement après l’arrivée de la famille Boucher. En effet, Marin Boucher fut un membre important dans l'entourage de Samuel de Champlain à cause de son expertise comme charpentier et maçon. Il a d’ailleurs joué un rôle particulier dans la fondation de Beauport.

 

Marin Boucher, tout comme son frère Gaspard, a laissé des milliers de descendants. Les descendants directs de la première génération sont les familles Plante (de Françoise), Houle, Houde, Durocher, Desrochers, Clair (de Madeleine), Godin (de Marie). Parmi les descendants de Marin, on retrouve notamment Wilfrid Laurier qui fut Premier ministre du Canada de 1896 à 1911.

Voici une copie de l’acte d'inhumation de Marin Boucher, enregistré à Château-Richer le 29 mars 1671 : « L'an de nost Seigneur Jésus-Christ mil six cent soixante et onze le 29 mars mourut Marin Boucher après avoir vescu en fon chrétien et recu les Sts sacrements de pénitence eucharistie en viatique et l'extrême onction et fust enterré dans le cimetière du Château Richer par M. Morel accompagné du révérend père Nouvelle et de moy faisant pour lors les fonctions curiales dans la coste de Beaupré. F. Fillion, prest. Missionnaire »

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# 696               23 juillet 2014

Thomas Chapais (1858-1946)

Thomas Chapais est né à Saint-Denis, dans le comté de Kamouraska, le 23 mars 1858. Il fut historien et journaliste. Il a écrit quatre ouvrages concernant les intendants de la Nouvelle-France dont un sur Jean Talon. Il est aussi l’auteur d’un livre sur le Marquis de Montcalm. Son œuvre la plus importante est Cours d'histoire du Canada, 1760-1867, en 8 volumes.

 

J’ai plusieurs ascendances communes avec cet homme. J’en donne trois avec la date et le lieu du mariage.

 

Lignée des Boucher

1. Marin BOUCHER et Perrine MALLET (1629 en France)

2. Pierre BOUCHER et Marie ST-DENIS (1663 à Château-Richer)

3. Pierre BOUCHER et Madeleine DANCOSSE (1697 à Rivière-Ouelle)

4. Joseph BOUCHER et Madeleine-Salomée FORTIN (1745 à Cap Saint-Ignace)

5. Geneviève BOUCHER et Charles-Louis CHAPAIS (1775 à Rivière-Ouelle)

6. Charles CHAPAIS et Julienne OUELLET (1811 à Rivière-Ouelle)

7. Jean-Charles  CHAPAIS et Henriette-Georgina DIONNE (1846 à Saint-Louis de Kamouraska)

8. Thomas CHAPAIS

Je suis de la 10e génération de Marin Boucher. Chapais est de la 8e génération. Il est donc mon petit cousin du 8 au 10 dans cette lignée.

 

Lignée des Ouellet

1 Grégoire OUELLET et Anne-Josephte LIZOTTE (1696 à Rivière-Ouelle)

2. François OUELLET et Félicité PINEL (1720 à Sainte-Anne de la Pocatière)

3. Jean-Baptiste OUELLET et Catherine DUPÉRÉ (1751 à Sainte-Anne de la Pocatière)

4. André OUELLET et Julienne BOUCHER (1787 à Rivière-Ouelle)

5. Julienne OUELLET et Charles CHAPAIS (1811 à Rivière-Ouelle)

6. Jean-Charles  CHAPAIS et Henriette-Georgina DIONNE (1846 à Saint-Louis de Kamouraska)

7. Thomas CHAPAIS

Je suis de la 10e génération de Grégoire Ouellet. Chapais est de la 7e génération. Il est donc mon petit cousin du 7 au 10 dans cette lignée.

 

Lignée des Dionne

1. Jean-Baptiste DIONNE et Marie-Madeleine MICHAUD (1727)

2. Alexandre DIONNE et Madeleine MICHAUD (1761 à Kamouraska)

3. Amable DIONNE et Catherine PERREAULT (1811 à Rivière-Ouelle)

4. Henriette-Georgina DIONNE et Jean-Charles  CHAPAIS (1846 à Saint-Louis de Kamouraska)

5. Thomas CHAPAIS

Je suis de la 7e génération de Jean-Baptiste Dionne. Chapais est de la 5e génération. Il est donc mon petit cousin du 5 au 7 dans cette lignée.

 

Thomas Chapais est décédé le 15 juillet 1946 à l’âge de 88 ans. Il avait été nommé Sir par le roi Georges V.

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# 678               17 juillet 2014

Un chanteur dans la famille

Daniel Boucher est un auteur-compositeur-interprète né à Montréal en 1971.  Une de ses ascendances est du côté de ma grand-mère paternelle Élise Boucher. Voici les ancêtres de Daniel Boucher du côté de son père avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Jean-Galleran BOUCHER et Marie LECLERC (1661 à Château-Richer)

2. Pierre BOUCHER et Marie-Anne MICHAUD (1695 à Rivière-Ouelle)

3. Michel BOUCHER et Marguerite CHAREST (1735 à Kamouraska)

4. Antoine BOUCHER et Marie-Thérèse RIOUX (1776 à Kamouraska)

5. Eustache BOUCHER et Marguerite-Céleste DUBÉ (1807 à Trois-Pistoles)

6. Antoine BOUCHER et Sophie MICHAUD (1841 à Trois-Pistoles)

7. Samuel BOUCHER et Célanire BERNIER (1876 à Saint-Fabien de Rimouski)

8. Antoine BOUCHER et Rose-de-Lima PARENT (1901 à Saint-Gabriel de Rimouski)

9. Maurice BOUCHER et Henriette DROUIN (1950 à Mont-Louis, Gaspé)

10. Gaétan BOUCHER et Jacqueline GRANGER (1971)

11. Daniel BOUCHER

Il est intéressant de constater que Marie-Thérèse Rioux était la petite-fille de Nicolas Rioux (1680-1756), le premier titulaire de la seigneurie Nicolas-Rioux, et aussi de Pierre Lepage (1687-1754), fils de René Lepage, le premier titulaire de la seigneurie de Rimouski. Par ailleurs, Marguerite Charest était la petite-fille de René Ouellet, un de mes ancêtres. Ce dernier fut un des premiers colons de Rivière-Ouelle et un pionnier de Sainte-Anne de la Pocatière. Il est de plus l’ancêtre des familles Ouellet d’Amérique.

 

Les ancêtres de cette lignée ont vécu principalement dans le Bas-Saint-Laurent. Je suis de la 9e  génération de Jean-Galleran Boucher. Daniel Boucher est de la 11e génération. Il est donc mon petit cousin du 9 au 11. 

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# 660               11 juillet 2014

François-Xavier Garneau (1809-1866)

François-Xavier Garneau est né à Québec le 15 juin 1809. Il fut notaire, poète et historien. À cette époque, peu de Canadiens français avait écrit sur l’histoire du Québec. 

 

En 1839, Lord Durham publia un rapport dans lequel il brossait un portrait de la situation en Amérique du Nord britannique. Il recommanda d’établir la responsabilité ministérielle et de créer un seul gouvernement pour le Bas-Canada (Québec) et le Haut-Canada (Ontario). Il souhaitait ainsi l’union législative des deux Canadas qui serait dominée par la minorité anglophone. Pour lui, les Canadiens français étaient « un peuple sans histoire ni littérature ». Il les disait incultes et rétrogrades et plaidait que ce serait leur rendre service que de les assimiler.

 

En 1841, l’Acte d’Union entra en vigueur. Trois injustices y apparurent :

1. L’anglais devient la seule langue officielle de la colonie.

2. Le Bas-Canada doit partager 50-50 la dette du Haut-Canada qui représente 93 % de la dette totale.

3. Les deux Canadas ont le même nombre de députés à l’assemblée législative, alors que la population du Bas-Canada représente le double de celle du Haut-Canada. Plus tard, quand la population du Haut-Canada deviendra supérieure à celle du Bas-Canada, les Anglo-Saxons demanderont d’avoir une représentation proportionnelle.

 

La situation politique motiva François-Xavier Garneau à poursuivre des recherches historiques. Au mois d’août 1845, le premier volume de son Histoire du Canada parut à Québec. D’autres volumes suivront. Garneau est considéré comme notre premier historien national.

 

François-Xavier Garneau épousa Marie-Esther Bilodeau le 25 août 1835 à Québec. Le couple eut 10 enfants. Il est décédé en 1866.

 

L’un des ancêtres de Garneau est Antoine Dionne qui est d’ailleurs un de mes ancêtres (article 333). Voici l’ascendance de cet homme avec la date et le lieu de mariage :

 

1. Antoine DIONNE et Catherine YVORY (1660 en France)

2. Anne DIONNE et Bernard LAINE (1681)

3. Charles LAINE et Marie-Jeanne MINGOU (1720 à Québec)

4. Jean-Baptiste LAINE et Josepthe-Augustine GINGRAS (1746 à Saint-Augustin-de-Desmaures)

5. Geneviève LAINE et Jacques GARNEAU (1772 à Saint-Augustin-de-Desmaures)

6. François-Xavier GARNEAU et Gertrude AMIOT (1808 à Saint-Augustin-de-Desmaures)

7. François-Xavier GARNEAU

 

Je suis de la 9e génération d’Antoine Dionne. Garneau est de la 7e génération. Il est donc mon petit cousin du 7 au 9. Il est décédé il y a 148 ans.  

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# 639                  4 juillet 2014
La lignée Théberge/Boucher
Dans l’article 159, j’ai établi qu’un de mes premiers ancêtres au Québec a été Marin Boucher. Je suis de la 10e génération de ce pionnier. Cette ascendance était du côté de mon père. Il existe aussi une autre lignée qui remonte à Marin Boucher, cette fois-ci du côté de ma mère.

Ci-dessous, on trouve l’ascendance qui part des Théberge et s’arrête au pionnier Marin Boucher. La date et le lieu du mariage sont donnés.

1. Marin BOUCHER et Perrine MALLET (1629 en France)

2. Jean-Galleran BOUCHER et Marie LECLERC (1661 à Château-Richer)

3. Marie BOUCHER et François AUTIN (1688 à Rivière-Ouelle)

4. Jean-François AUTIN et Françoise-Claire LEVASSEUR (1719)

5. Catherine AUTIN et Louis HUDON (1747 à Kamouraska)

6. Catherine HUDON et Pierre BÉRUBÉ (1779 à Rivière-Ouelle)

7. Joseph BÉRUBÉ et Adélaïde RIOUX (1821 à Trois-Pistoles)

8. Euphrosine BÉRUBÉ et Vital ROUSSEAU (1848 à Trois-Pistoles)

9. Rose ROUSSEAU et Alfred THÉBERGE (1878 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

10. Émile THÉBERGE et Marie-Luce OUELLET (1905 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

11. Laure THÉBERGE et Edmond JEAN (1932 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

12. Mes frères et sœurs dont je suis

Je suis donc de la 10e génération de Marin Boucher du côté de mon père et de la 12e génération du côté de ma mère. Dans les faits, l’ancêtre le plus proche dans les deux lignées est Jean-Galleran Boucher.

