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Les charleries

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Charles-É. Jean

Propos mathématiques

# 4505          25 octobre 2018

Pyramides d’ordre 3

Une pyramide numérique est un ensemble de nombres disposés dans les cases d'un tableau de forme triangulaire de telle manière que chaque nombre d'une rangée supérieure est égal à la somme des deux nombres inférieurs adjacents. À moins de spécifications contraires, on considère seulement les entiers positifs. Voici un exemple de pyramide :

 

 

 

28

 

 

 

13

 

15

 

5

 

8

 

7

 

Cette pyramide est dite d’ordre 3 car elle contient trois cases à la base et trois rangées horizontales.

 

 

1. Sommet de la pyramide

Proposition 1. Dans une pyramide d’ordre 3, le sommet S est obtenu en additionnant la somme des termes extrêmes de la base et le double du terme central.

 

Soit A, B et C les nombres de la base dans cet ordre. En complétant la configuration, on trouve que le sommet est A + 2B + C.

 

Bref, S = (A + C) + 2B.

 

Problème. Trouvez le nombre du sommet dans une pyramide d’ordre 3 quand la somme des termes de la base est 20 et quand le terme central est 4 et ce, sans trouver les nombres des cases intermédiaires.

 

Solution. La somme des termes extrêmes de la base est 16. On écrit : S = (A + C) + 2B = 16 + 2 × 4 = 24. Le sommet est 24. Voici un exemple de configuration :

 

 

 

24

 

 

 

11

 

13

 

7

 

4

 

9

 

 

2. Différence du sommet et de la base

Proposition 2. Dans une pyramide d’ordre 3, la différence du sommet S et du total T des termes de la base est égale au terme central de la base.

 

On fait : (A + 2B + C) – (A + B + C) = B.

 

Bref, S – T = B.

 

Problème. Configurez une pyramide d’ordre 3 lorsque le total des termes de la base est 15 et le sommet est 22.

 

Solution. On fait : 22 – 15 = 7. D’où, A + C = 8. Voici un exemple de configuration :

 

 

 

22

 

 

 

12

 

10

 

5

 

7

 

3

 

 

3. Somme des termes

Proposition 3. Dans une pyramide d’ordre 3, la somme Σ de tous les termes est obtenue en additionnant 3 fois la somme des termes extrêmes de la base et cinq fois le terme central.

 

Soit A, B, C les nombres de la base dans cet ordre. On remplit toutes les cases. En additionnant tous les termes, on obtient 3A + 5B + 3C.

 

Bref, Σ = 3(A + C) + 5B.

 

Problème. Trouvez une configuration où la somme de tous les termes est 58.

 

Solution. On pose : 3(A + C) + 5B = 58. C’est une équation du premier degré à deux inconnues. Il y a trois possibilités.

1) Si A + C = 6, alors B = 8

2) Si A + C = 11, alors B = 5

3) Si A + C = 16, alors B = 2

 

Voici une configuration à partir de la dernière possibilité :

 

 

 

20

 

 

 

9

 

11

 

7

 

2

 

9

 

Problème. Trouvez une configuration où la somme des termes est 69 et dont le sommet est 24.

 

Solution. On écrit :

Σ = 3(A + C) + 5B = 69

S = (A + C) + 2B = 24

 

On résout le système d’équations. On trouve que B = 3 et A + C = 18. Voici une configuration :

 

 

 

24

 

 

 

11

 

13

 

8

 

3

 

10

 

 

4. Variations du sommet

Proposition 4. Soit trois entiers différents à la base. Le sommet varie selon l’ordre de disposition des termes à la base.

 

1er cas. Pour avoir le plus petit sommet, on place le plus petit entier dans la case centrale de la base et les deux autres dans les extrémités.

 

2e cas. Pour avoir le plus grand sommet, on place le plus grand entier dans la case centrale de la base et les deux autres dans les extrémités.

 

 

5. Sommet avec des entiers consécutifs

Proposition 5. Dans une pyramide d’ordre 3, lorsque la base contient trois entiers consécutifs dans l’ordre, le sommet S est égal à quatre fois le terme central de la base.

 

À la base, on écrit successivement A, A + 1, A + 2. On remplit toutes les cases. Au sommet, on trouve 4A + 4.

 

Bref, S = 4(A + 1).

 

Voici un exemple de configuration dans lequel A = 5 :

 

 

 

24

 

 

 

11

 

13

 

5

 

6

 

7

 

 

6. Plus petit sommet avec des entiers consécutifs

Proposition 6. Dans une pyramide d’ordre 3 où A est le plus petit terme, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le désordre, le plus petit sommet est 4A + 3.

 

 

7. Plus grand sommet avec des entiers consécutifs

Proposition 7. Dans une pyramide d’ordre 3 où A est le plus petit terme, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le désordre, le plus grand sommet est 4A + 5.

 

Problème. Construisez une pyramide formée de trois entiers consécutifs dans le désordre à la base et dont le plus grand sommet est 65.

 

Solution. Soit A le plus petit terme, le plus grand sommet est 4A + 5. On écrit : 4A + 5 = 65. D’où, A = 15 et A + 2 = 17. Une configuration est :

 

 

 

65

 

 

 

32

 

33

 

15

 

17

 

16

 

Voici un tableau qui illustre certaines propositions lorsque la base contient des entiers consécutifs dans l’ordre ou dans le désordre :

 

Plus petit entier

1

2

3

4

5

6

7

8

Somme à la base

6

9

12

15

18

21

24

27

Sommet (en ordre)

8

12

16

20

24

28

32

36

Sommet minimum

7

11

15

19

23

27

31

35

Sommet maximum

9

13

17

21

25

29

33

37

 

 

8. Somme des termes avec des entiers consécutifs

Proposition 8. Dans une pyramide d’ordre 3, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans l’ordre, la somme de tous les termes est égale à 11 fois le terme du centre.

