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Les charleries

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Ce blogue contient des souvenirs, des anecdotes, des opinions, de la fiction, des bribes d’histoire, des récréations et des documents d’archives.

Charles-É. Jean

Saint-Mathieu-de-Rioux

# 7095             21 février 2024

Une agression armée à Saint-Mathieu-de-Rioux1

Nous sommes en mars 1871, presque quatre ans après l’adoption d’une loi créant la Confédération canadienne. Les travaux de construction du chemin de fer intercolonial promis dans la loi sont en cours à Saint-Simon. Plusieurs cultivateurs de Saint-Mathieu-de-Rioux y travaillent notamment pour transporter de la pierre avec leurs voitures tirées par des chevaux.

 

Les faits2

Le 1er mars 1871, après leur journée de travail, comme chaque jour, vers trois heures et demie de l’après-midi, les hommes quittent Saint-Simon pour Saint-Mathieu. En cours de route, Thomas Charest3 père, 51 ans, s’arrête une dizaine de minutes chez un ami pour faire boire ses chevaux. Reprenant le chemin en galopant, les chevaux atteignent rapidement la file. La dernière voiture est celle de Théophile Jean, 25 ans, fils de Melchior Jean4, 52 ans. Comme il l’avait déjà fait auparavant, Charest crie alors : « Clairez le chemin. Clear the road. Je veux passer. » Quelqu’un crie à Charest de ne pas aller si vite.

 

De peur d’être blessé par les deux chevaux, Théophile se jette hors de son traîneau. Pendant quatre ou cinq arpents, il court par derrière celui de Charest. Melchior, dont la voiture est devant celle de son fils et qui est en mauvais termes avec Charest, quitte à son tour son attelage. Il prend une hache dans le traîneau de son fils et crie à l’intention de Charest : « N'avance pas tes chevaux ou je vais les frapper. » En même temps, il lève sa hache. Charest répond : « Jean, ne tue pas mes chevaux. »

 

À ce moment, Charest se penche et prend au fond de sa voiture  un « croband » (possiblement déformation de crowbar, pied-de-biche en français). Jusqu’à la tête de ses chevaux, il s’avance vers Melchior et menace de l’abîmer. Croyant être en danger, Melchior brandit sa hache et frappe Charest. Ce dernier est blessé à l’épaule droite. Il s’écrie : « Il m’a donné un coup de hache. Si je ne m’étais pas reculé, il me fendait la tête. C’est un assassin. »

 

Personne d’autres n’a eu le temps de réagir tellement l’action s’est déroulée rapidement. Le calme étant revenu, chacun continue sa route vers son domicile. Le Dr Alfred Migneault de Trois-Pistoles qui a visité la victime a pu constater une large blessure et doutait que Charest s’en réchappe.

 

La suite

Le lendemain du drame, Pierre Charest, frère de la victime et cultivateur de Saint-Mathieu-de-Rioux, va déposer une plainte à la cour criminelle de Rimouski contre Melchior Jean, alias Melthior Jean.

 

Le 6 mars, l’enquête préliminaire a lieu. Pierre Charest et William Rioux, charretier de Trois-Pistoles sont appelés à titre de témoins de l’agression. La cour considère alors qu’il y a matière à procès. Melchior est accusé d’assaut avec intention de meurtre. Il se dit non coupable. Selon lui, il a agi en état de légitime défense. Il n’a fait que repousser un assaut à main armée commis par Thomas Charest et ainsi préserver sa vie.

 

Un mandat d’arrestation est émis contre Melchior. Pour éviter la prison en attendant le procès, une caution de 400 louis est exigée. L’accusé se porte garant de 200 louis tandis que deux cultivateurs, Romain Bérubé5 de Saint-Fabien, un beau-frère, et Henri Plourde6 de Bic, un cousin, garantissent chacun 100 louis.

 

Le 7 mars, le greffier convoque les témoins de la défense : Vital Rousseau, Théophile Jean, Élie Dionne, Étienne Ouellet, Richard Fournier, tous cultivateurs de Saint-Mathieu, le révérend Antoine Chouinard, curé, et Magloire D’Anjou, marchand de Saint-Simon.

 

Il est probable que le procès a eu lieu le 14 mars tel qu’il était prévu. Malheureusement, les pièces liées à cet événement n’ont pas été trouvées aux archives judiciaires de Rimouski. On sait toutefois que l’accusé a plaidé non coupable. Il a été reconnu coupable d’assaut avec intention de meurtre, mais on ne connaît pas la peine rendue. Précisons que Thomas Charest n’est pas décédé de ses blessures.

 

Guerre de clans

Cet événement tragique a lieu alors que la discorde sévit dans la paroisse à cause d’une guerre de clans : l’un étant en faveur de la construction d’une église, l’autre étant contre. En effet, l’année précédente, soit en 1870, deux requêtes avaient été adressées à l’évêque de Rimouski. La première, comportant 76 signatures (59 %), demandait l’autorisation de construire une église ; la seconde, comportant 53 signatures (41 %), s’opposait à ce projet.

 

En 1870, la population de la paroisse est de 880 âmes. C’est donc la très grande majorité des chefs de famille qui ont signé l'une ou l'autre pétition. Cela a dû créer une profonde scission et d’énormes tensions dans la paroisse. Il est raisonnable de penser que les deux hommes étaient dans les clans opposés.

 

Le jeune curé de 32 ans, Antoine Chouinard, qui en est à sa première cure, est incapable de gérer la crise. Entre autres, sa présence au procès en tant que témoin de la défense n’a pas dû apaiser les tensions. Huit mois après l’événement tragique, il perd son poste de curé et doit quitter la paroisse. Bien plus, les relations sont si tendues entre les paroissiens que l’évêque de Rimouski refuse de désigner un nouveau curé. Il nomme un desservant avec résidence à Saint-Simon en attendant que le calme revienne.

_______

Notes

1. Dans le cadre de l’agression de Thomas Charest par Melchior Jean, j’ai eu accès à certains documents conservés aux archives judiciaires de Rimouski, les autres étant égarés ou détruits par le feu en 1950. Dès le départ, une surprise : l’acte d’accusation qui est assez élaboré est rédigé en anglais.

 

2. Le récit de l’agression se base sur trois sources : 1) un article publié, entre autres, dans le journal L’Ordre : Union catholique, un bihebdomadaire de Montréal, dans son édition du 20 mars 1871, 2) le témoignage de Pierre Charest, 3) le témoignage de William Rioux, charretier, de Trois-Pistoles. Les deux témoignages ont été livrés lors de l’enquête préliminaire.

 

3. Thomas Charest père est un cultivateur de Saint-Mathieu-de-Rioux. Il est né vers 1820. Il épouse Séverine Vaillancourt le 25 novembre 1845 en l’église de Saint-Simon. Il est le fils de Jean-Baptiste Choret et d’Euphrosine Morin. En 1862, lors de la bénédiction de la première cloche de la chapelle, Thomas Charest, est un des parrains avec son épouse.

 

4. Melchior Jean  est un cultivateur de Saint-Mathieu-de-Rioux. Il est né le 15 août 1819 et est baptisé à Trois-Pistoles. Il épouse Élisabeth Dionne le 13 août 1844 à Saint-Denis de Kamouraska. Son mariage est réhabilité le 9 janvier 1845. Il est le fils de Michel Jean, le premier défricheur de la paroisse, et de Véronique Plourde. Il avait presque 11 ans quand son père s’est installé à Saint-Mathieu. On peut penser qu’il a participé aux travaux traditionnels de défrichage, de semence et de construction sur la première terre de la paroisse.

 

5. Romain Bérubé, né le 7 février 1827 et baptisé à Trois-Pistoles, est le fils de Michel Bérubé et d’Euphrosine Lévesque. Il épouse Restitute Jean le 6 mars 1848 en l’église de Saint-Simon. Restitute est la sœur de Melchior Jean.

 

6. Henri Plourde, né le 26 janvier 1825 à Trois-Pistoles, est le fils de Raphaël Plourde et d’Angèle-Soulange Lévesque. Raphaël est le frère de Véronique Plourde, épouse du père de Melchior Jean.

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# 6840               6 avril 2023

Échos des journaux (1980-2021)

Nous vous présentons des nouvelles de styles variés concernant Saint-Mathieu-de-Rioux. Elles ont été publiées principalement dans les journaux numérisés par la Bibliothèque nationale du Québec.

 

1980 – La Caisse populaire de Saint-Mathieu de Rimouski et son directeur, M. Adrien Ouellet, sont cités en exemple pour leur rôle dans l’implantation d’une usine à charbon de bois. (Revue Desjardins, 1980, vol. 46, no 4)

 

1980 – La première médaille de 12 ans de bénévolat à l’Ambulance St-Jean fut remise a MM. Gérard Beaupré, Normand Lagacé et Gilbert Jean. M. Lionel Lagacé reçut un certificat de 10e examen en premiers soins. (Soleil, 26 juin 1980)

 

2007 – Est retourné vers le Père en ce 2 mai 2007, Clovis Dévost connu sous le nom de frère Godefroy-C. Dévost, capucin prêtre. Il est le fils d’Eugène Dévost et d’Agnès Berger. Il est né le 12 janvier 1932 à Saint-Mathieu-de-Rioux. (Le Soleil, 4 mai 2007)

 

2007 – Décès d’une presque centenaire. Marie-Anna Parent, fille de David Parent et d’Antonia Lavoie, épouse de Philippe Ouellet, est née le 30 mai 1908 à Saint-Mathieu-de-Rioux. Elle est décédée le 7 août 2007 à l’âge de 99 ans et 2 mois.

 

2011 – Dans son mémoire de maîtrise en géographie intitulé Néoruralité et dynamisation présentielle des territoires ruraux, Lucie Veillette cherche à examiner, à l'aide de trois études de cas dont celui de Saint-Mathieu-de-Rioux, dans quelle mesure la présence de néoruraux dynamise l'économie des communautés rurales dans le contexte du développement des territoires. 

 

2013 – Mélanie Doyon et al. de l’UQAM publie une étude intitulée La néoruralité au Québec : facteur présentiel d'enrichissement collectif ou source d’embourgeoisement ? On y étudie la situation de Saint-Mathieu-de-Rioux.

 

2013 – Vincent Théberge, fils de Léo Théberge et de Lucie D’Auteuil, reçoit le titre de Grand Citoyen de Gatineau pour sa carrière, son engagement et l’ensemble de son œuvre artistique.

 

2016 – Célébrations publiques du 150e anniversaire de l’arrivée du premier curé résident et de l’ouverture des registres paroissiaux. Trente-six activités ont lieu pour souligner cet anniversaire. Mentionnons le lancement officiel de la monographie Saint-Mathieu-de-Rioux raconte son histoire le 24 avril, le souper canadien retrouvailles le 30 juillet qui accueille plus de 750 personnes, la messe en plein air au Parc du Mont-Saint-Mathieu présidée par l’archevêque de Rimouski, Mgr Denis Grondin, de même que la parade dans la rue principale le 31 juillet. Une exposition de photos anciennes s’est tenue dans l’église tout au long de l’été. Dans le cadre des festivités, un timbre-poste est oblitéré avec la mention Postes Canada Saint-Mathieu-de-Rioux, 150e anniversaire.

 

2016 – Décès d’un presque centenaire. Paul-Émile Bérubé, fils d’Alfred Bérubé et d’Aimée Ouellet, et époux de Gabrielle Théberge, est né le 14 novembre 1918 à Saint-Mathieu-de-Rioux. Il est décédé le 28 août 2016 à l’âge de 97 ans et 9 mois.

 

2016 – Le 17 septembre. Projection du film Retour au pays d’en bas du cinéaste Jean-Claude Coulbois, tourné à Saint-Mathieu en 1977. (Tourisme Les Basques)

 

2017 – Décès d’un presque centenaire. Réal Bérubé, frère de Paul-Émile et époux de Jeanne Lagacé, est né le 19 juin 1920 à Saint-Mathieu-de-Rioux. Il décède le 23 décembre 2017 à l’âge de 97 ans et 6 mois. Inhumé au cimetière de Rimouski.