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# 618               27 juin 2014

Abraham Martin (1589-1664)

Quel Québécois n’a pas foulé un jour les Plaines d’Abraham ? Si oui, ce fut sûrement l’occasion de mettre ses pas dans ceux d’Abraham Martin et de sa famille. En effet, Abraham Martin fut le premier défricheur de la terre où se situent aujourd’hui les Plaines d’Abraham.

 

Abraham Martin dit l’Écossais, né vers 1589 à Dieppe (Normandie), est maître pilote de métier. Il serait arrivé à Québec en 1619 avec son épouse. En 1629, à la suite de la prise de Québec par les frères Kirke, le couple retourne en France. Il revient en 1633 avec leur jeune fils Charles.

 

Abraham Martin a d’abord été pilote royal du fleuve Saint-Laurent. Il s’est installé sur une terre au centre de Québec. Avec Louis Hébert, il a été l’un des premiers colons canadiens. En 1649, alors qu’il a 60 ans, il est reconnu coupable de viol sur une huronne de 16 ans et jeté en prison. Il est décédé à Québec en 1664 à l’âge de 75 ans.

 

Le nom d’Abraham Martin est célèbre principalement à cause des Plaines d’Abraham et de la Côte d’Abraham, un sentier qu’il empruntait pour aller faire boire ses animaux vers la rivière Saint-Charles.

 

On dit qu’une grande majorité des Québécois de souche ont cet homme dans leur arbre généalogique. Parmi mes milliers d’ancêtres, j’ai réussi à trouver une lignée du côté de ma mère qui remonte à Abraham Martin. Voici ces ancêtres avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Abraham MARTIN et Marguerite LANGLOIS (1615 en France)

2. Marguerite MARTIN et Étienne RACINE (1638 à Québec)

3. Louise RACINE et Simon GUYON (1653 à Québec)

4. Marie GUYON et Guillaume THIBAULT (1681 à Château-Richer)

5. Pierre THIBAULT et Agnès GRAVEL (1709 à Château-Richer)

6. Angéline THIBAULT et Joseph BÉRUBÉ (1746 à Rivière-Ouelle)

7. Pierre BÉRUBÉ et Catherine HUDON (1779 à Rivière-Ouelle)

8. Joseph BÉRUBÉ et Adélaïde RIOUX (1821 à Trois-Pistoles)

9. Euphrosine BÉRUBÉ et Vital ROUSSEAU (1848 à Trois-Pistoles)

10. Rose ROUSSEAU et Alfred THÉBERGE (1878 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

11. Émile THÉBERGE et Marie-Luce OUELLET (1905 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

12. Laure THÉBERGE et Edmond JEAN (1932 à Saint-Mathieu-de-Rioux)

13. Mes frères et sœurs dont je suis

Je suis de la 13e génération de ce pionnier.

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# 597               20 juin 2014

Grand-père Jean

Théophile Jean, mon grand-père, est né le 2 juillet 1845. Vous avez bien lu, il est né en 1845, 22 ans avant la Confédération. La fusion du Bas-Canada (Québec) et du Haut-Canada (Ontario) qui a donné le Canada-Uni avait été faite quatre ans auparavant. Mon grand-père aurait 169 ans le 2 juillet prochain. Qui, au Québec, peut affirmer que son grand-père est né en 1845 ? Bien peu de personnes, je pense, à part ses petits-enfants qui sont encore vivants.

 

Le 24 avril 1893, à l’âge de presque 48 ans, Théophile Jean épousait Élise Boucher qui avait 24 ans et 4 mois. Si mon grand-père n’avait pas pris cette décision et si une jeune fille de 24 ans n’avait pas accepté d’épouser un vieux garçon qui avait presque le double de son âge, des centaines de personnes, dont moi, ne seraient pas là aujourd’hui.

 

Malgré tout, cet homme du 19e siècle, a eu 11 enfants.

• Adélia, née le 22 avril 1894, soit un an moins deux jours après le mariage

• Arthémise, née le 19 octobre 1895, soit un an et six mois après l’aînée

• Marguerite, née le 25 février 1897, soit un an et quatre mois plus tard

• Antoinette, née le 10 mai 1899, soit deux ans et trois mois plus tard

• Rosanne, née le 26 juillet 1900, soit un an et deux mois plus tard

• Valentine, née le 25 janvier 1902, soit un an et six mois plus tard

• Antoine, né le 8 octobre 1903, soit un an et neuf mois plus tard

• Edmond, né le 2 mars 1905, soit un an et cinq mois plus tard

• Léo, né le 12 mai 1906, soit un an et deux mois plus tard

• Marie-Ange, née le 3 octobre 1908, soit deux ans et cinq mois plus tard

• Candide, née le 2 mai 1910, soit un an et sept mois plus tard

Leur mère, Élise Boucher est décédée le 17 mai 1910, 15 jours après son accouchement. C’est une pleurésie qui l’a emportée. Elle avait alors 41 ans. N’eût été de ce coup du destin, le couple aurait-il eu d’autres enfants ? On peut penser que oui.

 

Mon grand-père Théophile Jean est décédé le 28 février 1922. Il avait alors 76 ans et 8 mois. Ses descendants se trouvent partout au Québec notamment en Abitibi, à Montréal, à Drummondville, à Sherbrooke, à Québec, dans le Bas-Saint-Laurent et même aux États-Unis, car deux de ses filles ont émigré à New-York dans leur jeunesse.

 

Mon père avait cinq ans quand sa mère est décédée. C’est ce qui explique qu’il a été adopté. Théophile Jean a été inhumé le jour même où mon père fêtait son 17e anniversaire. Il n’a connu que deux de ses 46 petits-enfants : Réal Brillant et Jean-Paul Brillant.

 

Ne me demandez pas si j’ai connu mon grand-père Jean. Il est décédé il y a 92 ans.

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# 570               11 juin 2014

Justin Bieber

Justin Bieber est un jeune auteur-compositeur-interprète qui est de plus en plus reconnu pour ses frasques. Il est né à London en Ontario en 1994. Sa mère est une canadienne-française : ce qui explique ses origines québécoises.

 

Une de ses ascendances est du côté de ma grand-mère paternelle Élise Boucher. Voici les ancêtres de Justin Bieber du côté de sa mère avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Marin BOUCHER et Perrine MALLET (1629 en France)

2. Marie BOUCHER et Charles GODIN (1656 à Québec)

3. Françoise GODIN et Martin PAGE (1704 à L’Ange-Gardien)

4. Angélique PAGE et Antoine GERMAIN (1742 à Donnacona)

5. Antoine-François GERMAIN et Marie-Louise-Josephte JOBIN (1773 à La Pérade)

6. Joseph GERMAIN et Marie-Josephte GENDRON (1807 à La Pérade)

7. Louis GERMAIN et Marie THIFFAULT (1850 à St-Stanislas, Champlain)

8. Louis GERMAIN et Éléonore DURAND (1875 à St-Tite, Champlain)

9. Trefflé GERMAIN et Hermine-Arménie TOUSIGNANT (1900 à St-Stanislas, Champlain)

10. Roland GERMAIN et Germaine-Marie-Alphonsine BRETON (1932 à Roquemaure, Abitibi)

11. Estelle GERMAIN et Venant HENRY (Hearst)

12. Diane HENRY et Michael MALLET (Timmins)

13. Patricia-Lynn MALLET et Jeremy BIEBER (London)

14. Justin BIEBER

 

Les ancêtres de cette lignée ont vécu principalement dans la Mauricie. Je suis de la 10e  génération de Marin Boucher. Justin Bieber est de la 14e génération. Il est donc mon petit cousin du 10 au 14. 

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# 549               4 juin 2014

Une chanteuse dans la famille

Isabelle Boulay est une chanteuse québécoise native de Sainte-Félicité en Gaspésie. En 1990, à 18 ans, elle connaît un grand succès au Festival en chanson de Petite-Vallée. Par la suite, elle s’est illustrée autant en Europe qu’au Québec.

 

Une des ascendances est du côté de ma grand-mère paternelle Élise Boucher. Voici les ancêtres d’Isabelle du côté de son père avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Jean-Galleran BOUCHER et Marie LECLERC (1661 à Château-Richer)

2. Marie-Madeleine BOUCHER et Jean-François LAVOIE (1688 à Rivière-Ouelle)

3. Joseph LAVOIE et Marie-Geneviève MIVILLE (1725)

4. Joseph LAVOIE et Marie-Madeleine MICHAUD (1750 à La Pocatière)

5. Josephte LAVOIE et Pierre-Bernard LÉVESQUE (1774 à Rivière-Ouelle)

6. Geneviève LÉVESQUE et Claude LÉTOURNEAU (1813 à Kamouraska)

7. Séverin LÉTOURNEAU et Adèle CHORET (1857 à Saint-Octave-de-Métis)

8. Philadelphe LÉTOURNEAU et Mathilde SAINT-GELAIS (1884 à Les Méchins)

9. Ludger LÉTOURNEAU et Angélina TURCOTTE (1909 à Sainte-Félicité)

10. Wilbrod LÉTOURNEAU et Gabrielle LAVOIE (à Grosses-Roches)

11. Jocelyne LÉTOURNEAU et Raymond BOULAY (à Sainte-Félicité)

12. Isabelle BOULAY

 

Les ancêtres de cette lignée ont vécu dans le Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. Je suis de la neuvième génération de Jean-Galleran Boucher. Isabelle Boulay est de la 12e génération. Elle est donc ma petite cousine du 9 au 12.

 

Pierre Boucher, époux de Marie-Anne St-Denis, qui était le frère de Jean-Galleran est un ancêtre du côté de la grand-mère d’Isabelle Boulay, Gabrielle Lavoie. Par ailleurs, dans la lignée donnée, on retrouve les deux premiers ancêtres d’Émile Nelligan et d’Xavier Dolan de même que les six premiers ancêtres de Céline Dion.

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# 534               30 mai 2014

Un poète dans la famille

Émile Nelligan est né en 1879 à Montréal. Sa mère était native de Rimouski. Il passait ses vacances à Cacouna où son père, qui était inspecteur des postes à Montréal, avait une résidence d’été. En 1893, il commença ses études classiques mais sans succès. Il préférait écrire. Doué d’un talent précoce, il publia son premier poème à 16 ans.

