(Dessin réalisé au primaire) Contactez-moi : cejean@charleries.net |
Les charleries Bienvenue sur mon blogue, Ce blogue contient des souvenirs, des anecdotes, des opinions, de la fiction, des bribes d’histoire, des récréations et des documents d’archives. Charles-É. Jean
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Propos mathématiques |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
#
4505
25 octobre 2018
Pyramides d’ordre 3
Une pyramide
numérique est un ensemble de nombres disposés dans les cases d'un
tableau de forme triangulaire de telle manière que chaque nombre d'une
rangée supérieure est égal à la somme des deux nombres inférieurs
adjacents.
À moins de spécifications
contraires, on considère seulement les entiers positifs.
Voici un exemple de pyramide :
Cette pyramide est dite d’ordre 3 car elle contient trois cases à
la base et trois rangées horizontales.
1. Sommet de la pyramide
Proposition 1. Dans une pyramide d’ordre 3, le
sommet S est obtenu en additionnant la somme des termes extrêmes de la
base et le double du terme central.
Soit A, B et C les nombres de la
base dans cet ordre. En complétant la configuration, on trouve que le
sommet est A + 2B + C.
Bref, S = (A + C) + 2B.
Problème. Trouvez le nombre du sommet dans une pyramide d’ordre 3
quand la somme des termes de la base est 20 et quand le terme central
est 4 et ce, sans trouver les nombres des cases intermédiaires.
Solution. La somme des termes extrêmes de la base est 16. On
écrit :
S = (A + C) + 2B = 16 + 2 × 4 = 24. Le sommet est
24. Voici un exemple de configuration :
2. Différence du sommet et de la
base
Proposition 2. Dans une pyramide d’ordre 3, la différence du sommet
S et du total T des termes de la base est égale au terme central de la
base.
On fait : (A + 2B + C) – (A + B + C) = B.
Bref, S – T = B.
Problème. Configurez une pyramide d’ordre 3 lorsque le total des
termes de la base est 15 et le sommet est 22.
Solution. On fait : 22 – 15 = 7. D’où, A + C = 8. Voici un exemple
de configuration :
3. Somme des termes
Proposition 3. Dans une pyramide d’ordre 3, la somme Σ de tous les
termes est obtenue en additionnant 3 fois la somme des termes extrêmes
de la base et cinq fois le terme central.
Soit A, B, C les nombres de la base dans cet ordre. On remplit
toutes les cases. En additionnant tous les termes, on obtient 3A + 5B +
3C.
Bref, Σ = 3(A + C) + 5B.
Problème. Trouvez une configuration où la somme de tous les termes
est 58.
Solution. On pose : 3(A + C) + 5B = 58. C’est une équation du
premier degré à deux inconnues. Il y a trois possibilités.
1) Si A + C = 6, alors B = 8
2) Si A + C = 11, alors B = 5
3) Si A + C = 16, alors B = 2
Voici une configuration à partir de la dernière possibilité :
Problème. Trouvez une configuration où la somme des termes est 69
et dont le sommet est 24.
Solution. On écrit :
Σ = 3(A + C) + 5B = 69
S =
(A + C) + 2B = 24
On résout le système d’équations. On trouve que B = 3 et A + C =
18. Voici une configuration :
4. Variations du sommet
Proposition 4. Soit trois entiers différents à la base. Le sommet
varie selon l’ordre de disposition des termes à la base.
1er cas. Pour avoir le plus petit sommet, on place le
plus petit entier dans la case centrale de la base et les deux autres
dans les extrémités.
2e cas. Pour avoir le plus grand sommet, on place le
plus grand entier dans la case centrale de la base et les deux autres
dans les extrémités.
5. Sommet avec des entiers
consécutifs
Proposition 5. Dans une
pyramide d’ordre 3, lorsque la base contient trois entiers consécutifs
dans l’ordre, le sommet S est égal à quatre fois le terme central de la
base.
À la base, on écrit successivement A, A + 1, A + 2. On remplit
toutes les cases. Au sommet, on trouve 4A + 4.
Bref, S = 4(A + 1).
Voici un exemple de configuration dans lequel A = 5 :
6. Plus petit sommet avec des
entiers consécutifs
Proposition 6. Dans une pyramide d’ordre 3 où A est le plus petit
terme, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le
désordre, le plus petit sommet est 4A + 3.
7. Plus grand sommet avec des
entiers consécutifs
Proposition 7. Dans une pyramide d’ordre 3 où A est le plus petit
terme, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le
désordre, le plus grand sommet est 4A + 5.
Problème. Construisez une pyramide formée de trois entiers
consécutifs dans le désordre à la base et dont le plus grand sommet est
65.
Solution. Soit A le plus petit terme, le plus grand sommet est 4A +
5. On écrit : 4A + 5 = 65. D’où, A = 15 et A + 2 = 17. Une configuration
est :
Voici un tableau qui illustre certaines propositions lorsque la
base contient des entiers consécutifs dans l’ordre ou dans le désordre :
8. Somme des termes avec des
entiers consécutifs
Proposition 8. Dans une pyramide d’ordre 3, lorsque la base
contient des entiers consécutifs dans l’ordre, la somme de tous les
termes est égale à 11 fois le terme du centre.
D’après la proposition 3, Σ = 3(A + C) + 5B. À la base, on a
successivement A, A + 1, A + 2. On peut écrire : Σ = 3(A + A + 2) + 5(A
+ 1) = 11A + 11.
Bref, Σ = 11(A + 1).
Par exemple, on suppose que A = 6. On peut écrire : Σ = 11(A + 1) =
77. Voici une configuration dans laquelle la somme de tous les termes
est 77 :
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retour | Accueil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
# 4520
3 novembre 2018
Pyramides d’ordre 4
Une pyramide numérique est un ensemble de nombres disposés dans les
cases d'un tableau de forme triangulaire, de telle manière que chaque
nombre d'une rangée supérieure est égal à la somme des deux nombres
inférieurs adjacents.
À moins de spécifications contraires, on considère seulement les entiers
positifs.
Voici un exemple de pyramide :
Cette pyramide est dite d’ordre 4 car elle contient quatre cases à la
base et quatre rangées horizontales.