 

2021 – Le 31 décembre. Ghislaine Théberge quitte la modération de la page Facebook Échos de Saint-Mathieu-de-Rioux. Elle est remplacée par Lorrie Côté. La page a plus de 2600 membres.

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# 6830               30 mars 2023

Échos des journaux (1964-1979)

Nous vous présentons des nouvelles de styles variés concernant Saint-Mathieu-de-Rioux. Elles ont été publiées principalement dans les journaux numérisés par la Bibliothèque nationale du Québec.

 

1964 – M. et Mme Lucien Ouellet sont allés à Montréal le 11 février assister à la cérémonie de vêture de leur fille Nicole, chez les Sœurs de l'Immaculée-Conception à Pont-Viau. (Progrès du Golfe, 21 février 1964)

 

1964 – M. Ernest Vaillancourt, M. et Mme Roland Dionne (Thérèse Théberge), Mme Antonio Théberge (Gertrude Thériault) et Mme Georges Théberge (Jeanne Parent) de Saint-Mathieu sont allés à Québec aux funérailles de Mme Romuald Vaillancourt (Cécile Lord) décédée le 10 février. Romuald est le fils d’Eugène Vaillancourt et de Laura Théberge, autrefois de Saint-Mathieu. (Progrès du Golfe, 21 février 1964)

 

1964 - Les abbés Pierre Bélanger et Gérard Plourde, le chanoine Raoul Thibault, MM. Robert Dessureault, de Rimouski, Charles Vaillancourt, de St-Mathieu, ont quitté Rimouski, au début de la semaine, pour aller assister au congrès international eucharistique à Bombay, Indes. (Progrès du Golfe, 27 novembre 1964)

 

1964 – L’exécutif Lacordaire du diocèse de Rimouski s’est réuni à l’archevêché pour dire le chapelet avec Mgr Charles-Eugène Parent. Sur la photo, on voit Antonio Théberge, vice-président adjoint et Charles Vaillancourt, vice-président. (Progrès du Golfe, 27 novembre 1964)

1964 – Marguerite Ouellet de St-Mathieu a dirigé une équipe de jeunes qui a présenté des travaux lors d’une exposition organisée par le Cercle des jeunes naturalistes à Rimouski. (Progrès du Golfe, 27 novembre 1964)

 

1964 – Sont allés à Drummondville, la semaine dernière, pour assister aux funérailles de Mme Félix Dionne (Yvonne Lévesque), autrefois de Saint-Mathieu : M. et Mme Onésime Dionne, M. et Mme Réal Dionne, M. et Mme Roland Dionne, M. et Mme Jean Vaillancourt. (Progrès du Golfe, 25 décembre 1964)

 

1965 – Sur les limites forestières de Dionne & Dionne, de Saint-Mathieu, un camp de pêche au Lac Petit Rimouski a été détruit par le feu, le 28 juin au soir. (Progrès du Golfe, 2 juillet 1965)

 

1965 – M. Émile Thibault, du conseil diocésain Lacordaire, remettait le trophée Lucien Deschênes aux cercles de Saint-Mathieu, pour la quatrième année consécutive, à cause de ses effectifs les plus élevés au diocèse en abstinents eu égard à sa population. (Progrès du Golfe, 9 juillet 1965)

 

1966 – Décès d’un presque centenaire. Philéas Dubé, fils de Séverin Dubé et d’Émilie Bélanger, et époux de Marie Lepage est né le 5 avril 1868. Il est décédé le 10 septembre 1966 à l’âge de 98 ans et 6 mois. Il laisse dans le deuil notamment 79 petits-enfants et 102 arrière-petits-enfants.

 

1967 – Le trophée Lucien-Deschênes, pour honorer la mémoire d'une personnalité du Bas Saint-Laurent et récompenser le cercle Lacordaire, comptant le plus de membres proportionnellement à la population, a été remis, pour la sixième fois consécutive, au cercle Lacordaire de Saint-Mathieu. (Progrès du Golfe, 25 mai 1967)

 

1969 – Jean-Yves Théberge parle des paysages de Saint-Mathieu dans son livre Entre la rivière et la montagne, recueil de la collection Les poètes du jour. (Progrès du Golfe, 27 mars 1969)

 

1975 – Edmond Dionne occupe la première place au classement des fermes forestières. (Progrès-Dimanche, 5 janvier 1975)

 

1979 – « Les bûcherons au Lac-Boisbouscache. Les neuf sociétés d'exploitation et groupements forestiers de l’Est du Québec ont donné, hier, un ultimatum de 24 heures au ministre des Terres et Forêts, M. Yves Bérubé, selon lequel il doit leur remettre des permis de coupe dans la forêt publique. À défaut d’une réponse favorable, il y a rendez-vous aujourd'hui à l'église de Saint-Mathieu et quelques 50 hommes entreront dans la seigneurie Nicolas-Rioux, où ils commenceront les travaux en forêt publique. » (Soleil, 15 juin 1979)

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# 6820               24 mars 2023

Échos des journaux (1961-1962)

Nous vous présentons des nouvelles de styles variés concernant Saint-Mathieu-de-Rioux. Elles ont été publiées principalement dans les journaux numérisés par la Bibliothèque nationale du Québec.

 

1961 – On apprend que Charles Vaillancourt, entrepreneur-électricien, de Saint-Mathieu est un des demandeurs afin d’ériger en corporation L’Association Lacordaire et Sainte-Jeanne D’Arc de l’Archidiocèse de Rimouski. Le but de cette association est de mener la lutte antialcoolique et par tous moyens licites et appropriés, amener toute personne à pratiquer l’abstinence totale des boissons alcooliques.(Gazette officielle du Québec, 22 juillet 1961)

 

1961 – « Annexion à la municipalité scolaire de Saint-Mathieu-de-Rioux, dans le comté de Rimouski en date du 30 juin 1961, des lots 538 à 554 inclusivement du cadastre officiel de la paroisse de Trois-Pistoles et des lots 135 à 139 inclusivement du cadastre officiel de la paroisse de Saint-Mathieu, de la municipalité scolaire de Trois-Pistoles no 2, dans le comté de Rivière-du-Loup. » (Gazette officielle du Québec, 22 juillet 1961)

 

1961 – Onésime Dionne est élu président de l’Association forestière du Bas-St-Laurent et de la Gaspésie, secteur Rimouski-Matapédia. (Le Progrès du Golfe, 8 septembre 1961)

 

1961 – L'Union Catholique des Cultivateurs du diocèse de Rimouski (UCC) a rendu hommage à des pionniers lors de ses récents congrès tenus à Saint-Alexis de Matapédia et à Cacouna. Les décorés comptent vingt-cinq ans et plus au sein de cet organisme ucéciste diocésain. À Saint-Mathieu, les décorés sont : Cyrice Bélanger, Georges Dionne, Amédée Jean, Edmond Jean, Gérard Jean, Gérard Ouellet, Philippe Ouellet, Victor Parent, Armand Rioux et Georges Théberge. (Progrès du Golfe, 8 septembre 1961)

 

1962 – « Le 15 avril, MM. Georges, Omer et Léo Caron de Lewiston (Maine), ainsi que leurs sœurs Mme Albert Forgues (Marie-Anne) et Mlle Adrienne Caron étaient en visite à Saint-Mathieu chez leurs sœurs Mme Charles Lagacé et Mme Ludger Ouellet. »(Progrès du Golfe, 11 mai 1962)

 

1962 – Une quarantaine de Lacordaire et leurs amis ont participé dimanche le 29 avril, à une partie de sucre, organisée chez la vice-présidente, Mme Louis-Jacques Beaulieu. M. l’aumônier, l’abbé Gérard Cayouette, était présent. (Progrès du Golfe, 11 mai 1962)

 

1962 – Les manufactures répertoriées de Saint-Mathieu-de-Rioux sont : Arthur Fournier, abattoirs et salaisons, Dionne & Dionne Enr., scierie et boîtes en bois, Lorenzo Dionne, scierie et Coffret d’Écolier de Saint-Mathieu, poignées de bois et bois tournés. (Répertoire des manufactures de la province de Québec, édition 1962)

 

1962 – « Le 28 juillet, en l’église de St-Mathieu, M. l'abbé Roland Rioux bénissait le mariage de sa nièce Mlle Colette Dionne, fille de M. et Mme Amédée Dionne, de St-Mathieu, et M. Lucien Rioux, fils de M. et Mme Antonio Rioux, de St-Fabien. Après la messe nuptiale, il y eut réception à la résidence de M. et Mme Amédée Dionne, suivie d’un banquet à l’Anse-au-Sable. Au retour de leur voyage de noces aux Chutes Niagara, les époux résideront à St-Fabien. » (Progrès du Golfe, 10 août 1962)

 

1962 – On nous apprend que Charles Vaillancourt, de Saint-Mathieu, est président du Comité d'organisation des cours diocésains sur l’alcoolisme. (Progrès du Golfe, 14 décembre 1962)

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# 6805             15 mars 2023

Échos des journaux (1949-1957)

Nous vous présentons des nouvelles de styles variés concernant Saint-Mathieu-de-Rioux. Elles ont été publiées principalement dans les journaux numérisés par la Bibliothèque nationale du Québec.

 

1949 – À Saint-Mathieu, le maire sortant de charge, M. Onésime Dionne, a été réélu. Chez les conseillers, MM. Antonio Théberge et Napoléon Saindon se disputent le siège laissé vacant par le départ de M. Albert Jean. MM. Augustin Fournier et Charles Bélanger aspirent au siège laissé vacant par le retrait de M. Eugène Fortin. Par contre, M. Romuald Ouellet a été réélu par acclamation au siège de M. Omer Ouellet. (Le Soleil 15 janvier 1949)

 

1949 – À une réunion du conseil de comté de Rimouski, il est décidé que le bout de la route du 2e au 3e rang entre Saint-Fabien et Saint-Mathieu, construit par la voirie, et qui biaise vers l’est pour atteindre le chemin de front du 2e rang de Saint-Fabien sur la terre d'Héliodore Létourneau sera déclaré, à la séance régulière de septembre prochain, comme faisant partie de cette route de comté, à l'avenir. (Progrès du Golfe, 24 juin 1949)

 

1949 – MM. David Dubé et Omer Beaulieu ont été réélus commissaires avec une majorité respective de 23 et de 20 voix sur leurs adversaires. (Progrès du Golfe, 8 juillet 1949)

 

1949 – Belle grande maison de 16 pièces à vendre. Grand solarium en avant et en arrière. Peut servir d’hôtel, maison de pension, de résidence privée. Grange, hangar, garage double, grand terrain, arbres fruitiers. Près de l’église de Saint-Mathieu. S’adresser à Félix Dionne, Saint-Mathieu, pour de plus amples informations. (Progrès du Golfe, 8 juillet 1949)

 

1950 – Le Syndicat Coopératif de l'U.C.C. de Saint-Mathieu (Rimouski), dont le siège social est situé à Saint-Mathieu, change son nom en celui de La Coopérative Agricole Saint-Mathieu. (Gazette officielle du Québec, 5 août 1950)

 

1952 – À une assemblée Lacordaire, le conférencier invité était M. Fernand Dionne, fils d’Onésime, étudiant en Philosophie au Séminaire de Rimouski. (Progrès du Golfe, 4 janvier 1952)

 

1952 – Les abstinents de Saint-Mathieu ont élu un nouvel exécutif pour 1952. Chez les Lacordaire, MM. Magloire D’Anjou et Gérard Thibault ont été élus président et vice-président, MM. Armand Rioux et Émile Bérubé, conseillers pour succéder à MM. Lucien et Étienne Ouellet. Chez les Jeanne D’Arc, Mlle Béatrice Rioux et Mme A. Ouellet, présidente et vice-présidentes, Mlles Marielle Rioux et Gemma Thibault, conseillères. (Progrès du Golfe, 4 janvier 1952)