 

D’après la proposition 3, Σ = 3(A + C) + 5B. À la base, on a successivement A, A + 1, A + 2. On peut écrire : Σ = 3(A + A + 2) + 5(A + 1) = 11A + 11.

 

Bref, Σ = 11(A + 1).

 

Par exemple, on suppose que A = 6. On peut écrire : Σ = 11(A + 1) = 77. Voici une configuration dans laquelle la somme de tous les termes est 77 :

 

 

 

28

 

 

 

13

 

15

 

6

 

7

 

8

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# 4520          3 novembre 2018

Pyramides d’ordre 4

Une pyramide numérique est un ensemble de nombres disposés dans les cases d'un tableau de forme triangulaire, de telle manière que chaque nombre d'une rangée supérieure est égal à la somme des deux nombres inférieurs adjacents. À moins de spécifications contraires, on considère seulement les entiers positifs. Voici un exemple de pyramide :

 

 

 

 

48

 

 

 

 

 

25

 

23

 

 

 

13

 

12

 

11

 

5

 

8

 

4

 

7

 

Cette pyramide est dite d’ordre 4 car elle contient quatre cases à la base et quatre rangées horizontales.

 

 

1. Sommet de la pyramide

Proposition 1. Dans une pyramide d’ordre 4, le sommet S est obtenu en additionnant la somme des termes extrêmes de la base et le triple de la somme des deux termes centraux.

 

Soit A, B, C, D les nombres de la base dans cet ordre. En complétant la configuration, on trouve que le sommet est A + 3B + 3C + D.

 

Bref, S = (A + D) + 3(B + C).

 

Problème. Trouvez le nombre du sommet dans une pyramide d’ordre 4 quand la somme des termes de la base est 27 et que la somme des deux termes centraux est 12, sans trouver les nombres des cases intermédiaires.

 

Solution. La somme des deux termes extrêmes de la base est 15. On écrit : (A + D) + 3(B + C) = 15 + 3 × 12 = 51. Voici un exemple de configuration :

 

 

 

 

51

 

 

 

 

 

26

 

25

 

 

 

14

 

12

 

13

 

6

 

8

 

4

 

9

 

Pour avoir toujours le même sommet, il faut que la somme des termes extrêmes soit 15 et que la somme des deux termes centraux soit 12. Voici une autre configuration :

 

 

 

 

51

 

 

 

 

 

21

 

30

 

 

 

9

 

12

 

18

 

4

 

5

 

7

 

11

 

 

2. Différence du sommet et de la base

Proposition 2. Dans une pyramide d’ordre 4, la différence du sommet S et du total T de la base est égale à deux fois la somme des deux termes centraux de la base.

 

On fait : (A + 3B + 3C + D) – (A + B + C + D) = 2B + 2C.

 

Bref, S – T = 2(B + C).

 

Problème. Configurez une pyramide d’ordre 4 lorsque la somme des termes de la base est 15 et que le sommet est 27.

 

Solution. On applique la formule précédente. On fait : 27 – 15 = 2(B + C). D’où, B + C = 6. On commence alors par remplir les deux cases centrales de la base avec une somme de 6. Puis, on complète les deux autres cases avec une somme de 9. Voici un exemple de configuration :

 

 

 

 

27

 

 

 

 

 

11

 

16

 

 

 

5

 

6

 

10

 

3

 

2

 

4

 

6

 

 

3. Somme des termes

Proposition 3. Dans une pyramide d’ordre 4, la somme Σ de tous les termes est obtenue en additionnant 4 fois la somme des deux termes extrêmes de la base et 9 fois la somme des deux termes centraux.

 

Soit A, B, C, D les nombres de la base dans cet ordre. On remplit toutes les cases. En additionnant tous les termes, on obtient 4A + 9B + 9C + 4D.

 

Bref, Σ = 4(A + D) + 9(B + C).

 

Problème. Trouvez une configuration où la somme de tous les termes est 101.

 

Solution. On pose : 4(A + D) + 9(B + C) = 101. C’est une équation du premier degré à deux inconnues. Il y a deux possibilités.

1) Si A + D = 5, alors B + C = 9

2) Si A + D = 14, alors B + C = 5

 

Voici une configuration à partir de la deuxième possibilité :

 

 

 

 

29

 

 

 

 

 

15

 

14

 

 

 

10

 

5

 

9

 

8

 

2

 

3

 

6

 

Problème. Trouvez une configuration où la somme des termes est 100 et dont le sommet est 31.

 

Solution. On écrit :

4(A + D) + 9(B + C) = 100 (somme des termes)

(A + D) + 3(B + C) = 31 (sommet)

 

On résout le système d’équations. On trouve que A + D = 7 et que B + C = 8. Voici une configuration :

 

 

 

 

31

 

 

 

 

 

13

 

18

 

 

 

5

 

8

 

10

 

3

 

2

 

6

 

4

 

 

4. Variations du sommet

Proposition 4. Soit quatre entiers différents à la base. Le sommet varie selon l’ordre des termes à la base.

 

1er cas. Pour avoir le plus petit sommet, on place les deux plus petits entiers dans les deux cases centrales et les deux autres dans les extrémités.

 

2e cas. Pour avoir le plus grand sommet, on place les deux plus grands entiers dans les deux cases centrales et les deux autres dans les extrémités.