 

Dans son écriture, il est influencé par des poètes québécois comme Fréchette et Crémazie, de même que par des poètes français comme Verlaine, Rimbaud et Baudelaire.

 

En 1899, il lit ses trois derniers poèmes en public puisqu’il sera interné quelques mois plus tard. Sa réputation déborda alors les cercles littéraires. En effet, lors de son internement à l’asile Saint-Jean-Dieu, des enseignants amenaient des élèves pour le voir. Il mourut en 1941. Il est considéré comme un des grands poètes québécois.

 

Une des ascendances d’Émile Nelligan est du côté de ma grand-mère paternelle Élise Boucher. Voici les ancêtres d’Émile Nelligan avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Jean-Galleran BOUCHER et Marie LECLERC (1661 à Château-Richer)

2. Marie-Madeleine BOUCHER et Jean-François LAVOIE (1688 à Rivière-Ouelle)

3. Marguerite LAVOIE et Louis-Philippe SARGENT (1718 à Rivière-Ouelle)

4. Madeleine LANGLAIS et Joseph HUDON (1742 à Rivière-Ouelle)

5. Pascal HUDON et Marie-Anne-Françoise HUDON (1779 à Rivière-Ouelle)

6. Pascal HUDON et Victoire GAGNON (1813 à La Pocatière)

7. Joseph-Magloire HUDON et Julie-Émélie MORISSET (1850 à St-Roch, Québec)

8. Amanda-Émilie HUDON et David NELLIGAN (1875 à Rimouski)

9. Émile NELLIGAN

 

La plupart des ancêtres de cette lignée ont vécu dans le Bas-Saint-Laurent. Je suis de la neuvième génération de Jean-Galleran Boucher. Émile Nelligan en est aussi de la neuvième génération. Il est donc mon petit cousin du 9 au 9.

 

On notera que, dans cette lignée, les trois premières générations sont les même que celles d’Xavier Dolan (voir article 478). Émile Nelligan est de la septième génération de Marguerite Lavoie et de Louis-Philippe Sargent. Xavier Dolan est de la 10e génération du couple.

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# 516               24 mai 2014

Louis Riel, mon petit cousin

Louis Riel est une figure importante dans l’histoire du Canada. Chez les Canadiens français et les Métis, il est considéré comme un patriote. Chez les autres, c’est un renégat. Louis Riel est un Métis qui est né en 1844 à Saint-Boniface au Manitoba. Il a étudié au Séminaire de Montréal qui était alors dirigé par les Sulpiciens. Ayant abandonné ses études, il travailla dans un bureau d’avocats. Il signa un contrat de mariage avec une Montréalaise, mais la belle-famille s’y opposa en raison du fait qu’il était Métis.

 

En 1869, le gouvernement canadien voulait chasser les Métis de leurs terres au Manitoba. Louis Riel dirigea la résistance qui a permis la constitution de la province du Manitoba en 1870. En 1884, alors que Riel enseignait au Montana (USA), des Métis de la Saskatchewan, ayant les mêmes démêlés avec le gouvernement canadien, vinrent lui demander son aide.  Une nouvelle résistance prit forme. L’armée canadienne intervint. Les Métis furent défaits et Riel fut accusé de trahison. Après un procès controversé, il fut reconnu coupable. Il fut exécuté le 16 novembre 1885.

 

Je ne vois plus Louis Riel de la même façon depuis que j’ai découvert que le sang qui circulait dans ses veines provenait, quoiqu’en infime partie, de la même souche que la mienne. En effet, une ascendance est du côté de ma grand-mère paternelle Élise Boucher. Voici les ancêtres de Louis Riel avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Marin BOUCHER et Julienne BARIL (1611 à Mortagne-au-Perche)

2. François BOUCHER et Florence GAREMAN (1641 à Québec)

3. Charles BOUCHER et Marguerite-Agnès PELLETIER (1685 à Sorel)

4. François BOUCHER et Geneviève DELBEC (1712 à Sorel)

5. Joseph BOUCHER et Marie-Judith CHARRON (1762 à Berthier)

6. Louis BOUCHER et Inconnue CHIPEWAN (1785 à La Crosse, Saskatchewan)

7. Marguerite BOUCHER et Jean-Baptiste RIEL (1812 en Saskatchewan)

8. Louis RIEL et Julie LAGIMODIERE (1844 à Saint-Boniface, Manitoba)

9. Louis RIEL

 

Je suis de la 10e génération de Marin Boucher. Louis Riel est de la 9e génération. Il est donc mon petit cousin du 9 au 10.

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# 478               10 mai 2014

Un cinéaste dans la famille

Xavier Dolan est un jeune cinéaste québécois. Il a réalisé notamment les films J’ai tué ma mère, Les Amours imaginaires et Tom à la ferme. Un de nos ancêtres communs est Jean-Galleran Boucher qui est né le 16 février 1633 à Mortagne-au-Perche en France. Il a probablement émigré au Québec en 1634 à l’âge d’un an alors que son père Marin Boucher et son oncle Gaspard Boucher firent la traversée de l’Atlantique. Marin et Gaspard furent parmi les premiers colons canadiens. Jean-Galleran est décédé le 28 mars 1714 à l’âge de 81 ans.

 

Une des ascendances est du côté de ma grand-mère paternelle Élise Boucher. Voici les ancêtres d’Xavier avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Jean-Galleran BOUCHER et Marie LECLERC (1661 à Château-Richer)

2. Marie-Madeleine BOUCHER et Jean-François LAVOIE (1688 à Rivière-Ouelle)

3. Marguerite LAVOIE et Louis-Philippe-Daniel SARGENT (1718 à Rivière-Ouelle)

4. Marguerite LANGLAIS et Jean-Baptiste GAGNON (1736 à Rivière-Ouelle)

5. Marie-Louise GAGNON et André OUELLET (1758 à Rivière-Ouelle)

6. Prisque Noël OUELLET et Marie-Claire DION (1806 à Cap-Saint-Ignace)

7. Damase Prisque OUELLET et Flavie BERNIER (1850 à Cap-Saint-Ignace)

8. Marie-Amanda OUELLET et Elzéar MÉTHOT (1890 à Québec)

9. Joseph Wilfrid Eutrope MÉTHOT et Bertha Béatrice ROBIN (1928 à Montmagny)

10. Rolande MÉTHOT et Louis Paul DOLAN (1955 à Montmagny)

11. Geneviève Béatrice DOLAN et Manuel TADROS (1985 à Longueuil)

12. Xavier DOLAN

 

La plupart des ancêtres de cette lignée ont vécu dans le Bas-Saint-Laurent. Je suis de la neuvième génération de Jean-Galleran Boucher. Xavier Dolan est de la 12e génération. Il est donc mon petit cousin du 9 au 12. Par ailleurs, nous avons plusieurs autres ancêtres communs.

 

Un des ancêtres d’Xavier Dolan, Louis-Philippe Sargent, est né au Maine en août 1699. Il a été enlevé par les Abénaquis lors de l’attaque de Worcester au Massachusetts et a été racheté par le Gouverneur général de la Nouvelle-France, Philippe de Rigaud de Vaudreuil. Ce dernier l’a fait baptiser en 1707 sous le nom de Louis-Philippe Sargent. Il est l'ancêtre des Langlais.

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# 455               28 avril 2014

Marie-Anne Faye

J’avais 11 ans. Un soir, un cultivateur du rang est venu visiter mon père. Il nous a parlé d’un de ses cousins qui avait adopté un bâtard. Il a prononcé ce mot avec tellement de mépris et de haine que j’en ai frémi. Je savais qu’un bâtard était un enfant né hors mariage ; mais je ne comprenais pas qu’on puisse avoir autant d’aversion pour un tel enfant. En fin de compte, il n’était responsable de rien.

 

Dans l’histoire du Québec, l’un des cas les plus célèbres de naissances hors mariage est celui de Marie-Anne Faye qui a eu cinq enfants naturels de pères différents, dont un enfant né d’un de mes ancêtres. Voici sa feuille de route :

 

Marie-Anne Faye naît le 30 juin 1678 à Charlesbourg. Elle est la fille de Pierre Faye et de Marie Chauvet.

 

* Le 13 juillet 1694, à 16 ans, Marie-Anne Faye donne naissance à Marie-Jeanne Labbé à Charlesbourg. Le père est Jean Labbé.

 

* Le 8 décembre 1696, à 18 ans, Marie-Anne Faye donne naissance à Marie-Charlotte Danet à Québec. Le père est Charles Danet.

 

* Le 14 janvier 1700, Marie-Anne Faye donne naissance à Jeanne Faye à l’Île-aux-Oies. L’enfant est baptisée le 10 avril 1700 au Cap Saint-Ignace. Le père est Pierre Jean, fils de Pierre Jean et de Françoise Favreau. Le père est un de mes ancêtres de la deuxième génération des Jean au Québec.

 

Certains généalogistes prétendent qu’en 1699, Marie-Anne Faye avait épousé Pierre Jean. Je ne crois pas qu’il y eut mariage. On n’a pas la date du contrat de mariage. Le patronyme de l’enfant est Faye et non Jean. Le baptême a eu lieu presque trois mois après la naissance. Une chose semble certaine, l’enfant a été adoptée par Pierre Jean et Madeleine Prinseau dont le mariage a été célébré le 1er juin 1700, soit un mois et demi après le baptême.

 

* Le 29 avril 1701, à 23 ans, Marie-Anne Faye donne naissance à Nicolas Bernier au Cap Saint Ignace. Le père est Charles Bernier dont Nicolas est le troisième enfant. Il était marié à Anne Lemieux depuis 1694 avec qui il eut au moins 10 enfants. Six mois après la naissance de Nicolas, Charles Bernier avait un enfant de sa femme.

 

Quatre ans plus tard, soit le 2 novembre 1705, Marie-Anne Faye épouse Jean Roche dit Desrochers à Montréal. Cet homme avait eu un enfant naturel de Marguerite Mousseau, Marie-Angélique, née le 1 août 1704 à Sorel. Marie-Anne et Jean ont eu au moins un enfant ensemble. Jean Roche décède le 11 juillet 1717 à l’âge de 40 ans.

 

* Le 6 juillet 1721, à 43 ans, Marie-Anne Faye donne naissance à Lachine à Antoine Faye dont le père est inconnu.

 

Je pense que Marie-Anne Faye mériterait d’être décorée de cinq étoiles pour son exploit.

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# 438               22 avril 2014

Un cardinal dans la famille

Le premier Ouellet à s’établir au Québec est René Ouellet. J’en ai parlé à l’article 272. Le cardinal Marc Ouellet et moi-même avons un ancêtre commun. Il s’agit du petit-fils de René, Joseph Ouellet.