1. Sommet de la pyramide
Proposition 1.
Dans une pyramide d’ordre 4, le sommet S est obtenu en additionnant la
somme des termes extrêmes de la base et le triple de la somme des deux
termes centraux.
Soit A, B, C, D les nombres de la base dans cet ordre. En complétant la
configuration, on trouve que le sommet est A + 3B + 3C + D.
Bref, S = (A + D) + 3(B + C).
Problème. Trouvez le nombre du sommet dans une pyramide d’ordre 4 quand
la somme des termes de la base est 27 et que la somme des deux termes
centraux est 12, sans trouver les nombres des cases intermédiaires.
Solution. La somme des deux termes extrêmes de la base est 15. On
écrit : (A + D) + 3(B + C) = 15 + 3 × 12 = 51. Voici un exemple de
configuration :
Pour avoir toujours le même sommet, il faut que la somme des termes
extrêmes soit 15 et que la somme des deux termes centraux soit 12. Voici
une autre configuration :
2. Différence du sommet et de la base
Proposition 2. Dans une pyramide d’ordre 4, la différence du sommet S et
du total T de la base est égale à deux fois la somme des deux termes
centraux de la base.
On fait : (A
+ 3B + 3C + D)
– (A + B + C + D) = 2B + 2C.
Bref, S – T = 2(B + C).
Problème. Configurez une pyramide d’ordre 4 lorsque la somme des termes
de la base est 15 et que le sommet est 27.
Solution. On applique la formule précédente. On fait : 27 – 15 = 2(B +
C). D’où, B + C = 6. On commence alors par remplir les deux cases
centrales de la base avec une somme de 6. Puis, on complète les deux
autres cases avec une somme de 9. Voici un exemple de configuration :
3. Somme des termes
Proposition 3. Dans une pyramide d’ordre 4, la somme Σ de tous les
termes est obtenue en additionnant 4 fois la somme des deux termes
extrêmes de la base et 9 fois la somme des deux termes centraux.
Soit A, B, C, D les nombres de la base dans cet ordre. On remplit toutes
les cases. En additionnant tous les termes, on obtient 4A + 9B + 9C +
4D.
Bref, Σ = 4(A + D) + 9(B + C).
Problème. Trouvez une configuration où la somme de tous les termes est
101.
Solution. On pose : 4(A + D) + 9(B + C) = 101. C’est une équation du
premier degré à deux inconnues. Il y a deux possibilités.
1) Si A + D = 5, alors B + C = 9
2) Si A + D = 14, alors B + C = 5
Voici une configuration à partir de la deuxième possibilité :
Problème. Trouvez une configuration où la somme des termes est 100 et
dont le sommet est 31.
Solution. On écrit :
4(A + D) + 9(B + C) = 100 (somme des termes)
(A + D) + 3(B + C) = 31 (sommet)
On résout le système d’équations. On trouve que A + D = 7 et que B + C =
8. Voici une configuration :
4. Variations du sommet
Proposition 4. Soit quatre entiers différents à la base. Le sommet varie
selon l’ordre des termes à la base.
1er cas. Pour avoir le plus petit sommet, on place les deux
plus petits entiers dans les deux cases centrales et les deux autres
dans les extrémités.
2e cas. Pour avoir le plus grand sommet, on place les deux
plus grands entiers dans les deux cases centrales et les deux autres
dans les extrémités.
5. Sommet avec des entiers consécutifs
Proposition 5. Dans une
pyramide d’ordre 4, lorsque la base contient quatre entiers consécutifs
dans l’ordre, le sommet S est égal à quatre fois la somme du double du
plus petit entier et de 3.
À la base, on écrit successivement A, A + 1, A + 2, A + 3. On remplit
toutes les cases. Au sommet, on trouve 8A + 12 qui est égal à 4(2A + 3).
Bref, S = 4(2A + 3) où 2A + 3 est la somme des deux termes extrêmes ou
des deux termes centraux.
Voici un exemple de configuration dans lequel A = 4 :
Démonstration. Montrez que, dans une pyramide d’ordre 4, lorsque la base
contient quatre entiers consécutifs dans l’ordre, le sommet S est égal à
deux fois le total T des termes de la base.
6. Plus petit sommet avec des entiers consécutifs
Proposition 6. Dans une pyramide d’ordre 4 où A est le plus petit terme,
lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le désordre, le
plus petit sommet est 8(A + 1).
7. Plus grand sommet avec des entiers consécutifs
Proposition 7. Dans une pyramide d’ordre 4 où A est le plus petit terme,
lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le désordre, le
plus grand sommet est 8(A + 2).
Problème. Construisez une pyramide formée de quatre entiers consécutifs
dans le désordre à la base dont le plus grand sommet est 72.
Solution. Soit A le plus petit terme, le plus grand sommet est 8(A + 2).
On écrit : 8(A + 2) = 72. D’où, A = 7. Une configuration est :
Voici un tableau qui illustre certaines propositions lorsque la base
contient des entiers consécutifs dans l’ordre ou dans le désordre :
8. Somme des termes avec des entiers consécutifs
Proposition 8. Dans une pyramide d’ordre 4, lorsque la base contient des
entiers consécutifs dans l’ordre, la somme de tous les termes est égale
à 13 fois la somme du double du plus petit entier et de 3.
D’après la proposition 3, Σ = 4(A + D) + 9(B + C). À la base, on a
successivement A, A + 1, A + 2, A + 3. On peut écrire : Σ = 4(A + A + 3)
+ 9(A + 1 + A + 2) = 26A + 39.
Bref, Σ = 13(2A + 3).
Par exemple, on suppose que A = 4. On peut écrire : Σ = 13(2A + 3) =
143. Voici une configuration dans laquelle la somme de tous les termes
est 143 :
Démonstration. Montrez que, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans l’ordre, la somme Σ de tous les termes est égale à 6,5 fois le total T des termes de la base. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retour | Accueil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
# 4545
18 novembre 2018
Pyramides d’ordre 5
Une pyramide numérique est un ensemble de nombres disposés dans les
cases d'un tableau de forme triangulaire de telle manière que chaque
nombre d'une rangée supérieure est égal à la somme des deux nombres
inférieurs adjacents.