 

 

5. Sommet avec des entiers consécutifs

Proposition 5. Dans une pyramide d’ordre 4, lorsque la base contient quatre entiers consécutifs dans l’ordre, le sommet S est égal à quatre fois la somme du double du plus petit entier et de 3.

 

À la base, on écrit successivement A, A + 1, A + 2, A + 3. On remplit toutes les cases. Au sommet, on trouve 8A + 12 qui est égal à 4(2A + 3).

 

Bref, S = 4(2A + 3) où 2A + 3 est la somme des deux termes extrêmes ou des deux termes centraux.

 

Voici un exemple de configuration dans lequel A = 4 :

 

 

 

 

44

 

 

 

 

 

20

 

24

 

 

 

9

 

11

 

13

 

4

 

5

 

6

 

7

 

Démonstration. Montrez que, dans une pyramide d’ordre 4, lorsque la base contient quatre entiers consécutifs dans l’ordre, le sommet S est égal à deux fois le total T des termes de la base.

 

 

6. Plus petit sommet avec des entiers consécutifs

Proposition 6. Dans une pyramide d’ordre 4 où A est le plus petit terme, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le désordre, le plus petit sommet est 8(A + 1).

 

 

7. Plus grand sommet avec des entiers consécutifs

Proposition 7. Dans une pyramide d’ordre 4 où A est le plus petit terme, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le désordre, le plus grand sommet est 8(A + 2).

 

Problème. Construisez une pyramide formée de quatre entiers consécutifs dans le désordre à la base dont le plus grand sommet est 72.

 

Solution. Soit A le plus petit terme, le plus grand sommet est 8(A + 2). On écrit : 8(A + 2) = 72. D’où, A = 7. Une configuration est :

 

 

 

 

72

 

 

 

 

 

35

 

37

 

 

 

16

 

19

 

18

 

7

 

9

 

10

 

8

 

Voici un tableau qui illustre certaines propositions lorsque la base contient des entiers consécutifs dans l’ordre ou dans le désordre :

 

Plus petit entier

1

2

3

4

5

6

7

8

Somme à la base

10

14

18

22

26

30

34

38

Sommet (en ordre)

20

28

36

44

52

60

68

76

Sommet minimum

16

24

32

40

48

56

64

72

Sommet maximum

24

32

40

48

56

64

72

80

 

 

8. Somme des termes avec des entiers consécutifs

Proposition 8. Dans une pyramide d’ordre 4, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans l’ordre, la somme de tous les termes est égale à 13 fois la somme du double du plus petit entier et de 3.

 

D’après la proposition 3, Σ = 4(A + D) + 9(B + C). À la base, on a successivement A, A + 1, A + 2, A + 3. On peut écrire : Σ = 4(A + A + 3) + 9(A + 1 + A + 2) = 26A + 39.

 

Bref, Σ = 13(2A + 3).

 

Par exemple, on suppose que A = 4. On peut écrire : Σ = 13(2A + 3) = 143. Voici une configuration dans laquelle la somme de tous les termes est 143 :

 

 

 

 

44

 

 

 

 

 

20

 

24

 

 

 

9

 

11

 

13

 

4

 

5

 

6

 

7

 

Démonstration. Montrez que, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans l’ordre, la somme Σ de tous les termes est égale à 6,5 fois le total T des termes de la base.

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# 4545          18 novembre 2018

Pyramides d’ordre 5

Une pyramide numérique est un ensemble de nombres disposés dans les cases d'un tableau de forme triangulaire de telle manière que chaque nombre d'une rangée supérieure est égal à la somme des deux nombres inférieurs adjacents. À moins de spécifications contraires, on considère seulement les entiers positifs. Voici un exemple de pyramide :

 

 

 

 

 

76

 

 

 

 

 

 

 

32

 

44

 

 

 

 

 

13

 

19

 

25

 

 

 

5

 

8

 

11

 

14

 

2

 

3

 

5

 

6

 

8

 

Cette pyramide est dite d’ordre 5 car elle contient cinq cases à la base et cinq rangées horizontales.

 

 

1. Sommet de la pyramide

Proposition 1. Dans une pyramide d’ordre 5, le sommet S est obtenu en additionnant la somme des termes extrêmes de la base, le quadruple de la somme des deux termes voisins et le sextuple du terme central.

 

Soit A, B, C, D, E les nombres de la base dans cet ordre. En complétant la configuration, on obtient comme sommet A + 4B + 6C + 4D + E.

 

Bref, S = (A + E) + 4(B + D) + 6C.

 

Problème 1. Quel est le sommet dans cette configuration ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15

 

 

 

25

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5

 

B

 

4

 

D

 

9

 

Solution. On peut écrire :

 

 

 

2B + 9

 

 

 

5 + B

 

B + 4

 

5

 

B

 

4

 

On voit que 2B + 9 = 15. D’où, B = 3. On procède de la même façon pour trouver la valeur de D. On écrit : 2D + 13 = 25. D’où, D = 6.

 

On remplace les lettres par leur valeur dans (A + E) + 4(B + D) + 6C. Le sommet est 74.

 

 

2. Différence du sommet et de la base

Proposition 2. Dans une pyramide d’ordre 5, la différence du sommet S et du total T de la base est obtenue en additionnant le triple de la somme des termes voisins des extrémités et le quintuple du terme central.

 

On fait : (A + 4B + 6C + 4D + E) – (A + B + C + D + E) = 3B + 5C + 3D.

 

Bref, S – T = 3(B + D) + 5C.

 

Problème. Configurez une pyramide d’ordre 5 lorsque la somme des termes de la base est 22 et le sommet est 67.