 

1952 – « Au cours de son dernier exercice financier, la Coopérative Agricole Saint-Mathieu, Comté de Rimouski, a réalisé un chiffre d'affaires de 109 814,07 $ soit le plus haut jamais atteint par cette société. Le profit net de l'année s’est totalisé à 1801,93 $ ; ce qui a permis aux administrateurs de distribuer une ristourne de 2 1/3 % sur les ventes et de ½ % sur les produits animaux. Le bureau de direction élu lors de la tenue de l'assemblée générale se compose de M. J.-Émile Ouellet, président ; M. Georges Dionne, vice-président ; MM. Rosario Fournier, Mathieu Beaulieu, Paul Parent, directeurs et M. Adrien Ouellet, secrétaire. » (Progrès du Golfe, 2 mai 1952)

 

1952 – « Institutrices demandées. La commission Scolaire de St-Mathieu, comté de Rimouski, demande des institutrices diplômées pour faire l'enseignement. Les intéressées devront communiquer avec M. Antonio Théberge, président ou M. Adrien Ouellet, secrétaire. » (Progrès du Golfe, 29 août 1952)

 

1952 – Lors de la distribution des prix au Séminaire de Rimouski, Roland Thibault de Saint-Mathieu prononce le discours d’adieu au nom de ses confrères finissants. (Le Soleil, 27 juin 1952)

 

1955 – M. Onésime Dionne, maire de Saint-Mathieu, a été réélu pour un 10e mandat consécutif. À Saint-Mathieu, outre M. le maire Onésime Dionne, MM. Joseph Rioux, Adélard Voisine et Édouard Ouellet ont été élus par acclamation pour succéder à MM. Amédée Dionne, Émile Lagacé et Philippe Boulanger, sortant de charge. Les autres membres de ce conseil sont MM. Amédée Lagacé, Simon Plourde et Louis-Jacques Beaulieu. (Action catholique, 20 juillet 1955)

 

1955 – Dans un encart sur Rimouski du journal Le Devoir, les noms d’Antonio Théberge et de Gérard Ouellet sont cités en tant qu’administrateurs de la Caisse populaire de Saint-Mathieu-de-Rioux. (Le Devoir, 3 septembre 1955)

 

1957 – On nous apprend que Réjean Dionne de Saint-Mathieu est maintenant diplômé de l’école Technique de Rimouski. (Progrès du Golfe, 24 mai 1957)

 

1957 – M. Onésime Dionne, préfet du comté de Rimouski, maire de St-Mathieu, avait deux adversaires au siège de la mairie : MM Paul Parent et Réal Dionne. Peu après, M. Onésime Dionne se retira de la lutte en faveur de son frère M. Réal Dionne qui n’aura plus qu’un adversaire, lundi prochain. (Progrès du Golfe, 12 juillet 1957)

 

1957 – Les conseillers suivants ont été réélus par acclamation : M. Charles-Hermel Jean en remplacement de M. Joseph Rioux, M. Lionel Lagacé, pour succéder à M. Édouard Ouellet, M. Joseph Jean pour remplacer M. Adélard Voisine. (Progrès du Golfe, 12 juillet 1957)

 

1957 – On nous apprend qu’une fête a eu lieu à St-Mathieu le 18 août dernier pour souligner le 25e anniversaire de mariage d’Edmond Jean et de Marie-Laure Théberge. (Progrès du Golfe, 6 septembre 1957) 

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# 6795             9 mars 2023

Échos des journaux (1939-1948)

Nous vous présentons des nouvelles de styles variés concernant Saint-Mathieu-de-Rioux. Elles ont été publiées principalement dans les journaux numérisés par la Bibliothèque nationale du Québec.

1939 – Gérard Ouellet, directeur diocésain de l’UCC et Antonio Théberge, président du cercle de Saint-Mathieu donnent une conférence aux membres de la paroisse. (Progrès du Golfe, 8 avril 1939)

 

1940 – Une réunion conjointe des membres de l’UCC de Saint-Simon et de Saint-Mathieu a lieu. (Le Soleil, 8 février 1940)

 

1940 – « Pèlerinage à Pointe-au-Père. Lundi matin, c'étaient les paroisses de Saint Mathieu, Saint-Simon et Saint-Fabien qui se grou­paient aux pieds de sainte Anne, sous la conduite de M. l'abbé Charles Pelletier, curé de Saint-Mathieu et de M. l'abbé Maurice Roy, de Saint-Simon, qu’accompagnait M. l'abbé F.-X. Bernier, séminariste. La messe fut célébrée par M. l’abbé Roy et le sermon prononcé par le R. P. Charles Decq, eudiste. » (Progrès du Golfe, 30 août 1940)

 

1941 – M. Jean Jean est élu marguillier en remplacement de M. Jérémie Jean. (La Presse, 4 janvier 1941)

 

1941 – Gérard Ouellet, directeur diocésain de l’UCC, et Antonio Théberge, président du cercle de Saint-Mathieu, donnent une conférence aux membres de l’UCC de Saint-Simon. (Soleil, 19 mars 1941)

 

1941 – Quelques élèves de Saint-Mathieu viennent de recevoir leur certificat d’étude, par l'intermédiaire de M. Henri Lavoie, inspecteur des écoles. Ce sont : 9e année. Modeste Rioux ; 7e année. Louise Ouellet, Jeanne Parent, Mathieu Dionne, Odile Roux, tous élèves de Mlle Béatrice D’Amours, de Trois-Pistoles ; 7e année, Gertrude Boulanger, élève de Mlle Laurence Coulombe, de Rimouski. (Soleil, 21 juillet 1941)

 

1942 – MM. Jean Vaillancourt, Charles Boulanger et Cyrice Bélanger sont élus conseillers municipaux. (Le Soleil, 20 janvier 1942)

 

1943 – « Un service pour le repos de l'âme de M. l’abbé Alphonse Belzile, aumônier diocésain de l’UCC a été chanté en l’église de Saint-Mathieu. Le service fut suivi de la réunion du cercle de l’UCC à la salle paroissiale. Les abbés Charles Pelletier, curé de la paroisse, Eugène Bruyère, curé de Saint-Simon, et Élie Beaulieu, de l’évêché, MM. Antonio Théberge et Gérard Ouellet, respectivement président et secrétaire du cercle de Saint-Mathieu, firent l’éloge du disparu. » (Presse, 27 janvier 1943)

 

1944 – Anne-Marie Jean, institutrice à Saint-Mathieu, obtient une récompense de 20 $ de la part du département de l’Instruction publique pour ses succès dans l’enseignement. (Le Soleil, 10 février 1944)

 

1944 – Mathieu Desjardins reçoit un diplôme de l’école d’Agriculture de Rimouski. (Progrès du Golfe, 5 mai 1944)

 

1944 – « La foudre a provoqué, jeudi après-midi, l’incendie de la grange de monsieur Romuald Ouellet, à Saint-Mathieu. La récolte a été détruite, mais Monsieur Ouellet a pu sauver ses animaux. L'incendie s'est déclaré vers quatre heures et trente de l'après-midi. C'est grâce au bon travail des pompiers volontaires si les autres dépendances de M. Ouellet ont pu être épargnées. » (Le Soleil, 14 septembre 1944)

 

1948 – La municipalité de Saint-Mathieu a donné 1000 $ à un fonds d’aide de l’université Laval. (Le Soleil, 13 novembre 1948)

 

1948 – On nous apprend qu’un événement inusité s’est produit à Saint-Mathieu. « Amerrir sur le lac Saint-Mathieu, dans le comté de Rimouski, quitter l’avion, prendre le bois et tuer deux chevreuils dans exactement 19 minutes, tel est le record établi par un groupe de chasseurs partis de Québec dans un avion Seabee amphibie, propriété de M. Omer Rousseau, bijoutier. Les chasseurs, MM. Hector Fournier, capitaine, Rosaire Fiset, pilote, Ernest Vaillancourt et Réal Dionne, étaient les hôtes de M. Henri Vaillancourt, à Saint-Mathieu. » (Le Soleil, 30 novembre 1948)

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# 6785             3 mars 2023

Échos des journaux (1918-1938)

Nous vous présentons des nouvelles de styles variés concernant Saint-Mathieu-de-Rioux. Elles ont été publiées principalement dans les journaux numérisés par la Bibliothèque nationale du Québec.

 

1918 – Lors d’un concours de récolte de blé tenu par la société d’Agriculture du comté de Rimouski, Elzéar Lévesque de Saint-Mathieu de Rimouski s’est classé au 28e rang sur 38 avec un score de 72 points. (Progrès du Golfe, 4 octobre 1918)

 

1923 – « Le Frère coadjuteur Sylvio Plourde de la Congrégation des Missionnaires du Sacré-Cœur et originaire de Saint-Mathieu de Rimouski, part aujourd’hui de Québec pour la mission de la Nouvelle Guinée anglaise ou Papouasie. Il prendra, à Vancouver, vendredi 26 courant, le vapeur Niagara qui le transportera à Sidney (Australie). De là, il se rendra en Papouasie. C’est le quatrième canadien-français qui y va dépenser son zèle. Le Frère Louis Bélanger dont nous annoncions le départ le 14 octobre et y est arrivé heureusement. » (Le Peuple, 26 janvier 1923)

 

1926 – Le journal Le Soleil publie une photo de la famille Émile Théberge qui compte 11 enfants. Voir ci-contre. (Le Soleil, 7 octobre 1926)

 

1927 – M. Jos Vaillancourt a perdu son fils, Gérard âgé de 7 ans. M. Adélard Ouellet a aussi perdu sa fillette, Rita, âgée de 4 mois. (La Presse, 14 avril 1927)

 

1929 – Annexion de certains lots à Sainte-Françoise. Cette portion de territoire s'étendant par le sud-est de la baie la plus au sud-ouest du lac Saint-Simon, dans la seigneurie de Nicolas-Rioux et qui comprend - du cadastre officiel fait pour la paroisse de Saint-Mathieu-de-Rioux, dans la division d'enregistrement de Rimouski - les lots numéros : 159, 160, 161 dans la quatrième concession de la seigneurie susnommée ; 357, 358, 359, 360, 361, 362, dans la cinquième concession et 363, 364, 365, 366, 367, 368, 369, 370 dans la sixième concession. (Gazette officielle du Québec, 6 juillet 1929)

 

1933 – La paroisse de Saint-Mathieu est heureuse d’offrir ses félicitations et ses meilleurs vœux à l’Action Catholique à l’occasion du 25e anniversaire de sa fondation. Le maire de la paroisse est M. Antoine Dionne et les marguilliers du banc sont MM. Émile Beaulieu, Thomas Ouellet et Adélard D’Auteuil. (L’Action catholique, 1er février 1933)

 

1935 – Neuf religieux de la Fraternité Sacerdotale, ont quitté la Pointe-du-Lac, pour Montréal et Halifax en vue de se rendre à Rome. Parmi eux, on comptait sept novices dont Léo et Marcel Ouellet de Saint-Mathieu de Rimouski. (Le bien public, journal de Trois-Rivières, 14 mars 1935)

 

1935 – Mme A. Perrin, de Montréal, M. et Mme Edmond Jean, M. et Mme Donat Jean, M. et Mme Thomas Thibault de Saint-Mathieu, sont les hôtes de M. et Mme Vital Roy, de Saint-Fabien. (La Presse, 10 août 1935)

 

1936 – Mme Henri Côté (Elmire Vaillancourt) est décédée le 21 mars 1936 à Québec à l’âge de 59 ans. Elle laisse pour pleurer sa perte notamment ses sœurs, Mme Ernest Dionne de Saint-Mathieu, Mme Joseph Audet d’Amqui, Mme Alphonse Côté de l’Isle-Verte, ses frères, Félix, Charles et Ernest Vaillancourt de Saint-Mathieu et Eugène Vaillancourt de Québec. (Le Soleil, 6 avril 1936)

 

1936 – Gérard Ouellet de Saint-Mathieu a donn une conférence aux membres de l’UCC de Saint-Fabien. (La Presse, 20 avril 1936)

 

1938 – Le ministère des Affaires municipales, de l’industrie et du commerce du Québec publie l’Inventaire des ressources naturelles et industrielles 1938 : comté municipal de Rimouski. On y trouve une large section sur Saint-Mathieu-de-Rioux traitant notamment de l’état de l’agriculture et des industries.