À moins de spécifications contraires, on considère seulement les entiers
positifs.
Voici un exemple de pyramide :
Cette pyramide est dite d’ordre 5 car elle contient cinq cases à la base
et cinq rangées horizontales.
1. Sommet de la pyramide
Proposition 1. Dans une pyramide d’ordre 5, le sommet S est obtenu en
additionnant la somme des termes extrêmes de la base, le quadruple de la
somme des deux termes voisins et le sextuple du terme central.
Soit A, B, C, D, E les nombres de la base dans cet ordre. En complétant
la configuration, on obtient comme sommet A + 4B + 6C + 4D + E.
Bref, S = (A + E) + 4(B + D) + 6C.
Problème 1. Quel est le sommet dans cette configuration ?
Solution. On peut écrire :
On voit que 2B + 9 = 15. D’où, B = 3. On procède de la même façon pour
trouver la valeur de D. On écrit : 2D + 13 = 25. D’où, D = 6.
On remplace les lettres par leur valeur dans (A + E) + 4(B + D) + 6C. Le
sommet est 74.
2. Différence du sommet et de la base
Proposition 2.
Dans une pyramide d’ordre 5, la différence du sommet S et du total T de
la base est obtenue en additionnant le triple de la somme des termes
voisins des extrémités et le quintuple du terme central.
On fait : (A + 4B + 6C + 4D + E) – (A + B + C + D + E) = 3B + 5C + 3D.
Bref, S – T = 3(B + D) + 5C.
Problème. Configurez une pyramide d’ordre 5 lorsque la somme des termes
de la base est 22 et le sommet est 67.
Solution. On fait : 67 – 22 = 3(B + D) + 5C. C’est une équation du
premier degré à deux inconnues. Il y a deux possibilités.
1) Si C = 3, B + D = 10.
2) Si C = 6, B + D = 5.
Choisissons la dernière hypothèse. Comme la somme de la base est 22, A +
E = 11. Avec ces données, on peut établir la configuration suivante.
3. Somme des termes
Proposition 3. Dans une pyramide d’ordre 5, la somme Σ de tous les
termes est obtenue en additionnant 5 fois la somme des termes extrêmes
de la base, 14 fois la somme des termes voisins des extrêmes et 19 fois
le terme du milieu.
Soit A, B, C, D, E les nombres de la base dans cet ordre. On remplit
toutes les cases. En additionnant tous les termes, on obtient Σ = 5A +
14B + 19C + 14D + 5E.
Bref,
Σ
= 5(A + E) + 14(B + D) + 19C.
Problème. Trouvez une configuration dans laquelle la somme des termes
est 271, A + E = 10 et B + D = 9.
Solution. Dans l’équation 5(A + E) + 14(B + D) + 19C = 271, on remplace
(A + E) et (B + D) par leur valeur. On obtient : C = 5. Il existe
plusieurs configurations. Pour en trouver une, il s’agit de donner des
valeurs aux lettres dont les sommes sont données. La somme des termes
sera toujours 271. Voici un exemple de configuration :
4. Variations du sommet
Proposition 4. Soit cinq entiers différents à la base. Le sommet varie
selon l’ordre de disposition des termes à la base.
1er cas. Pour avoir le plus petit sommet, on place le plus
petit entier dans la case centrale, les deux entiers suivants dans les
cases adjacentes et les deux derniers entiers dans les extrémités.
2e cas. Pour avoir le plus grand sommet, on place le plus
grand entier dans la case centrale, les deux entiers suivants dans les
cases adjacentes et les deux derniers entiers dans les extrémités.
5. Sommet avec des entiers consécutifs
Proposition 5. Dans une pyramide d’ordre 5, lorsque la base contient des
entiers consécutifs dans l’ordre, le sommet S est égal à 16 fois la
somme du plus petit terme et de 2.
À la base, on écrit successivement A, A + 1, A + 2, A + 3, A + 4. On
remplit toutes les cases. Au sommet, on trouve 16A + 32.
Bref, S = 16(A + 2).
6. Plus petit sommet avec des entiers consécutifs
Proposition 6. Dans une pyramide d’ordre 5 où A est le plus petit terme,
lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le désordre, le
plus petit sommet est (16A + 19).
7. Plus grand sommet avec des entiers consécutifs
Proposition 7. Dans une pyramide d’ordre 5 où A est le plus petit terme,
lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le désordre, le
plus grand sommet est (16A + 45).
Le tableau suivant illustre les dernières propositions.
Problème. Trouvez une configuration dans laquelle on place à la base
cinq entiers consécutifs, mais pas nécessairement dans l’ordre et dans
laquelle le sommet est 95.
Solution. En se basant sur la proposition 6, on fait : 16A + 19 = 95.
D’où, A = 4,75. Si A = 4, le plus petit sommet est 83 et le plus grand
est 109. Les termes de la base sont 4, 5, 6, 7 et 8. D’où, la somme des
termes de la base est 30. On écrit :
A + 4B + 6C + 4D + E = 95
A + B + C + D + E = 30
En soustrayant les deux équations, on obtient 3B + 5C + 3D = 65, soit
3(B + D) + 5C = 65.
La plus petite valeur possible de C est 4. Si C = 4, alors B + D = 15.
On place 4 au centre. La combinaison de deux nombres dont la somme est
15 est (7, 8). On place 7 et 8 autour du centre, puis on complète avec 5
et 6 dans les extrémités. On peut obtenir le tableau suivant.
8. Somme des termes avec des entiers consécutifs
Proposition 8. Dans une pyramide d’ordre 5, lorsque la base contient des
entiers consécutifs dans l’ordre, la somme de tous les termes est égale
à 57 fois la somme du plus petit entier et de 2.
D’après la proposition 3,
Σ
= 5(A + E) + 14(B + D) + 19C. À la base, on a successivement A, A + 1, A
+ 2, A + 3, A + 4. On peut écrire : Σ = 5(A + A + 4) + 14(A + 1 + A + 3)
+ 19(A + 2) = 57A + 114.
Bref, Σ = 57(A + 2). |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retour | Accueil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
#
4565
30 novembre 2018
Pyramides d’ordre 6
Une pyramide
numérique est un ensemble de nombres disposés dans les cases d'un
tableau de forme triangulaire, de telle manière que chaque nombre d'une
rangée supérieure est égal à la somme des deux nombres inférieurs
adjacents.