 

De mon côté, cette ascendance passe par Marie-Luce Ouellet qui était l’épouse de mon grand-père Émile Théberge. Voici les ancêtres de Marc Ouellet avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Joseph Ouellet et Madeleine Bouchard (Kamouraska en  1720)

2. Jean-François Ouellet et Madeleine Migneault (La Pocatière en 1748)

3. Joseph-Clément Ouellet et Geneviève Pelletier (La Pocatière en 1780)

4. Joseph-Marie Ouellet et Marie Levasseur (Kamouraska en 1804)

5. Joseph Ouellet et Marie-Bonne Paradis (Kamouraska en 1829)

6. Achille Ouellet et Marguerite Daigneau (Hébertville en 1855)

7. Louis Ouellet et Marie Ouellet (Ottawa en 1887)

8. Eugène Ouellet et Marie Tremblay (Baie-Saint-Paul en 1909)

9. Pierre Ouellet et Graziella Michaud (La Motte en 1941)

10. Marc Ouellet

 

À partir de la sixième génération de Marc Ouellet, ses ancêtres se sont dirigés vers l’ouest tandis que les miens ont opté pour l’est. Personnellement, je suis de la huitième génération de Joseph Ouellet. Le cardinal Ouellet est de la dixième génération. Il est donc mon petit cousin du 8 au 10.

 

En 1968, Marc Ouellet est ordonné prêtre pour le diocèse d’Amos. En 1972, il décide de s’agréger à la Compagnie de St-Sulpice, devenant ainsi un prêtre sulpicien. Lors du dernier conclave, il a fait partie d’une liste des cardinaux ayant la possibilité d’être élu pape.

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# 421               15 avril 2014
Les quintuplées Dionne
Dans mon enfance, j’ai souvent entendu parler des cinq sœurs Dionne, des quintuplées identiques qui sont nées en 1934 dans un milieu francophone de l’Ontario. Chez mes parents, au milieu des années 1940, il y avait un calendrier d’elles qui est resté longtemps accroché au mur.

Les sœurs Dionne ont vécu une enfance difficile à cause de l’exploitation qu’elles ont dû subir. Elles sont même devenues des filles du «roi» quand le gouvernement de l’Ontario les retira à leurs parents et les déclara pupilles de la Couronne jusqu’à l’âge de 18 ans. Toutefois, le gouvernement les exploita à son tour. On raconte que jusqu’à 6000 personnes par jour venaient les voir jouer sur une galerie d’observation conçue à cet effet. Les sœurs Dionne générèrent au moins 51 millions de dollars de revenu touristique à l’Ontario.

Avec les quintuplées Dionne, j’ai au moins un ancêtre commun : Jean Dionne. Ce dernier était le fils d’Antoine Dionne, un Français qui est arrivé au Québec vers 1661. Antoine Dionne a épousé Catherine Yvory, elle aussi née en France.

Cette ascendance passe par l’épouse de mon arrière-grand-père Melchior Jean : Élisabeth Dionne. Voici les ancêtres des quintuplées Dionne avec la date et le lieu de leur mariage :

1. Jean Dionne et Marie-Charlotte Migneault (Montmorency en 1694)

2. Antoine Dionne et Marie-Anne Lizotte (Sainte-Anne de la Pocatière en 1734)

3. Antoine Dionne et Marie-Louise Caron (Saint-Roch-des-Aulnaie en 1763)

4. Antoine Dionne et Marie-Marthe Morneau (Saint-Roch-des-Aulnaies en 1784)

5. Antoine-Lucien Dionne et Élisabeth Charpentier (Baie-du-Febvre en 1812)

6. Joseph Dionne et Marguerite Courchesne (Yamaska en 1834)

7. Joseph Dionne et Henriette Boisvert (Drummond en 1863)

8. Charles-Olivier Dionne et Rosalie Couture (Biddeford, USA en 1893)

9. Oliva-Édouard Dionne et Elzire Legros (Corbeil, Ontario en 1925)

10. Les quintuplées Dionne

Les ancêtres des quintuplées ont vécu au Québec jusqu’à la septième génération. Personnellement, je suis de la huitième génération de Jean Dionne. Les quintuplées sont de la dixième génération. Elles sont donc mes petites cousines du 8 au 10.

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# 400               7 avril 2014

Céline Dion, ma petite cousine

Un de nos ancêtres communs à Céline et à moi est Jean-Galleran Boucher. Ce dernier est né le 16 février 1633 à Mortagne-au-Perche en France. Il a probablement émigré au Québec en 1634 à l’âge d’un an alors que son père Marin Boucher et son oncle Gaspard Boucher firent la traversée de l’Atlantique. Marin et Gaspard furent parmi les premiers colons canadiens. Jean-Galleran est décédé le 28 mars 1714 à l’âge de 81 ans.

Cette ascendance est du côté de ma grand-mère paternelle Élise Boucher. Voici les ancêtres de Céline avec la date et le lieu de leur mariage :

 

1. Jean-Galleran Boucher et Marie Leclerc (1661 à Château Richer)

2. Jean-François Lavoie et Marie-Madeleine Boucher (1688 à Rivière-Ouelle)

3. Joseph Lavoie et Marie-Geneviève Miville (1725)

4. Joseph Lavoie et Marie-Madeleine Michaud (1750 à Sainte-Anne de la Pocatière)

5. Pierre-Bernard Lévesque et Josephte Lavoie (1774 à Rivière-Ouelle)

6. Claude Létourneau et Geneviève Lévesque (1813 à Kamouraska)

7. Joseph Létourneau et Délima Paradis (1831 à Rimouski)

8. Joseph-Adélard Dion et Marcelline Létourneau (1867 à Sainte-Anne-des-Monts)

9. Adélard Dion et Esther Lévesque (1893 à Sainte-Anne-des-Monts)

10. Charles-Adélard Dion et Ernestine Bariau (1922 aux Méchins)

11. Adhémar Dion et Thérèse Tanguay (1945 à La Tuque)

12. Céline Dion

Céline est de la 12e génération à partir de Jean-Galleran Boucher. Quant à moi, je suis de la 9e génération. Céline est donc ma petite cousine du 9 au 12. Du côté de mon grand-père paternel, un autre de nos ancêtres communs est Antoine Dionne (1641-1721). Le cousinage est aussi du 9 au 12.

Il existe aussi une autre lignée plus éloignée. Elle remonte à Jacques Boucher, le père de Marin. Dans ce cas, Céline est ma petite cousine du 11 au 14.

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# 368               25 mars 2014
Un de mes ancêtres : Nicolas Rioux
Le premier seigneur en titre des Trois-Pistoles fut Sieur Denis de Vitré qui était membre du Conseil souverain de la Nouvelle-France. Il obtint cette concession en 1687. Toutefois, il ne remplit aucune de ses obligations, ne résidant jamais à cet endroit et ne recrutant pas de colons. En 1696, il céda sa seigneurie à Jean Rioux en échange des terres que ce dernier cultivait à l’Île d’Orléans.

La même année, Jean Rioux accompagné son fils aîné Nicolas, qui avait alors 13 ans, vint prendre possession de sa nouvelle concession. Il devenait ainsi le premier seigneur-colon des Trois-Pistoles. Les autres membres de la famille vinrent les trouver en juin 1697. Quand ils furent convenablement installés, ils firent venir leurs animaux de l’Île d’Orléans. Le foin de grève qui poussait en abondance servait de nourriture aux bêtes. Le couple Rioux/Leblond eut huit enfants.

À la mort de son père Jean, Nicolas prit le commandement et devint le deuxième seigneur-colon des Trois-Pistoles. À partir de 1712 jusqu’en 1751, il prit possession de territoires voisins. La seigneurie agrandie fut alors officiellement connue sous le nom de seigneurie Nicolas-Rioux de laquelle, d’ailleurs, Saint-Mathieu-de-Rioux fait partie. Le couple Rioux/Asselin eut 11 enfants.

Rioux est un nom de famille purement québécois puisque, avant d’arriver en Nouvelle-France, le patronyme de Jean était Roc’hiou.

Parmi mes ancêtres, on trouve Nicolas Rioux. Voici les détails de cette lignée :

Génération 1. Nicolas Rioux
Naît en 1683 au Québec. Épouse Louise Asselin née le 24 avril 1690 à l’Île d’Orléans.

Génération 2. Louise Rioux
Naît le 1 novembre 1715 à Trois-Pistoles. Épouse Joseph Saint-Laurent né le 26 juillet 1709.

Génération 3. Marie-Madeleine Saint-Laurent
Naît le 8 décembre 1742 à Rimouski. Épouse Ambroise D’Amours né le 24 mai 1740 à Saint-Roch-des-Aulnaies.

Génération 4. Françoise D’Amours
Naît le 19 janvier 1766 à Trois-Pistoles. Épouse Clément Plourde né le 23 novembre 1766 à Rivière-Ouelle.

Génération 5. Véronique Plourde
Naît le 26 octobre 1797 à Trois-Pistoles. Épouse Michel Jean né le 19 février 1793 à Saint-Jean-Port-Joli. Michel Jean est le premier défricheur de Saint-Mathieu-de-Rioux. Il y arrive en 1830. Il est maçon de métier.

Génération 6 : Melchior Jean
Naît le 15 août 1819 à Trois-Pistoles. Épouse Élisabeth Dionne née le 8 juillet 1823 à Saint-Louis de Kamouraska.

Génération 7 : Théophile Jean
Naît le 2 juillet 1845 à Saint-Mathieu-de-Rioux. Épouse Élise Boucher née le 23 décembre 1868 à Saint-Mathieu.

Génération 8 : Edmond Jean
Naît le 2 mars 1905 à Saint-Mathieu. Épouse Laure Théberge née le 24 janvier 1907 à Saint-Mathieu.

Génération 9
Filles et fils d’Edmond Jean dont je suis.

Je suis donc de la neuvième génération de Nicolas Rioux. Ce personnage, à l’âge de 13 ans, a commencé à s’investir dans ce coin de pays qui s’est développé à force de bras et de courage.

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# 360               22 mars 2014
Hilary Clinton, ma petite cousine
Hilary Clinton, l’épouse de Bill Clinton, un ancien président américain, ne se vante pas de ses origines franco-québécoises. Cela est justifié, semble-t-il, par le fait que les républicains, son parti adverse, ne prisent guère les Français. Cette méfiance s’est accentuée quand la France a refusé de se joindre aux États-Unis pour aller combattre en Irak. Les républicains sont même allés jusqu’à rebaptiser les frites que normalement ils appellent french fries en freedom fries.