 

Solution. On fait : 67 – 22 = 3(B + D) + 5C. C’est une équation du premier degré à deux inconnues. Il y a deux possibilités.

1) Si C = 3, B + D = 10.

2) Si C = 6, B + D = 5.

 

Choisissons la dernière hypothèse. Comme la somme de la base est 22, A + E = 11. Avec ces données, on peut établir la configuration suivante.

 

 

 

 

 

67

 

 

 

 

 

 

 

31

 

36

 

 

 

 

 

14

 

17

 

19

 

 

 

6

 

8

 

9

 

10

 

4

 

2

 

6

 

3

 

7

 

 

3. Somme des termes

Proposition 3. Dans une pyramide d’ordre 5, la somme Σ de tous les termes est obtenue en additionnant 5 fois la somme des termes extrêmes de la base, 14 fois la somme des termes voisins des extrêmes et 19 fois le terme du milieu.

 

Soit A, B, C, D, E les nombres de la base dans cet ordre. On remplit toutes les cases. En additionnant tous les termes, on obtient Σ = 5A + 14B + 19C + 14D + 5E.  

 

Bref, Σ = 5(A + E) + 14(B + D) + 19C.

 

Problème. Trouvez une configuration dans laquelle la somme des termes est 271, A + E = 10 et B + D = 9.

 

Solution. Dans l’équation 5(A + E) + 14(B + D) + 19C = 271, on remplace (A + E) et (B + D) par leur valeur. On obtient : C = 5. Il existe plusieurs configurations. Pour en trouver une, il s’agit de donner des valeurs aux lettres dont les sommes sont données. La somme des termes sera toujours 271. Voici un exemple de configuration :

 

 

 

 

 

76

 

 

 

 

 

 

 

42

 

34

 

 

 

 

 

23

 

19

 

15

 

 

 

11

 

12

 

7

 

8

 

4

 

7

 

5

 

2

 

6

 

 

4. Variations du sommet

Proposition 4. Soit cinq entiers différents à la base. Le sommet varie selon l’ordre de disposition des termes à la base.

 

1er cas. Pour avoir le plus petit sommet, on place le plus petit entier dans la case centrale, les deux entiers suivants dans les cases adjacentes et les deux derniers entiers dans les extrémités.

 

2e cas. Pour avoir le plus grand sommet, on place le plus grand entier dans la case centrale, les deux entiers suivants dans les cases adjacentes et les deux derniers entiers dans les extrémités.

 

 

5. Sommet avec des entiers consécutifs

Proposition 5. Dans une pyramide d’ordre 5, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans l’ordre, le sommet S est égal à 16 fois la somme du plus petit terme et de 2.

 

À la base, on écrit successivement A, A + 1, A + 2, A + 3, A + 4. On remplit toutes les cases. Au sommet, on trouve 16A + 32.

 

Bref, S = 16(A + 2).

 

 

6. Plus petit sommet avec des entiers consécutifs

Proposition 6. Dans une pyramide d’ordre 5 où A est le plus petit terme, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le désordre, le plus petit sommet est (16A + 19).

 

 

7. Plus grand sommet avec des entiers consécutifs

Proposition 7. Dans une pyramide d’ordre 5 où A est le plus petit terme, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le désordre, le plus grand sommet est (16A + 45).

 

Le tableau suivant illustre les dernières propositions.

 

Plus petit entier

1

2

3

4

5

6

7

8

Somme à la base

15

20

25

30

35

40

45

50

Sommet (en ordre)

48

64

80

96

112

128

144

160

Sommet minimum

35

51

67

83

99

115

131

147

Sommet maximum

61

77

93

109

125

141

157

173

 

Problème. Trouvez une configuration dans laquelle on place à la base cinq entiers consécutifs, mais pas nécessairement dans l’ordre et dans laquelle le sommet est 95.

 

Solution. En se basant sur la proposition 6, on fait : 16A + 19 = 95. D’où, A = 4,75. Si A = 4, le plus petit sommet est 83 et le plus grand est 109. Les termes de la base sont 4, 5, 6, 7 et 8. D’où, la somme des termes de la base est 30. On écrit :

 

A + 4B + 6C + 4D + E = 95

A + B + C + D + E = 30

En soustrayant les deux équations, on obtient 3B + 5C + 3D = 65, soit 3(B + D) + 5C = 65.

 

La plus petite valeur possible de C est 4. Si C = 4, alors B + D = 15. On place 4 au centre. La combinaison de deux nombres dont la somme est 15 est (7, 8). On place 7 et 8 autour du centre, puis on complète avec 5 et 6 dans les extrémités. On peut obtenir le tableau suivant.

 

 

 

 

 

95

 

 

 

 

 

 

 

46

 

49

 

 

 

 

 

23

 

23

 

26

 

 

 

12

 

11

 

12

 

14

 

5

 

7

 

4

 

8

 

6

 

 

8. Somme des termes avec des entiers consécutifs

Proposition 8. Dans une pyramide d’ordre 5, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans l’ordre, la somme de tous les termes est égale à 57 fois la somme du plus petit entier et de 2.

 

D’après la proposition 3, Σ = 5(A + E) + 14(B + D) + 19C. À la base, on a successivement A, A + 1, A + 2, A + 3, A + 4. On peut écrire : Σ = 5(A + A + 4) + 14(A + 1 + A + 3) + 19(A + 2) = 57A + 114.

 

Bref, Σ = 57(A + 2).