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# 6775              24 février 2023

Échos des journaux (1891-1917)

Nous vous présentons des nouvelles de styles variés concernant Saint-Mathieu-de-Rioux. Elles ont été publiées principalement dans les journaux numérisés par la Bibliothèque nationale du Québec.

 

1891 – Jean Labrecque de Lévis a obtenu le contrat pour les travaux en plâtre à faire à l’église de la paroisse de Saint-Mathieu, comté de Rimouski. (La Justice, 15 juillet 1891)

 

1895 – Théophile Beaulieu de l’Isle-Verte (Témiscouata) est inspecteur des écoles du comté de Témiscouata, des municipalités de Saint–Alexandre et de Pohénégamook (Saint-Éleuthère) dans le comté de Kamouraska et des écoles de Saint-Simon et de Saint-Mathieu-de-Rioux. (La Presse, 24 août 1895)

 

1903 – On apprend qu’à Saint-Mathieu, tout comme à Saint-Simon et à Cap-Chat, le Carillon Sacré-Cœur a eu la place d'honneur aux récentes fêtes de la Saint-Jean-Baptiste. (La croix, 26 juillet 1903)

 

1905 – Cyrille Jean, de Saint-Mathieu n’entend point être responsable pour les dettes contractées par son fiIs Joseph Jean travaillant maintenant à son propre compte. Rimouski, 27 juillet 1905. (Progrès du Golfe, 4 août 1905)

 

1907 – Un acte de vente enregistré : Théophile Dionne à Jos Gagné. Des quittances : Vve Magloire D’Anjou à F. Gaudreau, à Charles Jean et à Jean-Baptiste Dionne, Narcisse Dionne à Théophile Dionne, Jean Dionne à Théophile Dionne, Vve Jean-Baptiste Bérubé à Jean-Baptiste Dionne, Georges Parent à Paul Parent et à Georges Caron. (Progrès du Golfe, 18 janvier 1907)

1907 – On nous apprend que, le 20 mai 1907, il y avait deux pieds et demi d’épaisseur de glace sur le lac Saint-Mathieu, alors que  les années antérieures on canotait. Cette journée-là, un employé de la compagnie de téléphone de Bellechasse a pêché sous la glace 23 belles truites, pesant en tout 35 livres. (La Presse, 25 mai 1907)

1908 – Lundi et mardi ont eu lieu à Saint-Simon d’intéressantes conférences pédagogiques données par M. D. Bégin, notaire, à Rimouski, aux Institutrices de Saint-Simon et de Saint Mathieu. (La Presse, 24 octobre 1908)

 

1909 – « On a fêté joyeusement la mi-carême dans notre petit village. Jeunes garçons et jeunes filles ont cru bon pour la circonstance de se revêtir d’un costume de mascarade et de se présenter dans les maisons. » (Action Sociale, 3 avril 1909)

 

1912 – « M. W. Ouellet et Mlles A. Desjardins, H. Bellavance, R. D. Labbé et O. Chamberland, du Bic, ont fait une jolie excursion de pêche à Saint-Mathieu. Tous sont retournés enchantés de leur journée. » (La Presse, 6 juillet 1912)

 

1914 – « Après une maladie de quatre jours seulement, Mme Zénon Moreau, née Rose Ouellette, est décédée hier avant-midi à 7 heures 40 à l’âge de 26 ans. Elle avait vu le jour à Saint-Mathieu, comté Rimouski, et demeurait à Lewiston depuis six ans. Outre son mari, elle laisse trois sœurs, Mmes Frank Lambert, Elphège Ritchie et Mlle Elmire Ouellette, toutes de Lewiston, aussi quatre frères, MM. Charles, Joseph, Alfred et Achille Ouellette également de Lewiston. » (Le Devoir, 18 février 1914)

 

1915 – Le 26 avril, dame Vve Michel Morin, décède à l’âge de quatre-vingt-deux ans. (Progrès du Golfe, 21 mai 1915)

 

1915 – Le 6 mai, Charles D’Amours décède à l’âge de 25 ans. Il a succombé à la tuberculose qui le minait depuis longtemps. (Progrès du Golfe, 21 mai 1915)

 

1917 – M. et Mme Félix Vaillancourt étaient, ces jours derniers, les hôtes de M. Louis Courberon à Cacouna. (Le Peuple, journal de Montmagny, 2 mars 1917)

 

1917 – « On nous informe que des citoyens marquants de Saint-Simon et de Saint-Mathieu sont en pourparlers avec des orateurs anticonscriptionnistes à l’effet qu’une assemblée publique de protestation ait lieu dimanche dans chacune de ces paroisses. Si donc le temps le permet, il y aura assemblée à Saint-Mathieu dimanche après la grand-messe, et à Saint-Simon dimanche après les vê­pres, La dernière aura lieu en face de la demeure de M. le maire Alphonse Nicole, et la première eu face de chez M. Plourde. » (Progrès du Golfe, 29 juin 1917)

 

1917 – Lors de l’exposition agricole de Québec, quatre paroissiens se sont classés comme lauréats du concours de mérite agricole. Ce sont : Johnny Jean pour la médaille d’or, Elzéar Lévesque et Pierre Devost pour la médaille d’argent et Jérémie Jean pour la médaille de bronze. (La Presse, 25 août 1917)

 

1917 – Johnny Jean s’est classé au 15e rang pour la médaille d’or du mérite agricole de Québec. (Le Canada, 27 août 1917)

 

1917 – « Des notables de la paroisse de Saint-Fabien ont organisé, dimanche après-midi, une immense assemblée populaire pour discuter ouvertement la question de la conscription. Des milliers d’électeurs accoururent des paroisses environnantes de Saint-Simon, Saint-Mathieu, Bic, Sacré-Cœur, Rimouski et de Mont-Joli. » (Le Devoir, 6 juin 1917)

 

1917 – Un tribunal d’exemption de la mise en force de la conscription est mis en place à Saint-Fabien par Ottawa pour les paroisses environnantes. Elzéar Lévesque de Saint-Mathieu est un des deux juges désignés à ce tribunal. (La Presse, 12 octobre 1917)

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# 6760              15 février 2023

Échos des journaux (1864-1890)

Nous vous présentons des nouvelles de styles variés concernant Saint-Mathieu-de-Rioux. Elles ont été publiées principalement dans les journaux numérisés par la Bibliothèque nationale du Québec.

 

1864 – « Saint-Mathieu, formé par le démembrement de la paroisse de Saint-Simon, possède une chapelle temporaire, et les habitants sont desservis par M. le curé de Saint-Simon. Deux écoles sont ouvertes donnant l’instruction à 72 enfants. Le site élevé et déjà beau de cette paroisse naissante, bien qu’entouré de bois, de collines et de montagnes, offre au regard du voyageur, tout proche, au pied même du côteau sur lequel est bâtie la chapelle, un lac charmant, qui vient de quelques arpents au-delà, dans l’ouest, et qui se continue, sous forme de rivière ou même de ruisseau dans l’ouest à trois lieues plus bas à l’est jusqu’à la vieille église du Bic, située entre Saint-Fabien et Sainte-Cécile. » (Gazette des Campagnes, 15 juillet 1864)

 

1866 – Le Journal de l’instruction publique annonce que la municipalité de Saint-Mathieu-de-Rioux a reçu pour l’année en cours une subvention totale de 232 $ pour les deux écoles existantes. De ce montant, une subvention supplémentaire de 32 $ a été accordée alors que la demande était de 27 $. On note que la municipalité a l’intention d’ouvrir une troisième école « dans un canton éloigné des deux écoles établies ». De plus, on apprend que les progrès sont satisfaisants dans ces deux écoles que fréquentent 98 élèves avec une assistance quotidienne de 67. On ajoute que les livres de compte sont bien tenus.

 

1867 – Un avis de la part d’Anselme Bérubé stipule que le soussigné ne sera responsable d’aucune dette contractée en son nom, soit par ses enfants ou autres, sans un ordre signé de sa main, en présence de témoins. (Le Journal de Québec, 29 juillet 1867)

 

1870 – Le 1er janvier, les paroissiens de Saint-Mathieu présentent à leur curé, le révérend Antoine Chouinard, un magnifique cadeau d’une valeur de 60 piastres. (Courrier du Canada, 14 janvier 1870)

 

1871 – Le révérend Octave Béland est nommé commissaire d’écoles en remplacement du révérend Antoine Chouinard. (Journal of Education, novembre 1871)

 

1875 – « Le 29 juillet, après l’autorisation de Monseigneur de Rimouski et du juge en chef (Magloire) avons exhumé cent cadavres de l’ancien cimetière tant petits que grands et nous les avons inhumés dans le nouveau cimetière après leur avoir chanté un service solennel en présence d’un grand nombre de paroissiens – deux mots rayés – Présents Alphonse Bélanger et Jean Bélanger qui ont déclaré ne savoir signer. (Signé) A. C. Lebel, prêtre curé » (Extrait des actes de la fabrique fourni par Gisèle Théberge)

 

1875 – Le 5 octobre, le curé Antoine-Cyprien Lebel écrit une lettre à Ulric Tessier pour lui demander d’être parrain de la cloche dont la bénédiction est prévue pour le 27 octobre. Refus de M. Tessier.

 

1883 – Le révérend Charles H. Tremblay, prêtre, est nommé commissaire d’écoles en remplacement de révérend Thomas Gravel. (Gazette officielle du Québec, 1er décembre 1883)

 

1886 – Le 3 octobre, incendie de la maison de Louis Jean.

 

1887 – François Vaillancourt de Saint-Mathieu vend sa terre à Jean-Baptiste Dionne, Étienne Ouellet à Alphée Ouellet et Damase St-Jean à Magloire Jean. (Le Quotidien, 21 mars 1887)

 

1887 – « Il a plu à Son Honneur le lieutenant-gouverneur, par un ordre en conseil, en date du 25 avril courant, de nommer M. Alphonse Dionne, commissaire d'écoles pour la municipalité de Saint-Mathieu de-Rioux, dans le comté de Rimouski, en remplacement de M. Luc Jean, qui a quitté définitivement la municipalité. » (Gazette officielle du Québec, 30 avril 1887)

 

1888 – Joseph Rioux, marchand, de la paroisse de Trois-Pistoles, dans le district de Kamouraska, poursuit Denis Fournier, cultivateur de la paroisse de Saint-Mathieu, dans le district de Rimouski. (Gazette des Campagnes, 12 avril 1888)

 

1890 – « La nouvelle du départ de Mgr Langevin, évêque de Rimouski, pour Rome, est controuvée (inventée). C’est Mgr Guay, le nouveau curé de Saint-Mathieu, dans le diocèse de Rimouski, qui entreprend ce voyage à la fin de janvier. Le voyage de Mgr Guay parait avoir pour but sa réinstallation à la cure de Ristigouche dont il a été dépossédé par l'autorité diocésaine. »  (Progrès de l’Est, journal des Cantons de l’Est, 5 décembre 1890)

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# 6750              9 février 2023

Des événements tragiques (1964-2022)

Dans l’histoire d’une paroisse, il arrive que des gens vivent des événements tragiques. Les journaux ne les rapportent pas tous. Voici le récit de certains de ces événements qui ont fait l’objet d’un article de journal en regard de personnes de Saint-Mathieu de-Rioux :

 

1964 - Le 20 août, décédait accidentellement, à l'âge de 17 ans, Gervais Bérubé, étudiant, fils de M. et Mme Cyrice Bérubé (Madeleine Bérubé). Lui survivent, outre ses parents, son grand-père M. Ofter Bérubé, ses frères et sœurs Jean-Paul et son épouse Pierrette Charette, Léonard, de Québec, Gilles, de Chibougamau, Claude, Serge, Pierre, Rosaire, de Saint-Mathieu. Réjeanne, Claire-Mance, Ghislaine, aussi de Saint-Mathieu.