À moins de spécifications
contraires, on considère seulement les entiers positifs.
Voici un exemple de pyramide :
Cette pyramide est dite d’ordre 6 car elle contient six cases à la
base et six rangées horizontales.
1. Sommet de la pyramide
Proposition 1. Dans une pyramide d’ordre 6, le sommet S est obtenu
en additionnant la somme des termes extrêmes de la base, cinq fois la
somme des deux termes voisins des extrémités et 10 fois la somme des
deux termes centraux.
Soit A, B, C, D, E, F les nombres de la base dans cet ordre. En
complétant la configuration, on trouve que le sommet est A + 5B + 10C +
10D + 5E + F.
Bref, S = (A + F) + 5(B + E) + 10(C + D).
Appliquons cette formule, pour vérifier le sommet dans la figure
précédente. On a : (2 + 7) + 5(5 + 3) + 10(4 + 1) = 9 + 40 + 50 = 99. Le
sommet est bien 99.
Problème. Dans cette configuration, trouvez le sommet sans faire
tous les calculs intermédiaires.
Solution. On commence par trouver les entiers manquants de la base.
On recherche la valeur de B en construisant ce tableau.
Comme 2B + 9 = 21, alors B = 6. En procédant de la même façon, on
trouve que D = 1.
Le sommet est (A + F) + 5(B + E) + 10(C + D). On applique cette
formule : (7 + 9) + 5(6 + 4) + 10(2 + 1) = 16 + 50 + 30 = 96. Voici la
configuration :
2. Différence du sommet et de la
base
Proposition 2. Dans une pyramide d’ordre 6, la différence du sommet
S et du total T de la base est obtenue en additionnant quatre fois la
somme des termes voisins des extrémités de la base et neuf fois la somme
des termes centraux.
On fait (A + 5B + 10C + 10D + 5E + F) – (A + B + C + D + E) = 4B +
9C + 9D + 4E.
Bref, S – T = 4(B + E) + 9(C + D).
3. Somme des termes
Proposition 3. Dans une pyramide d’ordre 6, la somme Σ de tous les
termes est obtenue en additionnant 6 fois la somme des termes extrêmes
de la base, 20 fois la somme des termes voisins des extrêmes et 34 fois
la somme des deux termes du milieu.
Soit A, B, C, D, E, F les nombres de la base dans cet ordre. On
remplit toutes les cases. En additionnant tous les termes, on obtient 6A
+ 20B + 34C + 34D + 20E + 6F.
Bref, Σ = 6(A + F) + 20(B + E) + 34(C + D).
Problème. Sans faire toutes les additions au long, trouvez la somme
de tous les termes de la pyramide du point 1.
Solution. On fait : 6(7 + 9) + 20(6 + 4) + 34(2 + 1) = 96 + 200 +
102 = 398.
Problème. Complétez la configuration suivante pour que la somme de
tous les termes soit 348.
Solution. Dans l’équation : 6(A + F) + 20(B + E) + 34(C + D) = 348,
on remplace (B + E) et (C + D) par leur valeur. On obtient : A + F = 13.
Il existe plusieurs configurations. Pour en trouver une, il s’agit de
donner des valeurs arbitraires à A et à F où A + F = 13. La somme des
termes sera toujours 348. Voici un exemple de configuration :
4. Variations du sommet
Proposition 4. Soit six entiers différents à la base. Le sommet
varie selon l’ordre de disposition des termes à la base.
1er cas. Pour avoir le plus petit sommet, on place les
deux plus petits entiers dans les deux cases centrales, les deux entiers
suivants dans les cases adjacentes et les deux derniers entiers dans les
extrémités.
2e cas. Pour avoir le plus grand sommet, on place les
deux plus grands entiers dans les deux cases centrales, les deux entiers
suivants dans les cases adjacentes et les deux derniers entiers dans les
extrémités.
5. Sommet avec des entiers
consécutifs
Proposition 5. Dans une pyramide d’ordre 6, lorsque la base
contient six entiers consécutifs dans l’ordre, le sommet S est égal à 16
fois la somme du double du plus petit et de 5.
À la base, on écrit dans l’ordre A, A + 1, A + 2, A + 3, A + 4, A +
5. On remplit toutes les cases. Au sommet, on trouve 32A + 60.
Bref, S = 16(2A + 5). Par exemple, si A = 3, alors S = 176.
6. Plus petit sommet avec des
entiers consécutifs
Proposition 6. Dans une pyramide d’ordre 6 où A est le plus petit
terme, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le
désordre, le plus petit sommet est 4(8A + 11).
7. Plus grand sommet avec des
entiers consécutifs
Proposition 7. Dans une pyramide d’ordre 6 où A est le plus petit
terme, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le
désordre, le plus grand sommet est 4(8A + 29).
8. Somme des termes avec des
entiers consécutifs
Proposition 8. Dans une pyramide d’ordre 6, lorsque la base
contient des entiers consécutifs dans l’ordre, la somme de tous les
termes est égale à 16 fois la somme du double du plus petit et de 5.
D’après la proposition 3,
Σ = 6(A + F) + 20(B + E) + 34(C +
D). À la base, on a successivement A, A + 1, A + 2, A + 3, A + 4, A + 5.
On peut écrire : Σ = 6(A + A + 5) + 20(A + 1 + A + 4) + 34(A + 2 + A +
3) = 120A + 300.
Bref, Σ = 60(2A + 5). |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retour | Accueil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
#
4480
10 octobre 2018
Un
triangle magique
Sur les côtés
de ce triangle, on doit placer les nombres de 1 à 9 dans les cases
jaunes pour que la somme soit identique sur chacun des côtés.
Les sommes
possibles des côtés varient de 17 à 23. En effet, la somme des nombres
de 1 à 9 est 45. Les nombres sur chacun des sommets doivent être comptés
deux fois pour établir la somme. Les plus petits éléments aux sommets
sont possiblement 1, 2 et 3, soit une somme de 6. On fait : 45 + 6 = 51
et 51 ÷ 3 = 17. La plus petite somme possible sur les côtés est 17.