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# 4565          30 novembre 2018

Pyramides d’ordre 6

Une pyramide numérique est un ensemble de nombres disposés dans les cases d'un tableau de forme triangulaire, de telle manière que chaque nombre d'une rangée supérieure est égal à la somme des deux nombres inférieurs adjacents. À moins de spécifications contraires, on considère seulement les entiers positifs. Voici un exemple de pyramide :

 

 

 

 

 

 

99

 

 

 

 

 

 

 

 

 

53

 

46

 

 

 

 

 

 

 

30

 

23

 

23

 

 

 

 

 

16

 

14

 

9

 

14

 

 

 

7

 

9

 

5

 

4

 

10

 

2

 

5

 

4

 

1

 

3

 

7

 

Cette pyramide est dite d’ordre 6 car elle contient six cases à la base et six rangées horizontales.

 

 

1. Sommet de la pyramide

Proposition 1. Dans une pyramide d’ordre 6, le sommet S est obtenu en additionnant la somme des termes extrêmes de la base, cinq fois la somme des deux termes voisins des extrémités et 10 fois la somme des deux termes centraux.

 

Soit A, B, C, D, E, F les nombres de la base dans cet ordre. En complétant la configuration, on trouve que le sommet est A + 5B + 10C + 10D + 5E + F.

 

Bref, S = (A + F) + 5(B + E) + 10(C + D).

 

Appliquons cette formule, pour vérifier le sommet dans la figure précédente. On a : (2 + 7) + 5(5 + 3) + 10(4 + 1) = 9 + 40 + 50 = 99. Le sommet est bien 99.

 

Problème. Dans cette configuration, trouvez le sommet sans faire tous les calculs intermédiaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21

 

 

 

8

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7

 

B

 

2

 

D

 

4

 

9

 

Solution. On commence par trouver les entiers manquants de la base. On recherche la valeur de B en construisant ce tableau.

 

 

 

2B + 9

 

 

 

7 + B

 

B + 2

 

7

 

B

 

2

 

Comme 2B + 9 = 21, alors B = 6. En procédant de la même façon, on trouve que D = 1.

 

Le sommet est (A + F) + 5(B + E) + 10(C + D). On applique cette formule : (7 + 9) + 5(6 + 4) + 10(2 + 1) = 16 + 50 + 30 = 96. Voici la configuration :

 

 

 

 

 

 

96

 

 

 

 

 

 

 

 

 

51

 

45

 

 

 

 

 

 

 

32

 

19

 

26

 

 

 

 

 

21

 

11

 

8

 

18

 

 

 

13

 

8

 

3

 

5

 

13

 

7

 

6

 

2

 

1

 

4

 

9

 

 

2. Différence du sommet et de la base

Proposition 2. Dans une pyramide d’ordre 6, la différence du sommet S et du total T de la base est obtenue en additionnant quatre fois la somme des termes voisins des extrémités de la base et neuf fois la somme des termes centraux.

 

On fait (A + 5B + 10C + 10D + 5E + F) – (A + B + C + D + E) = 4B + 9C + 9D + 4E.

 

Bref, S – T = 4(B + E) + 9(C + D).

 

 

3. Somme des termes

Proposition 3. Dans une pyramide d’ordre 6, la somme Σ de tous les termes est obtenue en additionnant 6 fois la somme des termes extrêmes de la base, 20 fois la somme des termes voisins des extrêmes et 34 fois la somme des deux termes du milieu.

 

Soit A, B, C, D, E, F les nombres de la base dans cet ordre. On remplit toutes les cases. En additionnant tous les termes, on obtient 6A + 20B + 34C + 34D + 20E + 6F.

 

Bref, Σ = 6(A + F) + 20(B + E) + 34(C + D).

 

Problème. Sans faire toutes les additions au long, trouvez la somme de tous les termes de la pyramide du point 1.

 

Solution. On fait : 6(7 + 9) + 20(6 + 4) + 34(2 + 1) = 96 + 200 + 102 = 398.

 

Problème. Complétez la configuration suivante pour que la somme de tous les termes soit 348.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A

 

4

 

3

 

2

 

1

 

F

 

Solution. Dans l’équation : 6(A + F) + 20(B + E) + 34(C + D) = 348, on remplace (B + E) et (C + D) par leur valeur. On obtient : A + F = 13. Il existe plusieurs configurations. Pour en trouver une, il s’agit de donner des valeurs arbitraires à A et à F où A + F = 13. La somme des termes sera toujours 348. Voici un exemple de configuration :

 

 

 

 

 

 

88

 

 

 

 

 

 

 

 

 

50

 

38

 

 

 

 

 

 

 

30

 

20

 

18

 

 

 

 

 

18

 

12

 

8

 

10

 

 

 

11

 

7

 

5

 

3

 

7

 

7

 

4

 

3

 

2

 

1

 

6

 

 

4. Variations du sommet

Proposition 4. Soit six entiers différents à la base. Le sommet varie selon l’ordre de disposition des termes à la base.

 

1er cas. Pour avoir le plus petit sommet, on place les deux plus petits entiers dans les deux cases centrales, les deux entiers suivants dans les cases adjacentes et les deux derniers entiers dans les extrémités.

 

2e cas. Pour avoir le plus grand sommet, on place les deux plus grands entiers dans les deux cases centrales, les deux entiers suivants dans les cases adjacentes et les deux derniers entiers dans les extrémités.

 

 

5. Sommet avec des entiers consécutifs

Proposition 5. Dans une pyramide d’ordre 6, lorsque la base contient six entiers consécutifs dans l’ordre, le sommet S est égal à 16 fois la somme du double du plus petit et de 5.