Notre ancêtre commun, à Hilary et à moi, est le Français Jacques Boucher, décédé en 1611. Il a épousé Françoise Paigne. Leur fils Gaspard Boucher émigra au Québec en 1634. Il était natif de Mortagne-au-Perche. Avec son frère Marin, il fut l’un des premiers colons canadiens.

Voici les ancêtres d’Hilary Clinton avec la date et le lieu de leur mariage :

1. Jacques Boucher et Françoise Paigne

2. Gaspard Boucher et Nicole Lemaire (1622 en France)

3. Madeleine Boucher et Urbain Beaudry (1647 à Trois-Rivières)

4. Jeanne Beaudry et Jacques Duguay (1672 à Trois-Rivières)

5. Marguerite Duguay et Jacques Gaudet (1698 à Trois-Rivières)

6. Jacques Gaudet et Marie-Louise Beaudry (1743 à Détroit, USA)

7. Joseph-Charles Gaudet et Jeanne-Marie Pilet (1775, Windsor, Ontario)

8. Catherine Gaudet et James McDougall (1821, Windsor, Ontario)

9. Mary-Anne-Frances McDougall et Antoine Martin (1841, Windsor, Ontario)

10. Delia Martin et Daniel Murray (1882, Détroit, USA)

11. Della Murray et Edwin-John Howell (1918, Chicago, USA)

12. Dorothy-Emma Howell et Hugh-Ellsworth Rodham (1942, USA)

13. Hilary Clinton

Le lien de parenté se raffermit quand Jacques Gaudet épouse Marie-Louise Beaudry, sa cousine du 4 au 4. Voici les détails :

3. Madeleine Boucher et Urbain Beaudry (1647 à Trois-Rivières)

4. Guillaume Beaudry et Marie-Jeanne Soulard (1682 à Québec)

5. Jean-Baptiste Beaudry et Marie-Louise Doyon (1721 à Québec)

6. Jacques Gaudet et Marie-Louise Beaudry (1743 à Détroit, USA)

À part Jacques Boucher, les quatre premières générations des ancêtres d’Hilary ont vécu au Québec, soit pendant presqu’un siècle. On notera qu’un patronyme anglais apparaît seulement à la 8e génération. Hilary est de la 13e génération à partir de Jacques Boucher. Quant à moi, je suis de la 11e génération. Aussi, Hilary est ma petite cousine du 11 au 13.

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# 333               12 mars 2014
Ma lignée des Dionne
Voici mes ascendants du côté maternel de mon grand-père Théophile Jean :

Génération 1. Antoine Dionne
Naît en France en 1641. En 1660, épouse Catherine Yvory née en France en 1644. Quand le couple se marie, Antoine a 19 ans et Catherine 16 ans. Leur mariage a eu lieu l’année où Dollard des Ormeaux a combattu les Iroquois au Long Sault. Le couple arriva au Québec vers 1661. Antoine Dionne portait le nom de famille Guyonne et le surnom de Sansoucy.

Génération 2. Jean Dionne
Naît le 8 mars 1670 à l’Île d’Orléans. Épouse Marie-Charlotte Migneault née le 8 mars 1674 à Beauport. Jean est le seul fils qui perpétua le patronyme Dionne.

Génération 3. Jean-Baptiste Dionne
Naît le 5 mars 1700 à l’Île d’Orléans. Épouse Marie-Madeleine Michaud née le 3 février 1706 à Rivière-Ouelle.

Génération 4. Augustin Dionne
Naît le 10 mars 1739 à Kamouraska. Épouse Marie-Louise Plourde née le 8 août 1747 à Rivière-Ouelle.

Génération 5. Jean-Baptiste Dionne
Naît le 13 février 1779 à Saint-Louis de Kamouraska. Épouse Marie-Anne Boucher née le 6 mars 1787 à Rivière-Ouelle. Marie-Anne Boucher est une descendante de Marin Boucher, mon ancêtre du côté de ma grand-mère paternelle.

Génération 6. Élisabeth Dionne
Naît le 8 juillet 1823 à Saint-Louis de Kamouraska. Épouse Melchior Jean le 13 août 1844 à Saint-Denis de Kamouraska. Melchior Jean est né le 15 août 1819 à Trois-Pistoles. Ils ont eu 14 enfants.

Génération 7. Théophile Jean
Naît le 2 juillet 1845 à Saint-Mathieu-de-Rioux. Épouse Élise Boucher le 24 avril 1893 à Saint-Mathieu. Élise est née le 23 décembre 1868 à Saint-Mathieu.

Génération 8. Edmond Jean
Naît le 2 mars 1905 à Saint-Mathieu. Épouse Laure Théberge le 30 mars 1932 à Saint-Mathieu.

Génération 9.
Mes frères et mes sœurs dont je suis.

Les Dionne ont joué un rôle important dans le développement de Saint-Mathieu-de-Rioux. En affaires, nommons Ernest Dionne, Antoine Dionne, Félix Dionne, Réal Dionne, Onésime Dionne, Fernand Dionne, Désiré Dionne et Amédée Dionne. Parmi les maires, on retrouve : Alphonse Dionne (1884, 1893-1895), Antoine Dionne (1918-1934), Onésime Dionne (1937-1957), Réal Dionne (1957-1967), Jean-Eudes Dionne (1967-1977 et 1993-1999). En 142 ans de vie municipale, les Dionne auront assumé la fonction de maire pendant 71 ans, soit la moitié de cette période. Ajoutons que le pionnier Élie Dionne a joué un rôle important au début de la paroisse.

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# 300       25 février 2014
Camilla, ma petite cousine
Je n’ai pas tellement de plaisir en affirmant que moi et Camilla, duchesse de Cornouailles, avons un ancêtre commun. Mais si elle devient la femme du roi d’Angleterre, peut-être que je changerai d’avis.

Notre ancêtre commun est le Français Jacques Boucher décédé en 1611. Il a épousé Françoise Paigne. Leur fils Gaspard Boucher émigra au Québec en 1634. Il était natif de Mortagne-au-Perche. Avec son frère Marin, il fut l’un des premiers colons canadiens.

Voici les ancêtres de Camilla avec la date et le lieu de leur mariage :

1. Jacques Boucher et Françoise Paigne

2. Gaspard Boucher et Nicole Lemaire (1622 en France)

3. Marie Boucher et Étienne Lafond (1645 à Québec)

4. Geneviève Lafond et Jean-Baptiste Trottier (1667 au Cap-de-la-Madeleine)

5. Marie Trottier et Louis Guillet dit Saint-Mars (1684 à la Pérade)

6. Élisabeth Guillet et Joseph Guyon dit Lemoine (1710 à Batiscan)

7. Marie-Josephte Guyon et Michel Coursol (1739 à Verchères)

8. Charlotte Coursol et Ephraim Jones (1779 à Montréal)

9. Sophia Jones et John Stuart (1803 à Kingston)

10. Mary-Elisabeth Stuart et Allen-Napier MacNab (1831 à Hamilton)

11. Sophia-Mary MacNab et William Keppel (1855 à Hamilton)

12. Hon. George Keppel et Alica-Frederica Edmunstone (1891 en Angleterre)

13. Sonia-Rosemary Keppel et Roland-Calvert Cubitt (1920 à Wellington, Angleterre)

14. Hon. Rosalind-Maud Cubitt et Bruce-Middleton-Hope Shand (à London, Angleterre)

15. Camilla-Rosemary Shand

Dans l’article # 286, j’ai présenté Allen-Napier MacNab qui a été premier ministre du Canada-Uni de 1854 à 1856. À part Jacques Boucher, les six autres générations des ancêtres de Camilla ont vécu au Québec. Cette dernière est de la 15e génération à partir de Jacques Boucher. Quant à moi, je suis de la 11e génération. Aussi, Camilla est ma petite cousine du 11 au 15.

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# 286       18 février 2014
Un premier ministre
Allan-Napier MacNab est né le 19 février 1798 à Newark, au Haut-Canada qui aujourd’hui fait partie de la province de l’Ontario. Cet avocat fut homme d’affaires, militaire et premier ministre du Canada-Uni de 1854 à 1856, soit avant la Confédération. Il est décédé le 8 août 1862 à Hamilton, au Haut-Canada.

Je vous parle de cet homme politique anglophone parce que son épouse est une descendante du Français Jacques Boucher, mon ancêtre du côté de ma grand-mère paternelle, Élise Boucher. Il n’est pas parmi mes ancêtres ; mais ses descendants sont mes petits cousins.

Voici les ancêtres de son épouse Mary-Elisabeth Stuart avec la date et le lieu de leur mariage :

Gaspard Boucher et Nicole Lemaire (1622 en France)

Marie Boucher et Étienne Lafond (1645 à Québec)

Geneviève Lafond et Jean-Baptiste Trottier (1667 au Cap-de-la Madeleine)

Marie Trottier et Louis Guillet dit Saint-Mars (1684 à La Pérade)

Élisabeth Guillet et Joseph Guyon dit Lemoine (1710 à Batiscan)

Marie-Josephte Guyon et Michel Coursol (1739 à Verchères)

Charlotte Coursol et Ephraim Jones (1779 à Montréal)

Sophia Jones et John Stuart (1803 à Kingston)

Mary-Elisabeth Stuart et Allen-Napier McNab (1831 à Hamilton)

Les six premières générations ont vécu au Québec. Par la suite, on retrouve Ephraim Jones qui est né au Massachusett, John Stuart qui est né à New York et Mary-Elisabeth Stuart qui est née à Brockville (Ontario).

On serait probablement surpris si on connaissait le nombre d’anglophones qui ont des racines canadiennes françaises puisqu’au 17e siècle la majorité des habitants du territoire actuel des États-Unis et du Canada étaient des francophones.

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# 272       11 février 2014 
René Ouellet (1644-1722)
René Ouellet est mon ancêtre du côté maternel de ma mère. À son arrivée au Québec, son patronyme était Houallet. Il est né le 26 janvier 1644 dans un quartier huppé de Paris. Son père était un haut fonctionnaire de la France. Enfant unique, il arriva à Québec vers 1659. Il travailla pour Médard Chouard des Groseilliers et sur les terres de Mgr de Laval à l’Île d’Orléans. On ne sait pas trop pourquoi, mais lors d’un recensement, il se présenta sous le nom de René Vallet et plus tard de René Oudin.

À 31 ans, le 8 mars 1666, il épousa Anne Rivet à Notre-Dame de Québec. Cette fille du roi était la veuve de Grégoire Hisse. Les témoins du mariage de René et d’Anne étaient le gouverneur de Courcelle et le marquis de Prouville qui était considéré comme le vainqueur des Iroquois. L’intendant Jean Talon assistait à la cérémonie. Le couple s’établit à Sainte-Famille de l’Île d’Orléans. Trois fils naquirent : Abraham, Mathurin-René et Grégoire. D’ailleurs, ces trois fils marieront trois sœurs du nom de Lizotte.