Les plus
grands éléments aux sommets sont possiblement 7, 8 et 9, soit une somme
de 24. On fait : 45 + 24 = 69 et 69 ÷ 3 = 23. La plus grande somme
possible sur les côtés est 23.
Faisons
l’étude de quelques cas afin de trouver des solutions.
1. Une somme de 17
On place 1, 2
et 3 dans les sommets. Les couples (1, 3), (3, 2) et (2, 1) se
retrouvent respectivement chacun sur un côté. Le manque sur chaque
côté est de 13, 12 et 14. Cela correspond aux paires (6, 7), (4, 8) et
(5, 9). On remplit la figure avec ces données.
Une deuxième
solution peut être trouvée.
2. Une somme de 18
La somme des
sommets devra être 9. Il y a trois possibilités pour les sommets : (1,
2, 6), (1, 3, 5), (2, 3, 4).
a) La
possibilité est (1, 2, 6)
Il manque sur
les côtés 15, 10 et 11. Les nombres qui restent sont : 3, 4, 5, 7, 8, 9. On
ne peut pas former tous les couples. Il n’y a pas de solution dans ce
cas.
b) La
possibilité est (1, 3, 5)
Il manque sur
les côtés 14, 10 et 12. Les nombres qui restent sont : 2, 4, 6, 7, 8, 9. On
ne peut pas former tous les couples. Il n’y a pas de solution dans ce
cas.
c) La
possibilité est (2, 3, 4)
Il manque sur
les côtés 13, 11 et 12. Les nombres qui restent sont : 1, 5, 6, 7, 8, 9. On
ne peut pas former tous les couples. Il n’y a pas de solution dans ce
cas.
3. Une somme de 19
La somme des
sommets doit être 12. Il y a sept possibilités pour les sommets : (1, 2,
9), (1, 3, 8), (1, 4, 7), (1, 5, 6), (2, 3, 7), (2, 4, 6) et (3, 4, 5).
Il y a deux solutions lorsque les sommets sont 1, 4 et 7.
Nous vous
laissons le soin de trouver d’autres solutions.
4. Une somme de 20
Nous vous
donnons une solution quand les sommets sont 3, 5 et 7.
5. Une somme de 21
La somme des
sommets doit être 18. On a le même nombre de solutions que pour la somme
19. Pour les trouver, de 10, on soustrait chacun des éléments. On
appelle cela une figure complémentaire. Voici le triangle complémentaire
de la première solution de la somme 19 :
6. Une somme de 22
La somme des
sommets doit être 21. Comme il n’y a pas de solution pour la somme 18,
il n’y en a pas pour la somme 22.
7. Une somme de 23
La somme sur
les sommets doit être 24. On a le même nombre de solutions que pour la
somme 17. Pour les trouver, de 10, on soustrait chacun des éléments.
Voici le triangle complémentaire de la première solution de la somme
17 :
Vous pouvez trouver d’autres solutions.
Problème 1. On décide de placer les nombres impairs de 1 à 17.
Combien y a-t-il de sommes possibles ?
Problème 2. On décide de placer les nombres de la suite 1, 4, 7, 10, 13, 16, 19, 22, 25. Trouvez au moins une configuration. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retour | Accueil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
#
4450
22 septembre 2018
Des
carrés à profusion
Dans cet
article, nous allons indiquer un procédé pour trouver des identités de
carrés à partir d’un tableau.
On commence
par établir la somme de deux carrés dont la somme des bases est un
nombre donné. Par exemple, on choisit 21 comme somme des bases.
On recherche
une identité dans laquelle les sommes du tableau apparaissent. Par
exemple, on peut écrire : 401 + 245 = 365 + 281 = 646.
On remplace
chaque nombre par sa valeur puisée dans le tableau, soit la somme de
deux carrés :
12
+ 202 + 72 + 142 = 22 + 192
+ 52 + 162 = 646
On remet les
termes de l’identité en ordre :
12
+ 72 + 142 + 202 = 22 + 52
+ 162 + 192 (A)
Les identités
continuent d’exister dans les cas suivants.
• Lorsqu’on
biffe l’exposant dans l’identité A. On a :
1 + 7 + 14 +
20 = 2 + 5 + 16 + 19 = 42
• Lorsque
l’exposant est 3 au lieu de 2 dans l’identité A. On a :
13
+ 73 + 143 + 203 = 23 + 53
+ 163 + 193 = 11 088 (B)
• Lorsqu’on
additionne un nombre à chaque terme de l’identité A. Voici un exemple où
on additionne 1 :
22
+ 82 + 152 + 212 = 32 + 62
+ 172 + 202 = 734
• Lorsqu’on
additionne un nombre à chaque terme de l’identité B. Voici un exemple où
on additionne 2 :
33
+ 93 + 163 + 223 = 43 + 73
+ 183 + 213 = 15 500
On peut aussi
trouver des identités avec les nombres polygonaux (triangulaire,
pentagonal, hexagonal, heptagonal, etc.). Soit ∆ l’exposant d’un nombre
triangulaire tel que 9∆ = 45. On peut lire : le triangulaire
de 9 est 45. Voici un exemple avec les triangulaires où dans l’identité
A on remplace l’exposant 2 par l’exposant ∆ :
1∆
+ 7∆ + 14∆ + 20∆ = 2∆ + 5∆
+ 16∆ + 19∆
1 + 28 + 105
+ 210 = 3 + 15 + 136 + 190 = 344
Voici un exemple avec les
pentagonaux où on admet que l’exposant est p :
1p
+ 7p + 14p + 20p = 2p + 5p
+ 16p + 19p
1 + 70 + 287
+ 590 = 5 + 35 + 376 + 532 = 948
Problème. Dans le tableau suivant, la somme des bases est 18 :
a) Trouvez
une identité comportant six nombres dont les trois nombres du premier
membre sont 180, 194 et 290.
b) Trouvez
une identité de sommes de carrés à partir de ces nombres.
c) Vérifiez
si l’identité demeure vraie quand on élève les termes au cube.
Bref, le
procédé peut produire un nombre incalculable d’identités. En même temps,
il est relativement facile à appliquer.
……………………….