 

À la base, on écrit dans l’ordre A, A + 1, A + 2, A + 3, A + 4, A + 5. On remplit toutes les cases. Au sommet, on trouve 32A + 60.

 

Bref, S = 16(2A + 5). Par exemple, si A = 3, alors S = 176.

 

 

6. Plus petit sommet avec des entiers consécutifs

Proposition 6. Dans une pyramide d’ordre 6 où A est le plus petit terme, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le désordre, le plus petit sommet est 4(8A + 11).

 

 

7. Plus grand sommet avec des entiers consécutifs

Proposition 7. Dans une pyramide d’ordre 6 où A est le plus petit terme, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans le désordre, le plus grand sommet est 4(8A + 29).

 

 

8. Somme des termes avec des entiers consécutifs

Proposition 8. Dans une pyramide d’ordre 6, lorsque la base contient des entiers consécutifs dans l’ordre, la somme de tous les termes est égale à 16 fois la somme du double du plus petit et de 5.

 

D’après la proposition 3, Σ = 6(A + F) + 20(B + E) + 34(C + D). À la base, on a successivement A, A + 1, A + 2, A + 3, A + 4, A + 5. On peut écrire : Σ = 6(A + A + 5) + 20(A + 1 + A + 4) + 34(A + 2 + A + 3) = 120A + 300.

 

Bref, Σ = 60(2A + 5).

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# 4480          10 octobre 2018

Un triangle magique

Sur les côtés de ce triangle, on doit placer les nombres de 1 à 9 dans les cases jaunes pour que la somme soit identique sur chacun des côtés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les sommes possibles des côtés varient de 17 à 23. En effet, la somme des nombres de 1 à 9 est 45. Les nombres sur chacun des sommets doivent être comptés deux fois pour établir la somme. Les plus petits éléments aux sommets sont possiblement 1, 2 et 3, soit une somme de 6. On fait : 45 + 6 = 51 et 51 ÷ 3 = 17. La plus petite somme possible sur les côtés est 17.

 

Les plus grands éléments aux sommets sont possiblement 7, 8 et 9, soit une somme de 24. On fait : 45 + 24 = 69 et 69 ÷ 3 = 23. La plus grande somme possible sur les côtés est 23.

 

Faisons l’étude de quelques cas afin de trouver des solutions.

 

1. Une somme de 17

On place 1, 2 et 3 dans les sommets. Les couples (1, 3), (3, 2) et (2, 1) se retrouvent respectivement chacun sur un côté. Le manque sur chaque côté est de 13, 12 et 14. Cela correspond aux paires (6, 7), (4, 8) et (5, 9). On remplit la figure avec ces données.

 

 

 

 

1

 

 

 

 

 

5

 

6

 

 

 

9

 

 

 

7

 

2

 

4

 

8

 

3

 

Une deuxième solution peut être trouvée.

 

 

 

 

1

 

 

 

 

 

6

 

4

 

 

 

8

 

 

 

9

 

2

 

5

 

7

 

3

 

2. Une somme de 18

La somme des sommets devra être 9. Il y a trois possibilités pour les sommets : (1, 2, 6), (1, 3, 5), (2, 3, 4).

 

a) La possibilité est (1, 2, 6)

Il manque sur les côtés 15, 10 et 11. Les nombres qui restent sont : 3, 4, 5, 7, 8, 9. On ne peut pas former tous les couples. Il n’y a pas de solution dans ce cas.

 

b) La possibilité est (1, 3, 5)

Il manque sur les côtés 14, 10 et 12. Les nombres qui restent sont : 2, 4, 6, 7, 8, 9. On ne peut pas former tous les couples. Il n’y a pas de solution dans ce cas.

 

c) La possibilité est (2, 3, 4)

Il manque sur les côtés 13, 11 et 12. Les nombres qui restent sont : 1, 5, 6, 7, 8, 9. On ne peut pas former tous les couples. Il n’y a pas de solution dans ce cas.

 

3. Une somme de 19

La somme des sommets doit être 12. Il y a sept possibilités pour les sommets : (1, 2, 9), (1, 3, 8), (1, 4, 7), (1, 5, 6), (2, 3, 7), (2, 4, 6) et (3, 4, 5). Il y a deux solutions lorsque les sommets sont 1, 4 et 7.

 

 

 

 

1

 

 

 

 

 

 

 

1

 

 

 

 

 

3

 

5

 

 

 

 

 

2

 

6

 

 

 

8

 

 

 

9

 

 

 

9

 

 

 

8

 

7

 

2

 

6

 

4

 

7

 

3

 

5

 

4

 

Nous vous laissons le soin de trouver d’autres solutions.

 

4. Une somme de 20

Nous vous donnons une solution quand les sommets sont 3, 5 et 7.

 

 

 

 

3

 

 

 

 

 

1

 

4

 

 

 

9

 

 

 

8

 

7

 

2

 

6

 

5

 

5. Une somme de 21

La somme des sommets doit être 18. On a le même nombre de solutions que pour la somme 19. Pour les trouver, de 10, on soustrait chacun des éléments. On appelle cela une figure complémentaire. Voici le triangle complémentaire de la première solution de la somme 19 :

 

 

 

 

9

 

 

 

 

 

7

 

5

 

 

 

2

 

 

 

1

 

3

 

8

 

4

 

6

 

 

6. Une somme de 22

La somme des sommets doit être 21. Comme il n’y a pas de solution pour la somme 18, il n’y en a pas pour la somme 22.