 

C’est M. l’abbé Gérard Cayouette, curé, qui officiait au service funèbre. La croix était portée par Michel Rioux et le cercueil par Mario Dionne, Normand Rioux, Jacques Fournier-Rioux, Raynald Dionne, Gérald Dionne et Jean-Claude Gaudreau, confrères de classe du défunt. L’abbé Rosaire Dionne avait pris place dans le sanctuaire. Nos sincères condoléances à la famille en deuil. (Progrès du Golfe, 4 septembre 1964)

 

1965 - Un jeune homme de 24 ans, de Saint-Mathieu de Rimouski est mort lundi soir, dans un hôpital de Québec, des suites de blessures subies dans un accident de la circulation, le 24 décembre dernier, à l’Isle-Verte. Il s'agit de M. Jean-Yves Viel, qui a succombé à une fracture du crâne. (La Presse, 20 janvier 1965)

 

1974 - La famille Charles Vaillancourt et Ernestine Ouellet du rang 5 de Saint-Mathieu-de-Rioux est durement éprouvée. Deux membres de cette famille Gaétan Vaillancourt, 27 ans, et Alfred Vaillancourt, 24 ans sont retrouvés asphyxiés dans une automobile ensevelie dans la neige le long du chemin au rang 5. (Progrès du Golfe, le 4 mars 1974)

 

1975 - Alain Vaillancourt, 23 ans, de la rue Principale à Saint-Mathieu, près de Rimouski, est mort dans un accident de motocyclette survenu hier après-midi dans les limites de ce village. (Soleil, 30 juin 1975)

 

1980 - Romuald Ouellet, âgé de 74 ans, de Saint-Mathieu de Rimouski a perdu la vie, hier vers 14 h 45 dans un accident sur la route 132 à Trois- Pistoles En effectuant un virage, la voiture de la victime est entrée en collision avec un camion. (Soleil, 7 mai 1980)

 

1982 - M. Richard Jean, âgé de 44 ans, du 218, rue Principale à Saint-Mathieu, près de Rimouski, mourait écrasé par son tracteur avec lequel il traînait une remorque pleine de poutres de bois, vers 15 h 30 samedi. C’est en descendant une section abrupte du rang 5 est, à Saint-Mathieu, que M. Jean a perdu la maîtrise de son chargement, qui s’est renversé dans le fossé. (Soleil, 1er novembre 1982)

 

1986 - Un homme de 61 ans, Rosaire Saindon, est décédé dimanche midi dans le capotage de sa voiture, survenu à Saint-Mathieu-de-Rioux, près de Rimouski. (Soleil, 11 août 1986)

 

2018 - Moise Rioux, né le 11 janvier 1945, fils d’Armand Rioux et de Rose-Anna Bélanger, est décédé le 23 octobre 2018. Il était porté disparu depuis environ une semaine.

 

2022 – Roger Rousseau, né le 8 avril 1957, époux de Gisèle Dionne, fils d’Henri Rousseau et d’Aline Caron, est décédé accidentellement le 9 septembre 2022 après avoir été écrasé par un arbre.

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# 6740              3 février 2023

Des événements tragiques (1906-1962)

Dans l’histoire d’une paroisse, il arrive que des gens vivent des événements tragiques. Les journaux ne les rapportent pas tous. Voici le récit de certains événements tragiques au 20e siècle à Saint-Mathieu-de-Rioux qui ont fait l’objet d’un article de journal :

 

1906 - On rapporte de Saint-Mathieu, comté de Rimouski, qu'un garçon de 13 ans, fils de M. Narcisse Jean, cultivateur, a été broyé à mort sous un voyage de bois. Le pauvre enfant n'a survécu que quelques heures à l’accident. (Progrès de l’Est, 20 février 1906)

 

Note. Il s’agit d’Hermel Mathieu Jean né le 5 mars 1892. Sa mère est Caroline Tardif. Il est décédé le 5 février 1906. Il est notamment le frère de Charles-Hermel Jean (Éva Rioux), Albert Jean (Elmire Rioux), Alphonse Jean (Marie-Ange Jean) et Philippe Jean (Noëlla Devost).

 

1928 – « Une fillette âgée de 3 ans, enfant de M. Placide Lévesque, est morte dans des conditions qui ont causé un vif émoi dans notre paisible village. Pendant que sa mère était à traire les vaches, le petit frère de la victime qui jouait avec des allumettes mit accidentellement le feu à la robe de sa sœur qui fut brûlée vive. » (La Presse, 23 mai 1928)

 

Note. Placide Lévesque, cultivateur et commerçant, est le fils d’Elzéar Lévesque et de Julie St-Pierre qui se sont mariés le 2 septembre 1884 à Bic. Il est né à Saint-Mathieu-de-Rioux le 7 avril 1895. Il a épousé Ernestine St-Pierre le 2 septembre 1919 à Lac-au-Saumon. Il décède le 13 avril 1949 à l’âge de 54 ans à Rimouski. Le couple a eu 10 enfants. La bambine qui est décédée est Rose-Anna, née le 12 janvier 1924. Le frère qui a mis le feu est soit Romuald né le 16 novembre 1922, soit Jean-Paul né le 9 mars 1925.

 

1937 – « Un pénible accident est survenu à la scierie de M. Désiré Dionne. En voulant lubrifier des roues d'engrenage, M. Dionne s'est fait arracher deux doigts à la main droite. Jouant de malheur, M. Dionne se fit casser une jambe immédiatement après ce premier accident en voulant enlever la courroie de la machine. » (Progrès du Golfe, 10 décembre 1937)

 

1940 – « Le jeune Raymond Dionne (13 ans), enfant de M. et Mme Désiré Dionne, s’est fracturé la jambe en sortant un jeune cheval de l’écurie. L’enfant tomba et le cheval lui broya la jambe de sa patte. » (L’Action Catholique, 11 mars 1940)

 

1948 – « On nous apprend que Joseph-Paul Boulanger s’est noyé dans la rivière du Sud-Ouest à Saint-Mathieu. Le fils de Charles-Eugène Boulanger et de Clairina Parent avait 16 ans et il venait de terminer sa Versification au Séminaire de Rimouski. L’événement tragique eut lieu le 20 juin alors que l’adolescent allait à la pêche. » (Sherbrooke Daily Record, 29 juin 1948)

 

1962 – « Le Dr Georges Foy, coroner de Québec, tiendra une enquête, aujourd'hui, à la morgue, sur les circonstances de la mort de M. Auguste Boulanger, âgé de 50 ans environ, dont le corps rigide a été trouvé dans une chambre remplie de gaz domestique, hier matin, au 111 de la rue Hamel. M. Boulanger était originaire de Saint-Mathieu-de-Rimouski. Le quinquagénaire a vraisemblablement été victime d'asphyxie accidentelle. Tout semble indiquer que par mégarde il aurait ouvert un bec de poêle et qu'au cours de la nuit, se sentant malade, il aurait cherché à se lever. Il aurait alors fait une chute sur le plancher de sa chambre où on le trouva sans vie vers 9 heures 30, hier matin. » (Le Soleil, 7 avril 1962)

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# 6730              27 janvier 2023

Centenaire de Saint-Simon

Le 12 juillet 1928, le journal Le Devoir annonçait que Saint-Simon s’apprêtait à fêter le centenaire de l’érection de la paroisse qui comprenait les six premiers rangs de la seigneurie Nicolas-Rioux. Le journal en profitait pour publier quelques notes historiques.

 

« Les paroissiens de Saint-Simon fêteront dimanche et lundi, dans l’intimité, le centenaire de fondation de leur paroisse. Une retraite de huit jours prêchée par Ies Oblats de Mont-Joli précède ces fêtes. Dimanche, S. E. Mgr Courchesne chantera une messe pontificale et adressera la parole. Lundi matin, il y aura service solennel pour les anciens curés et les paroissiens décédés.

 

Notes historiques

La paroisse de Saint-Simon appartient au comté et au diocèse de Rimouski. Elle est essentiellement agricole. Elle comprend les six premiers rangs de la seigneurie de Nicolas Rioux, seigneur des Trois-Pistoles. Érigée canoniquement le 10 décembre 1828 et civilement le 5 mars 1835. La municipalité de la paroisse de St-Simon de la Baie des Ha! Ha! a été érigée le 1er juillet 1845.

 

Les curés des Trois-Pistoles ont desservi Saint-Simon de 1823 à 1836. Voici la liste des curés de St-Simon : Germain-Siméon-Marceau, de 1836 à 1872 ; François Magloire Fournier, de 1872 à 1876 ; Thomas Bérubé, de 1876 à 1888 ; Jos Ludger Rioux, de 1888 à 1907 ; Jules Amiot, de 1907 à 1917 ; Jos. Omer Bérubé, de 1917 à 1923. Le curé actuel est l'abbé J. R. Charest.

 

De 1823 à 1835, les offices eurent lieu dans une chapelle qui servait en même temps de presbytère. L’église actuelle fut commencée en 1831 et terminée en 1835. (On a bâti le chœur et terminé l'intérieur en 1873.) Lorsqu'en 1831, on fit une requête pour la construction de l'église devant être présentée à Mgr Bernard Claude Panet, évêque de Québec, 64 propriétaires signèrent cette requête. La population d’alors devait être presque aussi forte que celle d'aujourd’hui.

 

La cloche fut bénite le 18 octobre 1841. En 1892, construction du presbytère actuel ; en 1903 travaux d'embellissement à l’extérieur et à l’intérieur de l’église ; en 1904 bénédiction d’un carillon de trois cloches. L'électricité a été installée au presbytère à l’église dans le cours de la présente année.

 

La paroisse a donné à l'Église 12 prêtres et plus de 50 religieux et religieuses dans diverses communautés. Depuis l'ouverture des registres, il y a eu 5068 baptêmes, 1878 sépultures el 820 mariages. » Fin du texte cité.

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# 6720              21 janvier 2023

Vente de terres par le shérif (1902-1949)

À Saint-Mathieu-de-Rioux comme dans de nombreux endroits, des grosses familles et des terres peu productives forçaient certains cultivateurs à vendre leur propriété pour éponger leurs dettes ou parfois pour recommencer à neuf ailleurs sur des terres plus productives. Nous vous indiquons certaines terres qui ont fait l’objet de vente en Cour supérieure, c’est-à-dire par l’intermédiaire du shérif.

 

Terres non concédées

Edmund William Tobin (1), de Brompton Falls, dans le comté de Richmond, négociant, demandeur ; contre des propriétaires de la seigneurie Nicolas-Rioux :

 

Toutes les terres non concédées, y compris les lacs et rivières et les réserves dans les titres de concession, dans cette partie de la seigneurie de Nicolas Rioux, comprenant les paroisses de Saint-Simon et de Saint-Mathieu, et les terres en arrière jusqu'aux terres de la Couronne, comprenant les dits terrains non concédés, soit les lots nos 158, 162, 164, 166, 179, 283, 316, 317, 318 et les numéros consécutifs do 328 à 348, inclusivement, 350 et les numéros consécutifs de 371 à 412, inclusivement, et les numéros consécutifs de 423 à 449, inclusivement, des plan et livre de renvoi officiels pour la paroisse de Saint-Mathieu, comté de Rimouski, contenant environ 8953 arpents et 75 perches en superficie. (Gazette officielle du Québec, 30 août 1902)

 

(1) Tobin a été président la compagnie de pulpe de Trois-Pistoles. Sa demande est gigantesque.