Solutions.
a) On peut
écrire : 290 + 194 + 180 = 260 + 234 + 170 = 664
b) 12
+ 172 + 52 + 132 + 62 + 122
= 22 + 162 + 32 + 152 + 72
+ 112 = 664
L’identité en
ordre est :
12
+ 52 + 62 + 122 + 132 + 172
= 22 + 32 + 72 + 112 + 152+
162 = 664
c) L’identité
demeure vraie quand on élève au cube.
13
+ 53 + 63 + 123 + 133 + 173
= 23 + 33 + 73 + 113 + 153+
163 = 9180 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retour | Accueil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
#
4430
10 septembre 2018
Élucubrations sur huit chiffres
Nous allons étudier six situations où on compose quatre
nombres de deux chiffres avec les chiffres de 1 à 8 pris chacun une
seule fois.
Problème 1. Trouvez la plus petite somme.
Solution. On écrit les plus petits chiffres dans la colonne des
dizaines et les autres dans celle des unités. L’ordre dans lequel les
chiffres sont placés dans une colonne n’a pas d’importance.
On a : 15 + 26 + 37 + 48 = 126. La plus petite somme est 126.
Problème 2. Trouvez la plus grande somme.
Solution. On intervertit les chiffres de chaque colonne du tableau
précédent. On a : 51 + 62 + 73 + 84 = 270. La plus grande somme est 270.
Problème 3. Tous les nombres entre 126 et
270 peuvent-ils être des sommes ?
Solution. Non. La somme des chiffres de 1 à 8 est 36, un multiple
de 9. Or, dans une addition, si la somme des chiffres est un multiple de
9, le résultat est un multiple de 9. En conséquence, des sommes comme
127, 128, 129, 130, 131, 132, 133, 134 ne sont pas possibles. La somme
qui suit 126 est 135. Voici un exemple de disposition des chiffres :
Cela donne : 18 + 36 + 24 + 57 = 135.
Problème 4. Combien y a-t-il de sommes
possibles ?
Solution. Les sommes appartiennent à la suite 126, 135, 144, …,
261, 270. Pour trouver le nombre de sommes, on procède ainsi :
• On établit la différence entre la plus grande et la plus petite
somme.
• On divise par 9.
• On additionne 1.
On fait : (270 – 126)/9 + 1 = 17. Il y a 17 sommes possibles.
Problème 5. Comment trouver la nouvelle
somme si on remplace un chiffre d’une colonne par un chiffre d’une autre
colonne sans faire à nouveau la somme des quatre nombres ?
Solution. Intervertissons le 1 et le 4 du tableau précédent. La
dizaine passe de 1 à 4. Il y a augmentation de 30. L’unité passe de 4 à
1. Il y a diminution de 3. Cela fait, au total, une augmentation de 27.
Sachant que la somme du tableau est 135, on fait : 135 + 27 = 162. La
nouvelle somme est 162. Si le déplacement de chiffres amène une
diminution, on soustrait au lieu d’additionner.
Pour calculer l’augmentation ou la diminution, on peut procéder
autrement.
• On soustrait les deux chiffres déplacés.
• On multiplie par 9.
Dans le cas où l’unité passe de 4 à 1, on fait : 4 – 1 = 3 et 3 × 9
= 27.
Autre astuce. On peut tout simplement former deux nombres avec les
chiffres donnés et soustraire ces deux nombres. On fait : 41 – 14 = 27.
Problème 6. Trouvez quatre nombres de deux
chiffres (1 à 8) dont la somme est 225.
Solution. On commence par les unités.
• La somme des unités ne peut pas être 5, car la plus petite somme
de quatre chiffres est 10 : 1 + 2 + 3 + 4.
• La somme des unités peut être 15. Dans ce cas, la somme des
dizaines est 21, car la somme de tous les chiffres est 36. La somme des
quatre nombres est alors 225, car 210 + 15 = 225. On pourra avoir comme
solution : 31 + 52 + 64 + 78.
• La somme des unités peut être 25. Dans ce cas, la somme des
dizaines est 11, car la somme de tous les chiffres est 36. La somme des
quatre nombres est alors 135, car 110 + 25 = 135. La somme n’est pas
225.
• La somme des unités ne peut pas être 35, car la plus grande somme
de quatre chiffres est 26 : 5 + 6 + 7 + 8.
Appliquez vos connaissances en résolvant les quatre problèmes
suivants.
Problème 7. Trouvez quatre nombres de deux
chiffres (1 à 8) dont la somme est 171.
Problème 8. Trouvez quatre nombres de deux
chiffres (1 à 8) dont la somme est 207
Problème 9. Trouvez deux nombres de quatre
chiffres (1 à 8) dont la somme est 6543.
Problème 10. Trouvez trois nombres de deux
chiffres (1 à 6) dont la somme est 102. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retour | Accueil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
#
4410
19 juin 2018
Calendrier découpé
À première vue, on ne voit pas de lien entre le calendrier et les
carrés. Pourtant, il est possible de trouver des égalités de sommes de
carrés à partir du calendrier.
Commençons par délimiter une grille carrée 3 × 3 comme ci-après
dans une feuille de calendrier.
1. On peut obtenir une égalité respectivement de sommes de trois
carrés en prenant, dans la grille ci-après, les nombres dont les cases
sont bleues d’une part et rouges d’autre part. On élève au carré chacun
de ces nombres.
On peut écrire : 32 + 122 + 182 =
42 + 102 + 192 = 477. On constate que
seuls les nombres de la diagonale de droite ne sont pas utilisés. De
plus, 3 + 12 + 18 = 4 + 10 + 19 = 33.
2. Voici un autre cas :
On peut écrire : 42 + 122 + 172 =
52 + 102 + 182 = 449. On constate que
seuls les nombres de la diagonale de gauche ne sont pas utilisés. De
plus, 4 + 12 + 17 = 5 + 10 + 18 = 33.
3. On peut obtenir une égalité respectivement de sommes de quatre
carrés illustrés selon les couleurs. Les nombres soulignés apparaissent
deux fois dans le même membre de l’égalité :
On peut écrire : 32 + 52 + 112 +
112 = 42 + 42 + 102 + 122
= 276. On constate que seuls les nombres de la troisième ligne ne sont
pas utilisés. De plus, 3 + 5 + 11 + 11 = 4 + 4 + 10 + 12 = 30.