En 1673, René acheta une terre dans la paroisse Sainte-Famille, terre qu'il cultivait antérieurement. Il vendit cette terre 16 jours plus tard. Puis, il loua une autre terre sur la Côte de Beaupré. Le 5 avril 1675, son épouse décéda à l’âge de 33 ans.

Un an plus tard, il fut accusé du meurtre. En effet, le 13 avril 1676, Martin Guérard (57 ans), un soldat français du régiment Carignan-Salières fut trouvé mort dans les glaces sur la grève de l’Île d’Orléans. On soupçonna l’épouse de Guérard (25 ans) et René Ouellet (41 ans) de l'avoir tué et d'avoir jeté son corps sur la grève pour faire croire à une noyade.

Un procès hors de l’ordinaire en Nouvelle-France eut alors lieu. Durant les interrogatoires, une femme a déclaré que René Ouellet et l’épouse de la victime, Marie Boette, avaient projeté de se marier. Une autre femme avait constaté que René et Marie affichaient une très grande familiarité. René Ouellet convoitait, semble-t-il, la femme du disparu. Faute de preuves suffisantes, l'affaire fut classée. On présuma alors que Guérard était mort noyé. Toutefois, les gens furent étonnés de constater que la veuve Guérard n’assista pas au service funèbre.

En 1678, trois ans après le décès d'Anne, René Ouellet décida de quitter l’Île. Il confia ses fils à des familles amies et alla cultiver la terre que le seigneur de Rivière-Ouelle lui avait concédée. Le 6 février 1679, il épousa Thérèse Mignot, veuve du laboureur Nicolas Lebel. Celle-ci avait hérité de son mari d’une terre aujourd’hui faisant partie de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Le couple s’y installa avec quatre autres colons.

Douze ans plus tard, soit en 1690, les habitants de Rivière-Ouelle apprenaient que les Bostonnais avaient décidé d’agrandir leur territoire de chasse, principalement pour la fourrure, et qu’ils voulaient prendre Québec. Le 20 août 1690, la flotte s’arrêta devant Rivière-Ouelle. J’ai d’ailleurs raconté cet épisode dans l’article intitulé La bataille de Rivière-Ouelle. René Ouellet et ses trois fils étaient sur la ligne de feu pour empêcher les Bostonnais de les dépouiller. Ils repoussèrent vaillamment les envahisseurs. Il est considéré depuis ce temps comme un héros à l’instar de ses fils et d’une trentaine de ses compatriotes.

René Ouellet réussit à survivre en vendant des lots de sa terre et mourut criblé de dettes. En 1721, alors qu’il vivait chez son fils Abraham, il légua à la paroisse de Sainte-Anne par testament un arpent de terre pour qu’éventuellement la future église y soit construite.

René Ouellet décéda le 15 janvier 1722 à l’âge de 78 ans à Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Il est un des premiers colons de Rivière-Ouelle et un pionnier de Sainte-Anne. Il est de plus l’ancêtre des familles Ouellet d’Amérique.

On se demande encore aujourd’hui comment il se fait qu’un fils issu d’une famille huppée de la France ait décidé de traverser l’Atlantique pour devenir aide-fermier puis fermier.

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# 239       28 janvier 2014
Ma lignée des Ouellet
Voici mes ascendants du côté maternel de ma mère :


Génération 1 : Ouellet/Rivet
René Ouellet

Naît le 26 janvier 1644 à Paris en France, fils de François Houallet, receveur général, et d’Isabelle Barré de Saint-Jacques du Haut-Pas à Paris. Décède le 15 janvier 1722 à La Pocatière.

 

Épouse en premières noces Anne Rivet le 8 mars 1666 à Notre-Dame de Québec. Anne est la veuve de Grégoire Hissé de Normandie en France. Elle est née vers 1642 et est décédée le 5 avril 1675 à Château-Richer.

 

Épouse en deuxièmes noces Thérèse Migneault le 6 février 1679 à Québec, fille de Jean Mignot dit Chatillon et de Louise Cloutier. Elle est née le 9 septembre 1651 et est décédée le 3 décembre 1728.

Génération 2: Ouellet/Lizotte
Grégoire Ouellet
Naît le 7 octobre 1672 à Sainte-Famille. Épouse en 1e noces Anne Lizotte le 5 mars 1696 à Rivière-Ouelle. Anne est la fille de Guillaume Lizotte et d’Anne Pelletier. Elle décède le 8 février 1716.

Épouse en 2e noces Madeleine Dubé le 24 août 1716.

Génération 3 : Ouellet/Bouchard
Joseph Ouellet
Naît le 27 janvier 1697 à Rivière-Ouelle et décède le 19 novembre 1759 à Sainte-Anne de la Pocatière. Épouse Madeleine Bouchard le 19 novembre 1720. Madeleine est née le 8 novembre 1702 à Rivière-Ouelle. Elle est la fille de François Bouchard et de Marie-Anne Vallière. Elle décède le 23 avril 1785.

Génération 4 : Ouellet/Morin
Antoine Ouellet
Baptisé le 5 septembre 1744 à Sainte-Anne de la Pocatière et décède le 14 décembre 1828 à Trois-Pistoles. Épouse Marie-Claire Morin le 24 novembre 1777 à Sainte-Anne de la Pocatière. Elle est la fille d’André Morin et de Marie-Claire Vaillancourt. Elle décède le 8 mai 1824.

Génération 5 : Ouellet/D’Amours
Jean-François Ouellet
Naît le 10 avril 1781 à Sainte-Anne de la Pocatière. Épouse Françoise D’Amours le 25 novembre 1803 à l’Isle-Verte. Françoise est née le 19 janvier 1766. Elle est la fille d’Ambroise D’Amours et de Marie-Madeleine St-Laurent mariés le 21 septembre 1763 à Trois-Pistoles.

Génération 6 : Ouellet/Rioux
Jean-Baptiste Ouellet
Né le 6 octobre 1806 à Trois-Pistoles. Épouse en 1e noces Véronique Rioux le 10 novembre 1828 à Trois-Pistoles. Véronique est née le 31 juillet 1801. Elle est la fille de Joseph Rioux et de Thérèse Rioux mariés le 29 octobre 1799 à Trois-Pistoles. Elle décède le 25 avril 1865.

Épouse en 2e noces Charlotte Gagnon le 5 mars 1867 à Trois-Pistoles.

Génération 7 : Ouellet/Lévesque
Étienne Ouellet
Naît le 12 septembre 1833 à Trois-Pistoles et décède le 25 mai 1915 à Saint-Mathieu-de-Rioux. Épouse Rachel Lévesque le 4 février 1856 à Trois-Pistoles. Rachel est la fille de François Lévesque et de Geneviève Coté, mariés le 27 février 1821. Elle décède le 27 avril 1917 à Saint-Mathieu.

Génération 8 : Ouellet/Gravel
François Ouellet
Naît le 29 août 1857 à Saint-Mathieu et décède le 27 janvier 1939. Épouse en 1e noces Vitaline Gravel le 2 juillet 1878 à Saint-Mathieu. Vitaline est la fille de Thomas Gravel et de Luce Audet dit Lapointe, des Éboulements et sœur du Révérend Thomas Gravel, curé de Saint-Mathieu de 1877 à 1883. Elle décède le 2 juin 1890 à Saint-Mathieu.

Épouse en 2e noces Rose-Odila Vaillancourt le 19 février 1895 à Saint-Mathieu. Rose-Odila est la fille d’Olivier Vaillancourt et d’Hélène Émond. Elle décède à Saint-Mathieu le 29 juin 1949.

Génération 9 : Ouellet/Théberge
Marie-Luce Ouellet
Naît le 22 mai 1879. Épouse Émile Théberge, fils d’Alfred Théberge et de Rose Rousseau, le 25 janvier 1905 à Saint-Mathieu. Décède le 22 mai 1945.

Génération 10 : Théberge/Jean
Laure Théberge
Naît le 24 janvier 1907. Épouse Edmond Jean le 30 mars 1932 à Saint-Mathieu-de-Rioux.

Génération 11
Filles et fils de Laure Théberge dont je suis.

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# 224      21 janvier 2014
Une sainte dans la famille
Marguerite d’Youville (1701-1771) fut la première femme née au Québec à fonder une communauté religieuse, soit celle des Sœurs de la Charité appelées communément Sœurs Grises. C’était en 1737. Elle est née Marie-Marguerite Dufrost de Lajemmerais.

Elle fut la première québécoise de naissance à être canonisée. Elle a le même couple ancêtre que moi, soit Jacques Boucher et Françoise Paigne. Voici ses ancêtres dont la date de mariage est donnée :

1. Jacques Boucher et Françoise Paigne

2. Gaspard Boucher et Nicole Lemaire (1622)

3. Pierre Boucher, sieur de Grosbois et de Boucherville, et Jeanne Crevier (1652)

4. Marie-Ursule Boucher et René Gauthier, sieur de Varennes (1667)

5. Renée Gauthier et Christophe Dufrost de Lajemmerais (1701)

6. Marie-Marguerite Dufrost de Lajemmerais

Marie-Marguerite Dufrost de Lajemmerais est connue sous le nom de Marguerite d’Youville, parce qu’elle a épousé François d’Youville en 1722.

Mon premier ancêtre au Québec est Marin Boucher, le frère de Gaspard. Cette assertion est réfutée par certains historiens qui prétendent que Marin et Gaspard étaient plutôt des cousins. Après des recherches, j’ai finalement adopté la position de certains historiens comme le chanoine Alphonse Fortin qui a été un de mes professeurs d’histoire. Dans son livre Les grands noms oubliés de notre histoire, il affirme que les frères Marin et Gaspard Boucher sont les premiers colons venus du Perche et qu’ils sont arrivés en Nouvelle-France en 1634.

Marguerite d’Youville est de la 6e génération à partir de Jacques Boucher; moi, je suis de la 11e génération. Voilà pourquoi, Marguerite d’Youville est ma petite cousine. Nous sommes parents du 6 au 11.

Le fait d’avoir été sanctifié par l’Église ne revêt pas une grande importance aux yeux de nos contemporains. Ce qu’il faut retenir, c’est le soutien constant qu’elle a apporté aux malades, aux pauvres et aux déshérités, de même que le dévouement sans bornes qu’elle a manifesté auprès de la communauté de Ville-Marie, aujourd’hui Montréal.