 

Terre de Charles-Eugène Lavoie

Une terre à bois d'un arpent de largeur par trente arpents de profondeur, le tout plus ou moins ; borné à l'ouest à Elzéar D'Amours et à l'est à Cyrice D'Amours, au sud au cinquième rang et au nord au troisième rang, laquelle terre fait partie du lot de terre no cent cinquante-neuf (159) au cadastre officiel de la paroisse de Saint-Mathieu, comté de Rimouski. (Gazette officielle du Québec, 23 septembre 1922)

 

Terre de Joseph Vaillancourt

Une terre au 4e rang de la Seigneurie Nicolas Rioux, contenant environ 288 arpents en superficie, bornée au nord partie à Louis Fournier, partie à Charles Beaulieu, partie à Philias Fortin, partie à Archibald Berger, au sud au 5e rang, à l'est à Ernest Dionne et à l'ouest partie à Désiré Rousseau et partie à Ernest Boucher, étant partie des lots numéros 262, 264, 265, 266 et le numéro 263 du cadastre officiel de la paroisse de Saint-Mathieu — avec bâtisses.

 

Taxes municipales dues : 39,24 $. Taxes scolaires dues : 78,48 $. Total : 117,72 $ (Gazette officielle du Québec, 20 janvier 1934)

 

Terre de Jules Lagacé

Une terre au 4e rang, contenant 6 arpents par 4, bornée au nord au troisième rang, au sud partie à Thomas Ouellet et partie à Joseph Vaillancourt, étant une partie du lot numéro 261, et le lot numéro 19, 3e rang, le tout du cadastre officiel de la paroisse de Saint-Mathieu — avec bâtisse.

 

Taxes municipales dues : 13,89 $. Taxes scolaires dues : 16,42 $. Total : 30,31 $ (Gazette officielle du Québec, 20 janvier 1934)

 

Terre de Jean-David Rioux

Vente du lot de Jean-David Rioux par encan, cadastre no 154.

Taxes municipales dues : 7,11 $. Taxes scolaires : 1,04 $. Frais : 0,39 $. Montant dû : 8,64 $ (Gazette officielle du Québec, 22 janvier 1949)

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# 6710              15 janvier 2023

Vente de terres par le shérif (1890-1902)

À Saint-Mathieu-de-Rioux comme dans de nombreux endroits, des grosses familles et des terres peu productives forçaient certains cultivateurs à vendre leur propriété pour éponger leurs dettes ou parfois pour recommencer à neuf ailleurs sur des terres plus productives. Nous vous indiquons 13 terres qui ont fait l’objet de vente en Cour supérieure, c’est-à-dire par l’intermédiaire du shérif.

 

Terre de Jules Lapointe

Joseph Mathias Michaud, de Notre-Dame des Neiges des Trois-Pistoles, demandeur ; contre Jules Lapointe, ci-devant cultivateur, de Saint-Mathieu, et maintenant meunier, de ladite paroisse des Trois-Pistoles, défendeur.

 

Une terre située au deuxième rang de la paroisse de Saint-Mathieu, dans le district de Rimouski, étant connue et désignée aux plans et livres de renvoi officiels du cadastre pour ladite paroisse de Saint-Mathieu, sous le numéro cent trente-deux (132) — avec bâtisses dessus construites, circonstances et dépendances, avec obligation de payer une somme de 990 $ à Marie-Anne Lapointe, fille mineure du dit Jules Lapointe, et de feue Dame Cézarie Paradis, de payer tout dû à Jean alias Johnny Bérubé, cultivateur, de Saint-Mathieu et de payer 400 $ à Charles Édouard Léonidas Dionne, avocat de Rimouski. (Gazette officielle du Québec, 5 avril 1890)

 

Terre de Pierre Roy

Thomas Philippe Pelletier, de la paroisse des Trois-Pistoles, marchand, demandeur ; contre Pierre Roy dit Desjardins, de la paroisse de Saint Mathieu-de-Rioux, cultivateur, défendeur, savoir :

 

Une terre située au deuxième rang de la paroisse de Saint-Mathieu, (quatrième rang de la seigneurie), contenant six arpents de front sur trente arpents de profondeur, étant le numéro deux cent onze (211) du cadastre officiel de la dite paroisse de Saint -Mathieu — avec bâtisses dessus construites, circonstances et dépendances. (Gazette officielle du Québec, 8 novembre 1890)

 

Terre de Barthélémy Dandurand

Thomas Philippe Pelletier, marchand des Trois-Pistoles, demandeur ; contre Barthélémy Dandurand, cultivateur, de Saint-Mathieu, Défendeur, à savoir :

 

Une terre située au cinquième rang de la seigneurie Nicolas Rioux, dans la paroisse de Saint- Mathieu, de trois arpents de front, étant la partie sud-ouest du lot numéro deux cent quatre-vingt-dix- neuf (299), du cadastre officiel de la dite paroisse de Saint-Mathieu — avec bâtisses dessus construites circonstances et dépendances. (Gazette officielle du Québec, 14 janvier 1893)

 

Quatre terres

Des taxes dues obligent quatre propriétaires à vendre leur terre :

- Johnny Jean, fils de Louis, cultivateur, terre no 47 au cadastre, 2 x 27 arpents. Montant dû : 4,76 $.

- Thomas Pelletier, marchand, lot 315, 6 x 30 arpents. Montant dû : 9,21 $.

- Dame veuve Marcelline Rousseau, cultivateur, lot 199, 2 x 20. Montant dû : 1,53 $.

- Timothée Lévesque, menuisier, un terrain sur le lot no 98 avec maison et autres bâtisses et un autre avec un moulin à scie sur le lot 100. Montant dû : 2,66 $.

(Gazette officielle du Québec, 29 janvier 1898)

 

Trois terres

Des taxes dues obligent trois cultivateurs à vendre leur terre :

- Michel Ouellet, cultivateur, lot 269. Montant dû : 73 ¢.

- Antoine Rioux, cultivateur, lot 282. Montant dû : 82 ¢

- Thomas Charest, cultivateur, partie du lot 183. Montant dû : 9,15 $.

(Gazette officielle du Québec, 26 janvier 1901)

 

Terres d’Auguste Bélanger

L'honorable T. P. Pelletier, demandeur vs Blaise Vaillancourt, défendeur, et Auguste Bélanger, tiers-saisi, savoir :

 

- Une terre de 2 arpents sur 30, étant le no 17, du cadastre officiel de la paroisse de Saint-Mathieu, district de Rimouski.

- Une terre de deux arpents sur 30, no 18, du dit cadastre.

- Une autre terre de 2 arpents sur 30, no 23, du dit cadastre — le tout avec bâtisses, circonstances et dépendances. (Gazette officielle du Québec, 14 juin 1902)

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# 6695              6 janvier 2023

Vente de terres par le shérif (1884-1889)

À Saint-Mathieu-de-Rioux comme dans de nombreux endroits, des grosses familles et des terres peu productives forçaient certains cultivateurs à vendre leur propriété pour éponger leurs dettes ou parfois pour recommencer à neuf ailleurs sur des terres plus productives. Nous vous indiquons six terres qui ont fait l’objet de vente en Cour supérieure, c’est-à-dire par l’intermédiaire du shérif.

 

Terre de Napoléon Charrette

David Bertrand, écuyer, marchand de la paroisse de Dame des Neiges des Trois-Pistoles, Demandeur ; contre Napoléon Charrette, cultivateur de la paroisse de Saint- Mathieu, défendeur, savoir :

 

Une terre de trois arpents et cinq perches de front sur vingt-cinq arpents de profondeur, contenant quatre-vingt-sept arpents et cinquante perches en superficie, sise et située au troisième rang de la paroisse de Saint-Mathieu — avec les bâtisses sus-construites, circonstances et dépendances. La dite terre étant connue et désignée au cadastre officiel de la dite paroisse de Saint-Mathieu, sous le numéro cent vingt-quatre (124). Cette vente doit être faite sujette aux charges, clauses et conditions d'un certain acte de donation de J. Bte Charest à Napoléon Charest, passé à Trois Pistoles, le trente-un octobre mil huit cent soixante-seize, devant Mtre M. Michaud, et enregistré sous le numéro 20 374. (Gazette officielle du Québec, 22 mars 1884)

 

Terre de Narcisse Lévesque

Magloire D’Anjou, marchand, demandeur, contre Narcisse Lévesque, cultivateur, de la paroisse de Saint-Mathieu, district susdit, défendeur, savoir :

 

Une terre située en le troisième rang des concessions de la seigneurie de Nicolas Rioux, paroisse de Saint-Mathieu, contenant trois arpents de front sur trente arpents de profondeur ; bornée au nord au second rang, au sud au quatrième rang, au sud-ouest à Johnny Jean, et au nord-est à David Jean — avec la maison et les autres bâtisses sus-construites, circonstances et dépendances. La dite terre connue et désignée au cadastre officiel de la susdite paroisse, sous le numéro quarante-six. (Gazette officielle du Québec, 22 mars 1884)

 

Terre d’Octave Dubé

Thomas Philippe Pelletier, de la paroisse de Notre-Dame des Neiges des Trois-Pistoles, demandeur, contre Octave Dubé, de la paroisse de Saint-Mathieu, dans le district de Rimouski, défendeur savoir :

 

Le lot numéro cent quatre (104) des plan et livre de renvoi officiels de cadastre pour la paroisse de Saint-Mathieu, contenant soixante-six arpents en superficie avec bâtisses dessus construites, circonstances et dépendances. (Gazette officielle du Québec, 1er octobre 1887)

 

Terre de Jean-Baptiste Fournier

Thomas Philippe Pelletier, de la paroisse de Notre-Dame des Neiges des Trois-Pistoles, écuyer, marchand, demandeur, contre Jean-Baptiste Fournier, de la paroisse de Saint-Mathieu, dans le district de Rimouski, défendeur savoir :

 

Une terre située en le troisième rang des concessions de Nicolas Rioux, contenant deux arpents de front sur vingt-trois et demi de profondeur ; bornée au nord au second rang, au sud au lac, au sud-ouest à Étienne Tardif et au nord-est à Jean-Baptiste Dionne, avec la maison et les autres bâtisses sus-construites et toutes les appartenances de la terre, connue et désignée aux plan et livre de renvoi officiels de la dite paroisse de Saint-Mathieu, sous le numéro soixante-six (66). (Gazette officielle du Québec, 18 août 1888)

 

Terre de Denis Fournier

Joseph Rioux, marchand, de la paroisse de Trois-Pistoles, dans le district de Kamouraska, demandeur ; contre Denis Fournier, cultivateur, de la paroisse de Saint-Mathieu, dans le district de Rimouski, défendeur, savoir :

 

Une terre située en le troisième rang de la seigneurie de Nicolas Rioux, en la paroisse de Saint-Mathieu, contenant trois arpents de front sur trente arpents de profondeur ; bornée au nord-est à Blaise Vaillancourt, et au sud-ouest à Narcisse Rioux avec les bâtisses sus-érigées, la dite terre étant connue et désignée sous le numéro cent six (106) sur le plan cadastral et le livre de renvoi officiel. (Gazette officielle du Québec, 20 octobre 1888)

 

Terre de Timothée Ouellet

Auguste D’Anjou de Saint-Mathieu, marchand, demandeur, contre Timothée Ouellet, de Saint-Mathieu, cultivateur, défendeur savoir :

 

Une terre située au cinquième rang de la seigneurie de Nicolas Rioux, troisième rang de la paroisse de Saint-Mathieu, dans le district de Rimouski, de la contenance de deux arpents de front sur trente arpents de profondeur, étant connue et désignée aux plans et livre de renvoi officiels du cadastre pour la dite paroisse de Saint-Mathieu, sous le numéro trois cent sept (307) avec bâtisses dessus construites, circonstances et dépendances. (Gazette officielle du Québec, 6 juillet 1889)

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# 6680              27 décembre 2022

Vente de terres par le shérif (1870-1884)

À Saint-Mathieu-de-Rioux comme dans de nombreux endroits, des grosses familles et des terres peu productives forçaient certains cultivateurs à vendre leur propriété pour éponger leurs dettes ou parfois pour recommencer à neuf. Nous vous indiquons 13 terres qui ont fait l’objet de vente en Cour supérieure, c’est-à-dire par l’intermédiaire du shérif.