 

 

7. Une somme de 23

La somme sur les sommets doit être 24. On a le même nombre de solutions que pour la somme 17. Pour les trouver, de 10, on soustrait chacun des éléments. Voici le triangle complémentaire de la première solution de la somme 17 :

 

 

 

 

9

 

 

 

 

 

5

 

4

 

 

 

1

 

 

 

3

 

8

 

6

 

2

 

7

 

Vous pouvez trouver d’autres solutions.

 

Problème 1. On décide de placer les nombres impairs de 1 à 17. Combien y a-t-il de sommes possibles ?

 

Problème 2. On décide de placer les nombres de la suite 1, 4, 7, 10, 13, 16, 19, 22, 25. Trouvez au moins une configuration.

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# 4450          22 septembre 2018

Des carrés à profusion

Dans cet article, nous allons indiquer un procédé pour trouver des identités de carrés à partir d’un tableau.

 

On commence par établir la somme de deux carrés dont la somme des bases est un nombre donné. Par exemple, on choisit 21 comme somme des bases.

 

12 + 202 = 401

22 + 192 = 365

32 + 182 = 333

42 + 172 = 305

52 + 162 = 281

62 + 152 = 261

72 + 142 = 245

82 + 132 = 233

92 + 122 = 225

102 + 112 = 221

 

On recherche une identité dans laquelle les sommes du tableau apparaissent. Par exemple, on peut écrire : 401 + 245 = 365 + 281 = 646.

 

On remplace chaque nombre par sa valeur puisée dans le tableau, soit la somme de deux carrés :

12 + 202 + 72 + 142 = 22 + 192 + 52 + 162 = 646

 

On remet les termes de l’identité en ordre :

12 + 72 + 142 + 202 = 22 + 52 + 162 + 192 (A)

 

Les identités continuent d’exister dans les cas suivants.

• Lorsqu’on biffe l’exposant dans l’identité A. On a :

1 + 7 + 14 + 20 = 2 + 5 + 16 + 19 = 42

 

• Lorsque l’exposant est 3 au lieu de 2 dans l’identité A. On a :

13 + 73 + 143 + 203 = 23 + 53 + 163 + 193 = 11 088 (B)

 

• Lorsqu’on additionne un nombre à chaque terme de l’identité A. Voici un exemple où on additionne 1 :

22 + 82 + 152 + 212 = 32 + 62 + 172 + 202 = 734

 

• Lorsqu’on additionne un nombre à chaque terme de l’identité B. Voici un exemple où on additionne 2 :

33 + 93 + 163 + 223 = 43 + 73 + 183 + 213 = 15 500

 

On peut aussi trouver des identités avec les nombres polygonaux (triangulaire, pentagonal, hexagonal, heptagonal, etc.). Soit ∆ l’exposant d’un nombre triangulaire tel que 9 = 45. On peut lire : le triangulaire de 9 est 45. Voici un exemple avec les triangulaires où dans l’identité A on remplace l’exposant 2 par l’exposant ∆ :

1 + 7 + 14 + 20 = 2 + 5 + 16 + 19

1 + 28 + 105 + 210 = 3 + 15 + 136 + 190 = 344

 

 Voici un exemple avec les pentagonaux où on admet que l’exposant est p :

1p + 7p + 14p + 20p = 2p + 5p + 16p + 19p

1 + 70 + 287 + 590 = 5 + 35 + 376 + 532 = 948

 

Problème. Dans le tableau suivant, la somme des bases est 18 :

 

12 + 172 = 290

22 + 162 = 260

32 + 152 = 234

42 + 142 = 212

52 + 132 = 194

62 + 122 = 180

72 + 112 = 170

82 + 102 = 164

 

a) Trouvez une identité comportant six nombres dont les trois nombres du premier membre sont 180, 194 et 290.

 

b) Trouvez une identité de sommes de carrés à partir de ces nombres.

 

c) Vérifiez si l’identité demeure vraie quand on élève les termes au cube.

 

Bref, le procédé peut produire un nombre incalculable d’identités. En même temps, il est relativement facile à appliquer.

 

……………………….

Solutions.

a) On peut écrire : 290 + 194 + 180 = 260 + 234 + 170 = 664

 

b) 12 + 172 + 52 + 132 + 62 + 122 = 22 + 162 + 32 + 152 + 72 + 112 = 664

 

L’identité en ordre est :

12 + 52 + 62 + 122 + 132 + 172 = 22 + 32 + 72 + 112 + 152+ 162 = 664

 

c) L’identité demeure vraie quand on élève au cube.

13 + 53 + 63 + 123 + 133 + 173 = 23 + 33 + 73 + 113 + 153+ 163 = 9180

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# 4430          10 septembre 2018

Élucubrations sur huit chiffres

Nous allons étudier six situations où on compose quatre nombres de deux chiffres avec les chiffres de 1 à 8 pris chacun une seule fois.

 

Problème 1. Trouvez la plus petite somme.

 

Solution. On écrit les plus petits chiffres dans la colonne des dizaines et les autres dans celle des unités. L’ordre dans lequel les chiffres sont placés dans une colonne n’a pas d’importance.

 

1

5

2

6

3

7

4

8

 

On a : 15 + 26 + 37 + 48 = 126. La plus petite somme est 126.

 

 

Problème 2. Trouvez la plus grande somme.

 

Solution. On intervertit les chiffres de chaque colonne du tableau précédent. On a : 51 + 62 + 73 + 84 = 270. La plus grande somme est 270.

 

 

Problème 3. Tous les nombres entre 126 et 270 peuvent-ils être des sommes ?