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# 207       14 janvier 2014
Ma lignée des Théberge
Voici mes ascendants du côté de ma mère Laure Théberge :

En France : Théberge/Pelchat
Louis Théberge
Naît vers 1690. Épouse Sébastienne Pelchat le 28 février 1715 à Biards en Normandie (France). Sébastienne est la fille de René Pelchat et de Laurence LeRicolais mariés à Biards le 10 février 1685.

Génération 1 au Québec : Théberge/Tondreau
Michel Théberge
Naît le 26 octobre 1725 à Biards et décède le 15 mai 1776 à l’Islet. Épouse Marie-Marthe Tondreau le 28 février 1753 à l’Islet. Marie-Marthe est née le 21 février 1733 à l’Islet et y est décédée le 22 mars 1798. Elle est la fille de Jean Tondreau et de Marthe Cloutier mariés le 24 juillet 1729 à Cap-Saint-Ignace.

Michel vint au Québec au milieu du 18e siècle avec son frère Louis. Ils sont considérés comme les souches des familles Théberge québécoises.

Génération 2 : Théberge/Garant
Félix Théberge
Naît le 10 janvier 1763 à l’Islet. Épouse en 1e noces Marguerite Garant le 25 janvier 1785 à Saint-François-du-Sud. Marguerite est née le 4 octobre 1770. Elle est la fille d’Alexandre-Timothée Garant et de Marie Gendron mariés le 3 février 1749 à Berthier-sur-Mer.

Épouse en 2e noces Geneviève Chouinard le 23 février 1813 à Saint-Jean-Port-Joli.

Génération 3 : Théberge/ St-Pierre
Alexandre-Timothée Théberge
Naît le 13 juillet 1792. Épouse en 1e noces Madeleine Leclerc le 17 février 1817 à l’Islet. 

Épouse en 2e noces Émérence St-Pierre le 10 février 1824 à l’Islet. Émérence est la fille d’Alexandre St-Pierre et de Geneviève Gendron.

Génération 4 : Théberge/Rousseau
Alfred Théberge
Naît le 26 février 1840 et décède le 9 août 1924. Épouse en 1e noces Artémise Bélanger le 24 novembre 1863 à Saint-Simon. Il est cultivateur et bedeau.

Épouse en 2e noces Rose Rousseau le 15 octobre 1878 à Saint-Mathieu. Rose décède le 13 mai 1940. Elle est la fille de Vital Rousseau et d’Euphrosine Bérubé mariés le 6 mars 1848 à Trois-Pistoles.

Génération 5: Théberge/Ouellet
Émile Théberge
Naît le 29 août 1882 à Saint-Mathieu-de-Rioux et y décède le 31 octobre 1960. Épouse Marie-Luce Ouellet le 25 janvier 1905 à Saint-Mathieu. Marie-Luce décède le 22 mai 1945. Elle est la fille de François Ouellet et de Vitaline Gravel mariés à Saint-Mathieu le 2 juillet 1878.

Génération 6 : Théberge/Jean
Laure Théberge
Naît le 24 janvier 1907. Épouse Edmond Jean le 30 mars 1932 à Saint-Mathieu-de-Rioux.

Génération 7
Filles et fils de Laure Théberge dont je suis.

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# 192       7 janvier 2014
Madonna, ma petite cousine
En juillet 1987, Madonna a déclaré qu’elle avait des ascendants au Québec. Les historiens se sont mis à l’œuvre pour constituer son arbre généalogique. Ses grands-parents maternels portent l'un et l'autre le patronyme de Fortin. Il s’agit de Willard-William Fortin et d’Élise-Elsie Fortin. Tous deux sont des descendants du premier Fortin à avoir immigré en Nouvelle-France en 1650, Julien Fortin dit Bellefontaine.

À peu près tous les québécois de souche française ont un ou plusieurs liens de parenté entre eux. Du côté de ma grand-mère paternelle Élise Boucher et du grand-père maternel de Madonna, nous avons le même couple ancêtre : Marin Boucher et Perrine Mallet. La lignée correspondante de Madonna, avec la date et le lieu du mariage, est donnée ci-dessous.

1. Marin BOUCHER et Perrine MALLET (1629 en France)

2. Pierre BOUCHER et Marie SAINT-DENIS (1663 à Château-Richer)

3. Marie-Sainte BOUCHER et Jean-Baptiste MIGNEAULT (1689 à Château-Richer)

4. Marie-Ursule MIGNEAULT et Augustin ÉMOND (1720 à Rivière-Ouelle)

5. Marie-Madeleine ÉMOND et Antoine GAGNON (1752 à Rivière-Ouelle)

6. Marie-Geneviève GAGNON et Henri-Marie GAUDREAU (1778 à Montmagny)

7. Marie-Euphrosine GAUDREAU et Augustin FORTIN (1806 à Saint-Jean Port-Joli)

8. Augustin-Narcisse FORTIN et Félicité RIOUX (1847 à Saint-Simon de Rimouski)

9. Narcisse-Nelson FORTIN et Rose LAJOIE (1891 au Michigan)

10. Willard-William FORTIN et Élise-Elsie FORTIN (1929 au Michigan)

11. Madonna Louise FORTIN et Silvio-Anthony CICCONE (1955 au Michigan)

12. Madonna

Je suis de la 10e génération de Marin Boucher. Nous sommes parents du 10 au 12. Ce qui est toutefois intéressant, c’est que le grand-père du grand-père maternel de Madonna, Augustin-Narcisse Fortin, a vécu à Saint-Simon de Rimouski où il était cultivateur. Il y  a épousé Félicité Rioux le 9 février 1847. Sa date de naissance étant imprécise, on croit qu’il avait 22 ans.

En 1847, les habitants de Saint-Mathieu n’avaient pas d’église. Ils allaient aux offices religieux à Saint-Simon et leurs actes civils étaient inscrits dans les registres de Saint-Simon. Peut-on penser que la famille d’Augustin-Narcisse demeurait sur le territoire actuel de Saint-Mathieu ? Il est peu probable car, entre autres, son épouse, Félicité Rioux, a été inhumée à Saint-Simon le 26 mars 1874, les registres paroissiaux de Saint-Mathieu étant ouverts depuis 1866. Toutefois, il serait surprenant qu’Augustin-Narcisse n’ait jamais eu l’occasion de mettre les pieds à Saint-Mathieu, d’autant plus qu’il y a eu des familles Fortin dès le début de la paroisse.

Quoi qu’il en soit, on peut penser qu’Augustin-Narcisse a connu Michel Jean, le grand-père de mon grand-père et premier colon de Saint-Mathieu qui y a vécu de 1830 à 1870, année de sa mort.

Augustin-Narcisse a émigré au Michigan (États-Unis) entre 1881 et 1891. Il avait alors autour de 60 ans et accompagnait au moins un de ses quatre fils, Narcisse-Nelson, qui est l’arrière-grand-père de Madonna.

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# 159       22 décembre 2013
Ma lignée des Boucher
Voici mes ascendants du côté de ma grand-mère Boucher, épouse de Théophile Jean :

Génération 1: Boucher/Mallet
Marin Boucher
Naît en 1589 à Mortagne en France et décède le 25 mars 1671 à Château-Richer. Épouse en 1e noces Julienne Barry en 1625.

Épouse en 2e noces Perrine Mallet en 1629. Perrine est née en 1604 et est décédée le 24 août 1687 à Château-Richer. Elle est la fille de Pierre Mallet et de Jacqueline Liger.

Marin part de Mortagne-au-Perche avec son frère Gaspard en 1635 et s’établit à la Rivière-Saint-Charles où il cultive les terres des Récollets. Il fut un des premiers colons venus de France à s’établir au Québec.

Génération 2 : Boucher/Leclerc
Jean-Galleran Boucher
Naît le 16 février 1633 à Château-Richer et décède le 28 mars 1714 à Rivière-Ouelle. Épouse Marie Leclerc le 10 octobre 1661 à Château-Richer. Marie est née en 1641 à St-Rémi de Dieppe en Normandie et est décédée le 8 octobre 1702. Elle est la fille de Jonas Leclerc et de Maria Parmentier. Jean-Galleran est maçon et s’établit à Rivière-Ouelle.

Génération 3 : Boucher/Mignier
Philippe Boucher
Naît le 12 décembre 1666 à Château-Richer. Épouse Marie-Anne Mignier le 10 novembre 1693 à Rivière-Ouelle. Marie-Anne est née le 16 janvier 1677 à Québec et est décédée le 26 janvier 1750 à Sainte-Anne de la Pocatière. Elle est la fille d’André Mignier et de Jacquette Michel mariés le 23 octobre 1668 à Québec. Philippe Boucher s’établit à la Pointe et prend des parts dans la pêche aux marsouins. En 1681, il est à Rivière-Ouelle.

Génération 4 : Boucher/Caron
Pierre Boucher
Naît le 12 septembre 1713 à Rivière-Ouelle et y décède le 6 mai 1784. Épouse en 1e noces Madeleine Caron le 10 novembre 1738 à l’Islet-sur-Mer. Madeleine est née le 25 avril 1717 à l’Islet-sur-Mer et est décédée le 1 mai 1753 à Sainte-Anne de la Pocatière.

Épouse en 2e noces Marie-Louise Toussaint le 10 septembre 1753 à Sainte-Anne de la Pocatière. Marie-Louise est née le 28 novembre 1732 à Saint-Joachim de Montmorency et est décédée le 10 novembre 1775 à Rivière-Ouelle.

Génération 5 : Boucher/Thibault
Isidore Boucher
Naît le 20 février 1749 à Sainte-Anne de la Pocatière et décède le 26 juillet 1820 à Kamouraska. Épouse Pélagie Thibault le 1 avril 1788 à Rivière-Ouelle. Pélagie est née le 24 février 1752 à l’Islet-sur-Mer et est décédée le 1 avril 1809 à Rivière-Ouelle. Elle est la fille de Jean-François Thibault et de Geneviève Cloutier mariés à l’Islet-sur-Mer le 6 novembre 1736.

Génération 6 : Boucher/Dargencourt
Isidore Boucher
Naît le 9 juillet 1789 à Rivière-Ouelle et décède le 10 février 1864 à Saint-Simon. Épouse Marie-Anne Dargencourt le 13 avril 1807 à Rivière-Ouelle. Marie-Anne est née en 1778 et est décédée le 3 juin 1870 à Saint-Mathieu. Elle est la fille de François Plaid Dargencourt et d’Élisabeth Lafoy mariés le 23 mai 1757 à Montréal.

Génération 7 : Boucher/Dumont
Octave Boucher
Naît le 15 juin 1823 à Saint-Patrice de Rivière-du-Loup et décède le 30 mars 1901 à Saint-Mathieu. Épouse en 1e noces Madeleine Lévesque le 13 janvier 1851 à Saint-Simon. 