 

Terres de Noël Gagnon

L’honorable David-Édouard Price et John-Evans Price de Chicoutimi, comté de Saguenay, contre Noël Gagnon, cultivateur de la paroisse de Saint-Simon en sa qualité de tuteur.

 

1. Une terre située au troisième rang de la paroisse de Saint-Mathieu, contenant deux arpents de front, sur trente arpents de profondeur, bornée au nord aux terres du second rang, au sud au bout de ladite profondeur, au nord-est à la terre en dernier lieu désignée, et au sud-ouest à Pierre Garant, sans bâtisse. (Gazette officielle du Québec, 26 novembre 1870)

 

2. Une autre terre située en la troisième concession de la paroisse de Saint-Mathieu, contenant deux arpents de front sur trente arpents de profondeur, bornée au nord aux terres du second rang, au sud aux terres du cinquième rang, au nord-est à la terre désignée au no 3 ci-dessous, et au sud-ouest à la terre en dernier lieu désignée, sans bâtisse. (Gazette officielle du Québec, 26 novembre 1870)

 

3. Une autre terre située en la paroisse de Saint-Mathieu, contenant deux arpents de front sur trente arpents de profondeur, bornée au nord aux terres du second rang, au sud aux terres du quatrième rang, au nord-est à la terre désignée au no 4 ci-dessous et au sud-ouest à la terre en dernier lieu désignée, sans bâtisse. (Gazette officielle du Québec, 26 novembre 1870)

 

4. Une terre située au troisième rang de la paroisse de Saint-Mathieu, contenant deux arpents de front sur trente arpents de profondeur, bornée au nord aux terres du second rang, au sud au bout de ladite profondeur, au nord-est à Adolphe Dionne et au sud-ouest à la terre en dernier lieu désignée, sans bâtisse. (Gazette officielle du Québec, 26 novembre 1870)

 

Huit terres

Des taxes dues obligent huit propriétaires à vendre leur terre :

Rang 2 : Louis Dumont, 4 x 5 arpents. Montant dû : 0,02 $.

Rang 3 : Félix Têtu, 6 x 30 arpents. Montant dû : 1,18 $.

Rang 4 : Basile D’Astous, 4 x 30 arpents. Montant dû : 0,20 $.

Rang 4 : Charles Lagacé, 4 x 26 arpents. Montant dû : 0,45 $.

Rang 4 : Honoré Roy, 2 x 30 arpents. Montant dû : 0,06 $.

Rang 5 : Samuel Lévesque, 2 x 30 arpents. Montant dû : 6,70 $.

Rang 5 : Inconnu, 3 x 30 arpents. Montant dû : 0,06 $.

Rang 6 : Narcisse Beaulieu, 2 x 30 arpents. Montant dû : 0,28 $.

(Gazette officielle du Québec, 23 janvier 1875)

 

Terre de Jean-Baptiste Fournier

Magloire Roy dit Desjardins, demandeur vs Jean-Baptiste Fournier, défendeur.

 

Une terre située en le premier rang de la paroisse de Saint-Mathieu, contenant trois arpents de front sur trente arpents de profondeur, plus ou moins, bornée au nord au deuxième rang de la paroisse de Saint-Simon ; au sud au bout de la profondeur ; à l'ouest à Hilaire Boulanger, et à l'est à Pierre Ouellet ou ses représentants, — avec une maison et une grange, dessus construites, circonstances et dépendances. (Gazette officielle du Québec, 6 mars 1875)

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# 6665                18 décembre 2022

Vente de terres par le shérif (1877-1880)

À Saint-Mathieu-de-Rioux comme dans de nombreux endroits, des grosses familles et des terres peu productives forçaient certains cultivateurs à vendre leur propriété pour éponger leurs dettes ou parfois pour recommencer à neuf ailleurs sur des terres plus productives. Nous vous indiquons 11 terres qui ont fait l’objet de vente en Cour supérieure, c’est-à-dire par l’intermédiaire du shérif.

 

Terre d’Herménégilde Fournier

Jean-Baptiste Fournier, demandeur, contre Herménégilde Fournier, défendeur savoir :

 

Une terre sise et située au premier rang de la paroisse de Saint-Mathieu, de la contenance de trois arpents de front sur trente arpents de profondeur, bornée au nord aux terres du second rang de la paroisse de Saint-Simon, au sud aux terres du second rang de la paroisse de Saint-Mathieu, au nord-ouest à Hilaire Boulanger, au nord-est à Narcisse Lévesque et Simon Bélanger — avec les bâtisses dessus construites, circonstances et dépendances. (Gazette officielle du Québec, 3 février 1877)

 

Terre de Joseph Bélanger

Louis Roy, demandeur, contre Joseph Bélanger, défendeur, savoir :

 

Une terre située au troisième rang des concessions de la seigneurie Nicolas Rioux étant le premier rang de la paroisse de Saint-Mathieu, contenant quatre arpents de front sur trente arpents de profondeur ; bornée au nord au second rang, au sud au quatrième rang, au sud-ouest à Étienne Ouellet et à la route du gouvernement, et au nord-est à Napoléon Fournier, avec la maison et les autres bâtisses dessus construite et toutes les appartenances et dépendances. (Gazette officielle du Québec, 10 février 1877)

 

Terres de Firmin Dion

Demoiselle Jane Price, demanderesse, contre Firmin Dion, défendeur, savoir :

 

- Une terre de quatre arpents de front et trente arpents de profondeur au quatrième rang bornée au nord aux terres du troisième rang, au sud aux terres du cinquième rang, à l’est à Charles Lagacé ou ses représentants, à l’ouest au défendeur, avec un moulin à farine, un moulin à scie et maison et autres bâtisses sus-construites, circonstances et dépendances.

 

- Une terre de quatre arpents au quatrième rang, bornée à l’est et à l’ouest au défendeur, sans bâtisses, circonstances et dépendances.

 

- Une terre de quatre arpents au quatrième rang, bornée à l’est au défendeur et à l’ouest à Bélonie Pigeon avec une grange sus-construite, circonstances et dépendances.

 

- Une terre de quatre arpents au cinquième rang, bornée à l’est à Placide Lafontaine et à l’ouest au défendeur sans bâtisses.

 

- Une terre de quatre arpents au cinquième rang, bornée à l’ouest et à l’est au défendeur sans bâtisses.

 

- Une terre de quatre arpents au cinquième rang, bornée à l’ouest et à l’est au défendeur sans bâtisses.

 

- Une terre de quatre arpents au cinquième rang, bornée à l’ouest aux seigneurs et à l’est au défendeur sans bâtisses. (Gazette officielle du Québec, 24 mars 1877)

 

Terres d’Octave Dubé

Benjamin Dionne, écuyer, marchand, de la paroisse de Saint-Georges de Cacouna, dans le district de Kamouraska, demandeur, contre Octave Dubé, de la paroisse de Saint-Mathieu, dans le district de Rimouski, cultivateur, défendeur savoir :

 

Une terre située en la troisième concession de la seigneurie de Nicolas Rioux, dans le premier rang de la paroisse de Saint-Mathieu, contenant cinq arpents de front sur vingt-cinq arpents de profondeur ; bornée au nord aux terres du second rang, au sud au lac qui s’y rencontre, à l’est à Charles Bertrand, écuyer ou ses représentants, et à l’ouest à Vital Rousseau ou ses représentants, avec les bâtisses sus-construites, circonstances et dépendances. (Gazette officielle du Québec, 30 octobre 1880)

 

Même demandeur et même défendeur. Une autre terre située dans le quatrième rang de la seigneurie de Nicolas Rioux, dite paroisse de Saint-Mathieu, contenant six arpents de front sur vingt-deux arpents de profondeur ; bornée au nord aux terres du troisième rang, au sud aux terres du cinquième rang, au sud-ouest à Narcisse Jean, et au nord-est à Joseph Bérubé, sans bâtisses, circonstances et dépendances. (Gazette officielle du Québec, 30 octobre 1880)

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# 6650                9 décembre 2022

État de colonisation de la paroisse

La superficie de la municipalité de Saint-Mathieu-de-Rioux est actuellement de 11 520 hectares ou de 115,2 kilomètres carrés. On y trouve approximativement 5,5 habitants au kilomètre carré. Le territoire comprend quatre rangs, de 3 à 6. Le rang 6 a vu deux lots en défrichement à la fin du dix-neuvième siècle et n’est pas habité depuis plus d’un siècle.

 

Le défrichement de la paroisse commence en 1830 et progresse lentement, au début par l’ouest du village, puis par le rang 3 ouest, le début du rang 3 est et le faubourg du moulin.

 

À l’époque, l’évêque du diocèse peut par décret ériger dans son diocèse de nouvelles paroisses. Il le fait quand la population est suffisamment grande pour pouvoir construire une chapelle, un presbytère et pour éventuellement faire vivre un prêtre qui est le curé de la paroisse. Ce dernier est alors le président de la fabrique qui est une corporation ecclésiastique dont l’objet est de détenir des biens et de les administrer.

 

C’est ainsi que le 8 mars 1858, l’évêque de Québec, Mgr Pierre-Flavien Turgeon, érige canoniquement la paroisse de Saint-Mathieu-de-Rioux par détachement de celle de Saint-Simon et nomme un desservant, l’abbé Germain-Siméon Marceau.

Pour que le décret canonique soit reconnu civilement, un plan du territoire concerné, préparé par un arpenteur-géomètre, doit être produit.

Le 22 août 1858, J. Évariste St-Pierre, de Trois-Pistoles, signe un plan dans lequel il indique brièvement l’état de colonisation de la paroisse. Voici ce que le plan contient :

Rang 3 : Ce rang est entièrement cultivable. Environ 4 kilomètres ne sont pas établis.

Rang 4. Environ 10 kilomètres sont cultivables. La moitié est établie. Environ, 5 kilomètres à l’extrême ouest ne sont pas cultivables.

Rang 5. Environ 10 kilomètres sont cultivables. La moitié est établie. Environ, 5 kilomètres à l’extrême ouest ne sont pas cultivables.

Rang 6. Environ 10 kilomètres sont cultivables, mais les lots ne sont pas encore concédés. Environ 5 kilomètres à l’extrême ouest ne sont pas cultivables.

 

On note que, sauf pour le rang 3, une partie du territoire de la paroisse située à l’ouest n’a jamais été habitée puisqu’elle est non cultivable.

 

La paroisse sera érigée civilement le 18 août 1865 sous le nom de municipalité de la paroisse de Saint-Mathieu-de-Rioux.

 

Lors de l’érection de nouvelles paroisses, il y a souvent des voix discordantes. Il y a ceux de l’ancienne paroisse qui voient partir des dizaines de cultivateurs et leur famille et leur contribution à l’église et à la municipalité. Il y a ceux des nouvelles paroisses dont le nombre de cultivateurs au départ est minime et qui ont devant eux de nouveaux frais importants reliés aux lieux du culte. Il y a parfois des inspecteurs d’école comme celui-ci dont un extrait a été publié dans le Journal de l’instruction publique de juillet 1862.

 

« Saint-Mathieu de Rioux. Petite municipalité détachée de celle de Saint-Simon, qui n’a que deux écoles médiocres en opération, et depuis peu de temps seulement, lors de ma dernière visite.