4. Voici un autre cas où les nombres soulignés apparaissent deux
fois dans le même membre de l’égalité :
On peut écrire : 32 + 52 + 182 +
182 = 42 + 42 + 172 + 192
= 682. On constate que seuls les nombres de la deuxième ligne ne sont
pas utilisés. De plus, 3 + 5 + 18 + 18 = 4 + 4 + 17 + 19 = 44.
5. Voici un autre cas :
On peut écrire : 102 + 122 + 182 +
182 = 112 + 112 + 172 + 192
= 892. On constate que seuls les nombres de la première ligne ne sont
pas utilisés. De plus, 10 + 12 + 18 + 18 = 11 + 11 + 17 + 19 = 58.
6. Voici un autre cas :
On peut écrire : 32 + 112 + 112 +
172 = 42 + 102 + 102 + 182
= 540. On constate que seuls les nombres de la troisième colonne ne sont
pas utilisés. De plus, 3 + 11 + 11 + 17 = 4 + 10 + 10 + 18 = 42.
7. Il existe d’autres cas. Sauriez-vous en trouver ?
Conclusion. Ce que nous avons affirmé est vrai pour toute grille
carrée 3 × 3
du calendrier. C’est aussi vrai pour toute autre grille 3 × 3
qui contient des nombres ayant la même différence dans chaque
ligne, puis dans chaque colonne. Cette différence peut être la même ou
pas des lignes aux colonnes. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retour | Accueil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
#
4390
7 juin 2018
Jeux de chiffres
Le chiffre 9 est riche en situations surprenantes. Par exemple, les
multiples consécutifs de 9 inférieurs à 9 sont 18, 27, 36, 45, 54, 63,
72, 81, 90. Dans la colonne des dizaines, on peut lire consécutivement
les chiffres de 1 à 9. Dans la colonne des unités, on peut lire ces
mêmes chiffres en ordre décroissant. De plus, la somme des chiffres de
chaque multiple est 9.
Arrêtons-nous à étudier des nombres de trois chiffres qui
contiennent chacun des chiffres de 1 à 9.
Problème 1. Trouvez la plus petite somme de
trois nombres de trois chiffres qui contiennent chacun des chiffres de 1
à 9.
Solution 1. On écrit les chiffres consécutifs de 1 à 9 ainsi :
On a : 147 + 258 + 369 = 774. La plus petite somme est 774. Dans
chaque colonne, on peut changer les chiffres de place sans changer la
somme. Par exemple, on pourrait avoir : 248 + 359 + 167 = 774.
Problème 2. Trouvez la plus grande somme.
Solution 2. On écrit les chiffres consécutifs de 1 à 9 ainsi :
On a : 741 + 852 + 963 = 2556. La plus grande somme est 2556. Comme
dans le cas précédent, dans chaque colonne, on peut changer les chiffres
de place sans changer la somme.
Problème 3. Les sommes 774 et 2556 sont
divisibles par 9. Montrez que toute autre somme est divisible par 9.
Solution 3. La somme des chiffres de 1 à 9 est 45. Or, 45 est
divisible par 9. Donc, toute somme est divisible par 9.
Problème 4. Soit trois nombres : 147 + 258 +
369 dont la somme est 774. Dans les mêmes conditions, trouvez trois
nombres dont la somme est immédiatement supérieure à 774.
Solution 4. D’après la proposition précédente, la prochaine somme
devrait être 783. En effet, après 774, le prochain nombre divisible par
9 est 783.
Pour y arriver, dans les trois nombres de départ, on choisit des
chiffres consécutifs étant l’un dans la colonne des dizaines et l’autre
dans la colonne des unités. On permute ces deux chiffres. Les deux
chiffres consécutifs sont 6 et 7. On les permute. On a donc : 146 + 258
+ 379 = 783.
En fait, dans la colonne des dizaines on a ajouté une dizaine, soit
10, et, dans la colonne des unités, on a retranché 1. Or, 10 – 1 = 9 :
ce qui est la différence entre les deux sommes.
Problème 5. Comment trouver un trio de nombres
dont la somme est, par exemple, 2052 ?
(Dans le problème 1, la somme des centaines est 6, la somme des
dizaines est 15, la somme des unités est 24. On a : 6 + 15 + 24 = 45.
C’est comme si on avait : 600 + 150 + 24 = 774. Par ailleurs, la somme
minimale dans chaque colonne est 6 et la somme maximale est 24.)
Revenons au problème. La somme des unités pourra être 12 ou 22.
Choisissons 12. La somme des dizaines pourra être 14 ou 24. Choisissons
14. On fait : 45 – 12 – 14 = 19. D’où, la somme des centaines est 19. En
distribuant les chiffres, on peut obtenir : 231 + 854 + 967 = 2052.
Problème 6. À votre tour, dans les mêmes conditions, trouvez trois nombres dont la somme est 999. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retour | Accueil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
# 4295
15 avril 2018
Un problème de cartes
Problème 1
©
©
©
§
§
§
§
ª
ª
ª
ª
ª
©
©
©
©
©
©
§
§
§
§
§
§
§
Combien y aura-t-il de symboles dans la 100e
ligne ?
Démarche
La première ligne contient 3 symboles, la deuxième ligne 4 symboles, la
troisième ligne 5 symboles. La différence entre le nombre de symboles et
le rang de la ligne est 2.
La 100e ligne contiendra 102 symboles.
Problème 2
Quels seront les symboles dans la 100e ligne ?
Démarche
Chaque symbole apparaît à toutes les trois lignes. On fait : 100
¸ 3 =
33 reste 1. Le reste correspond à la première ligne où on observe des
symboles de cœur.
On aura les symboles de
cœur dans la 100e ligne.
Problème 3
En tout, combien aura-t-on écrit de symboles de trèfle si la 100e
ligne est la dernière ?
Démarche
On construit un tableau qui donne le nombre de trèfles selon le rang de
chaque ligne visée.