Épouse en 2e noces Adélaïde Dumont le 15 août 1854 à Saint-André de Kamouraska. Adélaïde est née vers 1834 et est décédée le 25 mai 1879. 

Épouse en 3e noces Élisabeth Bélanger le 10 août 1880 à Sainte-Françoise.

Génération 8 : Boucher/Jean
Élise Boucher
Naît le 23 décembre 1868 à Saint-Mathieu et y décède le 17 mai 1910. Épouse Théophile Jean le 24 avril 1893 à Saint-Mathieu.

Génération 9 : Jean/Théberge
Edmond Jean
Naît le 2 mars 1905 à Saint-Mathieu et décède le 27 janvier 1997. Il épouse Laure Théberge le 30 mars 1932. Laure décède le 26 janvier 2003.

Génération 10
Filles et fils d’Edmond Jean dont je suis.

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# 111       1er décembre 2013
Ma lignée des Jean
Voici mes ascendants du côté des Jean :

Génération 1 en France : Jean/Joslain
Vivien Jean
Épouse Marthe Joslain. Le couple a vécu après 1628 au bourg de Fétilly, paroisse Saint-Maurice. Vivien est laboureur à bœufs.

Génération 2 en France : Jean/Hérault
Vivien Jean
Naît vers 1619 au bourg de Fétilly et décède à Écoyeux le 4 avril 1664. Épouse Suzanne Hérault en 1641 à La Rochelle. Suzanne est née en 1614 et est décédée le 3 avril 1684 à Aytré. Le couple a eu huit enfants. Les quatre filles demeurent en France ; tandis que les quatre fils viennent s’établir au Québec.

Vivien Jean est maréchal-ferrant à Petit-Fétilly. Vers 1647, il s’établit au petit hameau dénommé Chez Vivien Jean, dans la commune d’Écoyeux en Saintonge. La maison même vétuste de Vivien Jean existe encore à Écoyeux. On l’appelle la maison des Jean.

Génération 1 au Québec : Jean/Favreau
Pierre Jean
Naît le 19 février 1645 à La Rochelle en France et décède vers 1726. Épouse Françoise Favreau, fille de Jacques Favreau et de Marie Martineau, le 8 juillet 1668 à La Rochelle. Françoise est née le 8 janvier 1642 à Aytré en France et est décédée le 6 août 1723 à Saint-Jean-Port-Joli. En 1724, Pierre Jean épouse en 2e noces Marie-Anne Bourassa, veuve de Pierre Bouchard. Le mariage a été annulé.

Pierre Jean est le seul de sa famille à laisser intact le patronyme Jean à sa descendance. Au printemps de 1663, il s’embarque pour Québec. Soixante passagers sont jetés à la mer ; 75 sont déposés à Terre-Neuve. En 1664, le Conseil Souverain ordonne son retour en France. Il retourne à La Rochelle à l’automne 1664. Au printemps de l’année 1669, Pierre, Hélie, Vivien Jean signent un contrat d’engagement pour la Nouvelle-France. Pierre réside d’abord à Charlesbourg. Durant sa vie, il fréquente plus de 60 fois les notaires pour diverses transactions. Il loue et achète plusieurs terres. Il est traduit plusieurs fois en justice pour des dettes.

Génération 2 : Jean/Prinseau
Pierre Jean
Naît le 11 mars 1676 à Charlesbourg et décède le 28 janvier 1725 à l’Islet. Épouse Madeleine Prinseau le 1 juin 1700 à Québec. Madeleine est née le 6 janvier 1680 à Québec et est décédée le 6 août 1723 à l’Islet. Elle est la fille de Louis Prinseau, tailleur d’habits, et de Marie-Reine Charpentier mariés le 28 juillet 1672 à Québec. Pierre Jean vit à l’Île-aux-Oies, puis à Saint-Jean-Port-Joli.

Génération 3 : Jean/Mignier
Pierre Jean
Naît le 24 octobre 1715 à l’Islet et décède le 22 janvier 1788 à Saint-Jean-Port-Joli. Épouse Josephte Mignier le 6 février 1742 à La Pocatière. Josephte est née le 1 octobre 1722 à La Pocatière et est décédée le 9 mars 1786 à Saint-Jean-Port-Joli. Elle est la fille de Michel Mignier et d’Angélique Thibault mariés le 28 juillet 1705 au Cap Saint-Ignace.

Génération 4 : Jean/Gauvin
François-Régis Jean
Naît en 1753 et décède 31 décembre 1844 à Saint-Jean-Port-Joli. Épouse Josephte Gauvin le 23 février 1778 à Saint-Jean-Port-Joli. Josephte est née le 9 juillet 1759 à Saint-Roch-des-Aulnaies et est décédée le 25 août 1847 à Saint-Jean-Port-Joli. Elle est la fille de Charles Gauvin et de Françoise Dubé mariés le 23 août 1751 à Saint-Roch-des-Aulnaies. Deux des fils de François-Régis, Michel et Régis ont été respectivement les premiers défricheurs de Saint-Mathieu-de-Rioux et de Saint-Simon.

Génération 5 : Jean/Plourde
Michel Jean
Naît le 19 février 1793 à Saint-Jean-Port-Joli et décède à Saintt-Mathieu le 24 mai 1870. Épouse en 1e noces Véronique Plourde le 27 octobre 1818 à Trois-Pistoles. Véronique est née le 26 octobre 1797 à Trois-Pistoles. Elle est la fille de Clément Plourde et de Françoise D’Amours mariés le 5 novembre 1787 à Trois-Pistoles.

Épouse en 2e noces Sophie Bergeron Damboise le 6 octobre 1827 à Cacouna. Sophie est née le 9 juin 1804 à l’Isle-Verte et est décédée le 5 avril 1871 à Saint-Mathieu. Elle la fille de Michel Bergeron et d’Anastasie Côté mariés le 25 juin 1798 à l’Isle-Verte.

Michel Jean est le premier défricheur de Saint-Mathieu-de-Rioux. Il y arrive en 1830. Il est maçon de métier. Au début, il vit seul avec sa famille au milieu des bois n'ayant pour compagnons que trois Micmacs.

Génération 6 : Jean/Dionne
Melchior Jean
Naît le 15 août 1819 à Trois-Pistoles et décède le 27 mars 1894 à Saint-Mathieu. Épouse Élisabeth Dionne le 13 août 1844 à Saint-Denis de Kamouraska. Élisabeth est née le 8 juillet 1823 à Saint-Louis de Kamouraska et est décédée le 17 mai 1903. Elle est la fille de Jean-Baptiste Dionne et de Marie-Anne Boucher mariés le 13 février 1800 à Rivière-Ouelle.  Voir photo ci-contre du couple Jean/Dionne.


Génération 7 : Jean/Boucher
Théophile Jean
Naît le 2 juillet 1845 à Saint-Mathieu-de-Rioux et y décède le 28 février 1922. Âgé de 47 ans, il épouse Élise Boucher le 24 avril 1893 à Saint-Mathieu. Élise est née le 23 décembre 1868 à Saint-Mathieu et y est décédée le 17 mai 1910. Elle est la fille d’Octave Boucher et d’Adélaïde Dumont mariés le 15 août 1854 à Saint-André de Kamouraska.

Génération 8 : Jean/Théberge
Edmond Jean
Naît le 2 mars 1905 à Saint-Mathieu et y décède le 27 janvier 1997. Il épouse Laure Théberge le 30 mars 1932 à Saint-Mathieu. Sa mère décède quand il a 5 ans. À partir de cet âge, il vit chez Ludger Ouellet et Philomène Lévesque.

Génération 9
Filles et fils d’Edmond Jean dont je suis.

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# 075       14 novembre 2013
Marsha Hodgson
Le 5 janvier 2002, Marsha Hodgson, une Américaine, lançait une requête sur le site ancestry.ca afin de retrouver d’autres membres de sa famille. Marsha est la fille de Barbara Belsaguay, ma cousine germaine, et elle est la petite-fille d’Antoinette Jean, une sœur de mon père. J’ai traduit le message de l’anglais au français. Le voici :

"Mon arrière-grand-père maternel était Théophile Jean. Selon l’histoire familiale, un de ses ancêtres était le fondateur de Saint-Mathieu. Théophile a marié Élise Boucher pendant qu’il était dans la quarantaine. Élise a mis au monde 11 enfants à partir des années 1890 avant de mourir à la suite d’un accouchement. Je pense que les filles sont allées vivre dans un couvent après sa mort. Ma grand-mère Marie Antoinette et sa sœur Marguerite ont émigré aux États-Unis, s’installant à New-York avant 1930. Leur famille comprend Edmond, Léo, Valentine (fille), Rosanne. Cette dernière a épousé Archie Perrin qui a possédé une salle de billard à Montréal. Ils avaient deux fils : Raymond et Claude. La famille comprend aussi Marie-Ange.

Ma grand-mère Antoinette est décédée en 1973 avant que je sois assez vieille pour en apprendre plus. Elle allait souvent à Rimouski, Trois-Pistoles et Saint-Fabien pour voir sa famille. Elle disait que les quintuplées Dionne étaient ses cousines."

Il est fort probable que, depuis ce temps, Marsha a obtenu les renseignements qu’elle désirait puisque Germaine Roy, une de mes cousines, a déjà été en contact avec elle. Dans le message de Marsha, il y a quelques coquilles. Cela est compréhensible puisqu’elle rapportait les propos de sa grand-mère. Toutefois, les renseignements qu’elle donne sont suffisamment pertinents pour la relier à la famille Théophile Jean sans l’ombre d’un doute.

Je pense avoir vu Marsha une fois quand elle est venue faire une visite à mes parents avec sa mère et sa grand-mère. Si jamais Marsha Hodgson fait une recherche sur internet en regard de son nom et qu’elle découvre cet article, elle peut communiquer avec moi pour des renseignements additionnels.

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# 033        7 octobre 2013
Hommage à Germaine Roy
À un âge avancé, Germaine Roy, ma cousine germaine, a décidé de faire sa généalogie et celle de son mari à l’intention de ses enfants et de ses petits-enfants. Ceux-ci ont une ascendance peu commune. 

Elle et son mari ont chacun un ancêtre Jean. Ces deux ancêtres sont les frères Michel Jean pour elle et Régis Jean pour lui. Michel Jean fut le premier défricheur de Saint-Mathieu et Régis, le premier défricheur de Saint-Simon.

Elle et son mari ont chacun un ancêtre Roy. Ces deux ancêtres sont les frères Benjamin Roy pour elle et Isaac Roy pour lui. Ces deux frères furent les premiers défricheurs de Saint-Fabien.

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