 

Une de ces deux écoles a été fermée, parce que la maîtresse, qui la dirigeait, n’avait point de diplôme. Je crois devoir remarquer ici que le morcellement des municipalités me paraît, dans la plupart des cas, grandement préjudiciable au bon fonctionnement de la loi ; car c’est ordinairement une partie riche et importante de la paroisse qui se sépare des rangs pauvres et contribuant peu au fonds commun.

 

Ces nouvelles municipalités, ainsi abandonnées à elles-mêmes, sont forcées, pour avoir des écoles, d’engager des maîtresses au rabais, et l’on sait ce que produisent généralement ces écoles. »

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# 6640                3 décembre 2022

Serres de Régent Anctil

Dans Le Soleil du 3 avril 1994, Carl Thériault publie un article intitulé : Roses biologiques pour les amoureux de l’environnement. Voici ce texte :

 

« Au 4e rang est de Saint-Mathieu, près de Rimouski, aux Serres Les Grands Vents, Régent Anctil, Johanne Gagné et les membres de leur famille cultivent depuis maintenant deux ans 11 variétés de rose biologique.

 

Le copropriétaire, Régent Anctil, soutient qu’il s’agit de la seule serre au Québec et en Amérique du Nord à produire une rose biologique.

 

L’entreprise vient toutefois de traverser une dure épreuve. Le 12 mars, un incendie a failli porter un coup mortel aux Serres Les Grands Vents, l’atelier et la chambre des fournaises - en plein hiver! - ayant été détruits.

 

Un très dur moment qui a montré que les communautés rurales, malgré quelques chicanes, peuvent encore se serrer les coudes face aux épreuves de l’un des siens. Grâce à une corvée, la rose biologique a survécu.

 

« En six heures, on a réussi à sauver les serres. En tout, une cinquantaine de personnes sont venues donner un coup de main », rappelle M. Anctil.

 

Une expression quasi-magique que cette rose biologique. Cette fleur a en quelque sorte un double avantage. Sa durée en vase est de 7 à 10 jours au lieu des quelques jours pour la rose soumise aux impératifs des produits chimiques.

 

Aux Serres Les Grands Vents, on produit entre autres deux variétés de rose rouge, la « Samantha » à l’apparence veloutée et la « Salsa » appréciée pour son parfum de framboise et sa tête gros format. Tous des produits sont certifiés par l’organisme de contrôle de l’intégrité des produits biologiques du Québec.

 

Des éléments organiques, des produits à base de poudre d’os, de farine de sang et de plumes ainsi que le compost Aquaterre constitués de résidus marins et de tourbe sont utilisés pour produire cette rose unique dans un espace de 930 mètres carrés.

 

L’entreprise n’a pas été facile à mettre sur pied et demande encore beaucoup de temps et d’argent à ses propriétaires. Des investissements de 225 000 $ pour ces nouvelles installations qui s’ajoutent à une surface comparable réservée à celle des tomates biologiques en culture depuis 1983.

 

Le gouvernement fédéral y a contribué par l’entremise du programme d’essai agricole d’Agriculture-Canada.

 

Les roses sont principalement vendues chez les fleuristes de Matane à Rivière-du-Loup. Un grossiste de la région de Québec fait partie de la clientèle de l’entreprise. Environ 125 000 roses ont été produites en 1993.

 

Les roses biologiques ne sont pas que décoratives ou symboliques, elles sont aussi comestibles. L’entreprise vend à d’autres compagnies les rejets de sa production. C’est ainsi que Les Douces Gâteries de Cowansville fabrique de la gelée de pétales de rose biologique. » Fin du texte cité

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# 6630              27 novembre 2022

Adrien Ouellet : Mérite forestier

Dans son édition du 15 février 1980, Le Soleil annonce qu’Adrien Ouellet de Saint-Mathieu-de-Rioux est l’heureux gagnant du deuxième prix du Mérite forestier du Bas-St-Laurent-Gaspésie. Voici ce texte :

 

« Le gagnant du Mérite forestier BSL-Gaspésie reçoit 1000 $. C'est en homme d’affaires que M. Adrien Ouellet gère les 62 hectares de forêt privée qu'il possède. Forêt productive qui ne cesse d'étonner puisque la ressource ligneuse semble inépuisable.

 

Son père qui la possédait avant lui, depuis 1927, avait cependant toujours pris soin de n'extraire que les sujets propres à la coupe se refusant constamment à raser un secteur quelconque de la forêt.

 

Le fils, lorsqu'il s'en portera acquéreur en 1966 continuera de la même façon, en y ajoutant, cependant la dimension aménagement qui devait lui faire obtenir une médaille de bronze du Mérite forestier en 1973.

 

Cependant il est un homme très affairé. Adrien Ouellet cumule les fonctions de président de la Société d‘exploitation des Ressources des Basques, président de Les Produits forestiers Basques Inc. (usine de charbon de bois à St-Mathieu), administrateur au Syndicat des producteurs de bois du Bas-Saint-Laurent, membre du Comité de concertation des agents économiques de la région des Basques. Il assume en outre le poste de gérant de la Caisse populaire de St-Mathieu.

 

C'est pourquoi, notre gagnant confiait en 1967 l'exécution des travaux sylvicoles à un ouvrier. Celui-ci, assisté des fils de M. Ouellet, a procédé au nettoyage de la forêt et à des coupes d'éclaircie et ce, jusqu’ en 1973.

 

Méthode de travail

Lorsque M. Ouellet décida cette année-là d'inscrire son lot à la SER des Basques, le plus gros du travail de base était fait. La Société fit donc des coupes d'éclaircie commerciale et pré-commerciale. Elle traita également l'érablière, mais Adrien Ouellet encore là l’avait devancée en éliminant les hêtres et les résineux qui s’y trouvaient. Déjà il avait noté que l'aménagement permettait à la sève de couler une heure plus tôt le matin.

 

Aujourd'hui, le propriétaire surveille étroitement l’activité de son érablière où il entaille chaque printemps près de 3000 érables. La sève recueillie dans des chaudières est emmagasinée dans des réservoirs de 64 litres pour être acheminée ensuite à la cabane à sucre au moyen de tubes.

 

Si les produits de l'érable servent à la famille d'abord, le surplus est vendu sur le marché de détail et à la Coopérative des producteurs de sucre d’érable du Québec.

 

Par ailleurs, la récolte de résineux est mise en marché par le Syndicat des producteurs de bois du Bas-Saint-Laurent. Provenant de la récupération du chablis, des arbres malades ou nuisibles, peu de matière ligneuse est acheminée au sciage. Quant aux feuillus, hêtres, bouleaux, ils servent comme bois de chauffage.

 

La forêt de M. Ouellet est sillonnée d'un réseau de chemins totalisant 5 km. Ces voies doivent emprunter un pont de métal, cinq en ciment et six ponceaux de bois. À certains endroits, il a fallu creuser des canaux d’irrigation et la rivière qui traverse cette propriété boisée a été nettoyée.

 

Protection contre le feu

Le sous-bois nettoyé, les débris sectionnés et étendus sont autant de précautions qui écartent les risques d’incendie dans la forêt d’Adrien Ouellet. En outre, les herbes folles qui entourent souvent les points d'eau, ont depuis longtemps, laissé place aux cèdres.

 

Au centre de la forêt serpente une rivière, tumultueuse au printemps mais riche en eau tout au cours de l’été. Elle constitue, avec le lac Neigette, celui de 2e Neigette et un ruisseau jamais tari, des coupe-feu idéaux, tout en assurant un réservoir utile en cas de feu. Une pompe de 3F est disponible dans le camp d’en bas ainsi que les outils nécessaires à éteindre les premières flammes.

 

Chemins d’accès, canaux d’irrigation, plans d'eau nombreux sont des facteurs sérieux de réduction des risques d'incendie.

 

Protection contre les insectes et les maladies

Chaque année, on procède à la récupération des arbres victimes du vent, les arbres pourris, morts. « Même qu'en 1976, alors que tout avait été ramassé et que je me réjouissais, un vent terrible m’obligea à tout recommencer », me disait Adrien Ouellet.

 

Cette mesure évite l’éclosion d’insectes destructeurs et de maladies. Cependant, la terrible tordeuse des bourgeons de l’épinette, bien que découragée par la diversité des peuplements mélange de sapins, d'épinettes, de bouleaux et de cèdres a quand même fait quelques ravages qui ont tué toute régénération naturelle dans un secteur côté sud.

 

Par ailleurs, le peuplement pur qu’est devenue l’érablière a subi durant deux ans les attaques de l’arpenteuse, mais on ne constata des répercussions que dans la coulée d'un printemps.

 

Protection contre l'homme

L’accès à la forêt n’est possible qu'à la famille Ouellet et aux travailleurs. Une barrière métallique rouge attachée au moyen d'un cadenas interdit l’entrée, et le terrain est en partie clôturé. Cependant, l'hiver, les motoneiges ont fait leur piste d'un chemin d'accès mais ils respectent la propriété.

 

Adrien Ouellet considère sa forêt au même titre qu'un champ de blé qu'il faut protéger aménager et cultiver. » Fin du texte cité

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# 6620              21 novembre 2022

Nouvelles de 1966

En 1966, des nouvelles provenant de Saint-Mathieu-de-Rioux ont été publiées dans le Progrès du Golfe et dans la Gazette officielle du Québec.

 

Baptêmes

- Roberto, enfant de M. et Mme Julien Dionne (Nicole Dionne), né à l'Hôpital Saint-Joseph de Rimouski. Parrain et marraine, M. et Mme Albert Dionne, de Trois-Pistoles. Mlle Francine Dionne portait son neveu au baptême. (Progrès du Golfe, le 13 mai 1966)

 

- Lise, enfant de M. et Mme Henri Rousseau. Parrain et marraine, M. et Mme Arthur Roussel, du Bic.

 

- Joseph-Narcisse, enfant de M. et Mme Patrice Ouellet. Parrain et marraine, M. et Mme Ludger Ouellet, grands-parents. Porteuse, Mme Joseph Rioux, tante.

 

- Yves-Denis, enfant de M. et Mme André Ouellet (Carmen Rioux). Parrain et marraine, M. et Mme Roland Rioux (Cécile Ouellet), mère de l'enfant. (Progrès du Golfe, 27 mai 1966)

 

Visite canonique

« Le R. P. Jean-Berchmans, capucin, de Cacouna, commissaire districtuel de Tiers-Ordre, a présidé la plupart des exercices de piété du triduum tenu à Saint-Mathieu les 11 et 12 octobre.

 

Il y eut chemin de croix, à l’église, commenté, réunion du discrétoire, cérémonie de réception de nouveaux cordigères, messe communautaire. À l’homélie, le Père Jean-Berchmans mit en lumière l’esprit de charité et de paix qui habitait le fondateur de L’Ordre, saint François d’Assise. Il insista sur la nécessité de l’apostolat des laïcs dans l’Église. Puis il procéda à la cérémonie de profession de cinq novices-tertiaires. Les malades eurent également la visite du Père visiteur. » (Progrès du Golfe, 27 octobre 1966)

 

La carrière Saint-Mathieu

« Avis est donné qu'en vertu de la première partie de la Loi des compagnies, le lieutenant- gouverneur de la province a accordé des lettres patentes, en date du 13e jour de mai 1966, constituant en corporation : Jean Beauvais, 2250, rue Brodeur, Sillery, Jean-Marie Bouchard, 2897, rue Providence, Ste-Foy, et Robert Truchon, 1286, rue Fontenay, Ste-Foy, tous trois avocats, pour les objets suivants :

 

Faire le commerce de l'ardoise, de la pierre, du granit et de tous les produits des carrières, sous le nom de « La Carrière St-Mathieu Inc. », avec un capital total de 40 000 $, divisé en 25 000 actions ordinaires d'une valeur nominale de 1 $ chacune et en 1500 actions privilégiées d'une valeur nominale de 10 $ chacune. Le siège social de la compagnie est à St-Mathieu-de-Rioux, district judiciaire de Rimouski. » (Gazette officielle du Québec, 2 juillet 1966)

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