Les trèfles apparaissent sur la deuxième ligne, la cinquième, la
huitième, etc. La dernière ligne qui contient du trèfle est la 98e
de la figure, car 98 ÷ 3 = 32 reste 2. Elle contient 100 trèfles. Il
s’agit d’additionner les nombres de la suite
4, 7, 10, 13, 16, …, 94, 97, 100.
On calcule le nombre de couples dont la somme est 104 (4 + 100, 7 +
97, 10 + 94,
etc.). Pour cela, on fait : 100 ÷ 3 = 33 reste 1. On conserve le
quotient. On compte 33 couples. La moyenne de chaque couple est 52. On
fait : 33
× 52 = 1716.
On aura écrit 1716 symboles de trèfle.
Problème 4
(à résoudre)
Dans quelle ligne atteindra-t-on le 100e cœur ? (Dans la 22e
ligne) |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retour | Accueil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
# 4225
13 mars 2018
Jeu
de Berloquin
Texte de Jean-Marc Gervais qui
fait suite à l’article #4075
Je vous écris à propos du jeu de Pierre Berloquin. Il fallait compléter un carré de 5 sur 5 avec les nombres entiers de 6 à 25 de telle façon que la somme soit égale à 65 sur chaque ligne, chaque colonne et chaque diagonale.
Voici le carré à compléter :
Voici la solution proposée par
l'auteur de ce jeu :
Je vous avais fait remarquer que,
dans les colonnes 3 et 5, il y avait 2 sommes égales : 11 + 15 = 26 et 9
+ 17 = 26 et que l'on pouvait ainsi trouver une autre solution.
Dans
Charleries/Propos Mathématiques, vous faites remarquer que, si on
additionne les nombres de la deuxième ligne avec les nombres
correspondants de la quatrième ligne, on obtient toujours la somme 26.
À partir de cette remarque, on
peut déjà trouver 6 solutions au problème (la solution proposée plus
cinq autres).
J'ai aussi remarqué qu'il y a deux
sommes égales dans la première et la cinquième ligne : 3 + 25 = 28 et 24
+ 4 = 28.
On peut donc permuter le 3 de la
première ligne avec le 24 de la cinquième, et aussi le 25 de la première
avec le 4 de la cinquième.
Comme 6 × 2 = 12, on peut donc
trouver 12 solutions (au moins). Les voici :
Y a-t-il d’autres solutions ? |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retour | Accueil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
# 4200
3 mars 2018
Truc pour poser des équations
Il arrive que
certains élèves aient peu de succès en algèbre. Quand arrive le temps de
résoudre des problèmes qui doivent être traduits en équations, ils sont
perdus. Ils ne savent pas comment s’y prendre.
Je vous donne
un truc qui permet de poser des équations. Il s’agit de supposer une
réponse possible et par la suite de traduire le tout en une équation en
remplaçant la réponse hypothétique par x.
Problème 1.
Érika et Fernande ont le même avoir. Érika dépense 30 $ et Fernande
75 $. Alors, le montant d’argent qui reste à Érika est le double de
celui de Fernande.
Combien chacune avait-elle ?
Démarche. On
suppose que chacune avait 100 $. On peut écrire :
100 – 30 = 70
(Érika)
100 – 75 = 25
(Fernande)
On devrait
avoir : (100 – 75) × 2 = (100 – 30).
Soit x
l’avoir de chacune. On remplace 100 par x dans la dernière égalité. On
aura :
(x – 75) × 2
= x – 30.
Une fois
l’équation résolue, on trouve que x = 120. Chacune avait 120 $.
Problème 2.
Une somme de 76 $ est composée de pièces de 2 $ et de pièces de 5
$. Le nombre de pièces de monnaie est 20.
Combien y en a-t-il de chaque espèce ?
Démarche. On
suppose qu’il y a 9 pièces de 2 $. On peut écrire :
9 × 2 = 18
(20 – 9) × 5
= 55
On devrait
avoir : 9 × 2 + (20 – 9) × 5 = 76.
Soit x le
nombre de pièces de 2 $. On remplace 9 par x. On aura :
x × 2 + (20 –
x) × 5 = 76
Une fois l’équation résolue, on
trouve que x = 8. Il y a 8 pièces de 2 $ et 12 pièces de 5 $. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Retour | Accueil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
# 4165
17 février 2018
Suites arithmétiques de degré 2
Une suite arithmétique de degré 1 est une suite de nombres dont chaque
terme diffère du précédent d’une quantité fixe appelée raison.
Ainsi, l’ensemble des nombres entiers consécutifs forme une suite
arithmétique de degré 1 dont la raison est 1. Par ailleurs, 2, 5, 8, 11,
14, … est aussi une suite arithmétique de degré 1 mais dont la raison
est 3. Le terme général d’une telle suite est an + b où n est le rang du
terme.
La raison d’une suite arithmétique de degré supérieur à l’unité n’est
pas une constante, mais les termes successifs d’une suite du degré
inférieur. Pour construire une suite arithmétique de degré 2, il faut un
premier terme et une suite arithmétique de degré 1. Par exemple, en
partant avec 4 et en utilisant la suite 2, 5, 8, 11, 14, ...
comme raison, on obtient la suite de degré 2 suivante : 4, 6, 11,
19, 30, 44, ...
Le terme général d’une suite arithmétique de degré 2 est an2
+ bn + c où n est le rang du terme. Pour trouver ce terme, il faut
notamment connaître les trois premiers termes. Nous vous donnons une
façon de trouver le ne terme d’une telle suite.
Soit les trois premiers termes 5, 7, 13. On écrit :
a + b + c = 5
4a + 2b + c = 7
9a + 3b + c = 13
En soustrayant la première équation de la deuxième, on obtient : 3a + b
= 2. En soustrayant la deuxième équation de la troisième, on obtient :
5a + b = 6. En soustrayant ces deux dernières équations, on obtient : 2a
= 4. D’où, a = 2. On remplace a par 2 dans une des dernières équations.
On obtient : b = –4. On remplace a et b par leur valeur respective dans
l’équation du début. On obtient : c = 7. Le terme général est 2n2
– 4n + 7.
On peut vérifier si le terme général est exact.
Si n = 1, on a : 2 – 4 + 7 = 5.
Si n = 2, on a : 8 – 8 + 7 = 7.
|