 

Solution. Non. La somme des chiffres de 1 à 8 est 36, un multiple de 9. Or, dans une addition, si la somme des chiffres est un multiple de 9, le résultat est un multiple de 9. En conséquence, des sommes comme 127, 128, 129, 130, 131, 132, 133, 134 ne sont pas possibles. La somme qui suit 126 est 135. Voici un exemple de disposition des chiffres :

 

1

8

3

6

2

4

5

7

 

Cela donne : 18 + 36 + 24 + 57 = 135.

 

Problème 4. Combien y a-t-il de sommes possibles ?

 

Solution. Les sommes appartiennent à la suite 126, 135, 144, …, 261, 270. Pour trouver le nombre de sommes, on procède ainsi :

• On établit la différence entre la plus grande et la plus petite somme.

• On divise par 9.

• On additionne 1.

 

On fait : (270 – 126)/9 + 1 = 17. Il y a 17 sommes possibles.

 

 

Problème 5. Comment trouver la nouvelle somme si on remplace un chiffre d’une colonne par un chiffre d’une autre colonne sans faire à nouveau la somme des quatre nombres ?

 

Solution. Intervertissons le 1 et le 4 du tableau précédent. La dizaine passe de 1 à 4. Il y a augmentation de 30. L’unité passe de 4 à 1. Il y a diminution de 3. Cela fait, au total, une augmentation de 27. Sachant que la somme du tableau est 135, on fait : 135 + 27 = 162. La nouvelle somme est 162. Si le déplacement de chiffres amène une diminution, on soustrait au lieu d’additionner.

 

Pour calculer l’augmentation ou la diminution, on peut procéder autrement.

• On soustrait les deux chiffres déplacés.

• On multiplie par 9.

 

Dans le cas où l’unité passe de 4 à 1, on fait : 4 – 1 = 3 et 3 × 9 = 27.

 

Autre astuce. On peut tout simplement former deux nombres avec les chiffres donnés et soustraire ces deux nombres. On fait : 41 – 14 = 27.

 

 

Problème 6. Trouvez quatre nombres de deux chiffres (1 à 8) dont la somme est 225.

 

Solution. On commence par les unités.

• La somme des unités ne peut pas être 5, car la plus petite somme de quatre chiffres est 10 : 1 + 2 + 3 + 4.

 

• La somme des unités peut être 15. Dans ce cas, la somme des dizaines est 21, car la somme de tous les chiffres est 36. La somme des quatre nombres est alors 225, car 210 + 15 = 225. On pourra avoir comme solution : 31 + 52 + 64 + 78.

 

• La somme des unités peut être 25. Dans ce cas, la somme des dizaines est 11, car la somme de tous les chiffres est 36. La somme des quatre nombres est alors 135, car 110 + 25 = 135. La somme n’est pas 225.

 

• La somme des unités ne peut pas être 35, car la plus grande somme de quatre chiffres est 26 : 5 + 6 + 7 + 8.

 

Appliquez vos connaissances en résolvant les quatre problèmes suivants.

 

Problème 7. Trouvez quatre nombres de deux chiffres (1 à 8) dont la somme est 171.

 

Problème 8. Trouvez quatre nombres de deux chiffres (1 à 8) dont la somme est 207.

 

Problème 9. Trouvez deux nombres de quatre chiffres (1 à 8) dont la somme est 6543.

 

Problème 10. Trouvez trois nombres de deux chiffres (1 à 6) dont la somme est 102.

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# 4410          19 juin 2018

Calendrier découpé

À première vue, on ne voit pas de lien entre le calendrier et les carrés. Pourtant, il est possible de trouver des égalités de sommes de carrés à partir du calendrier.

 

Commençons par délimiter une grille carrée 3 × 3 comme ci-après dans une feuille de calendrier.

 

3

4

5

10

11

12

17

18

19

 

1. On peut obtenir une égalité respectivement de sommes de trois carrés en prenant, dans la grille ci-après, les nombres dont les cases sont bleues d’une part et rouges d’autre part. On élève au carré chacun de ces nombres.

 

3

4

5

10

11

12

17

18

19

 

On peut écrire : 32 + 122 + 182 = 42 + 102 + 192 = 477. On constate que seuls les nombres de la diagonale de droite ne sont pas utilisés. De plus, 3 + 12 + 18 = 4 + 10 + 19 = 33.

 

2. Voici un autre cas :

 

3

4

5

10

11

12

17

18

19

 

On peut écrire : 42 + 122 + 172 = 52 + 102 + 182 = 449. On constate que seuls les nombres de la diagonale de gauche ne sont pas utilisés. De plus, 4 + 12 + 17 = 5 + 10 + 18 = 33.

 

3. On peut obtenir une égalité respectivement de sommes de quatre carrés illustrés selon les couleurs. Les nombres soulignés apparaissent deux fois dans le même membre de l’égalité :

 

3

4

5

10

11

12

17

18

19

 

On peut écrire : 32 + 52 + 112 + 112 = 42 + 42 + 102 + 122 = 276. On constate que seuls les nombres de la troisième ligne ne sont pas utilisés. De plus, 3 + 5 + 11 + 11 = 4 + 4 + 10 + 12 = 30.

 

4. Voici un autre cas où les nombres soulignés apparaissent deux fois dans le même membre de l’égalité :

 

3

4

5

10

11

12

17

18

19

 

On peut écrire : 32 + 52 + 182 + 182 = 42 + 42 + 172 + 192 = 682. On constate que seuls les nombres de la deuxième ligne ne sont pas utilisés. De plus, 3 + 5 + 18 + 18 = 4 + 4 + 17 + 19 = 44.

 

5. Voici un autre cas :

 

3

4

5

10

11

12

17

18

19

 

On peut écrire : 102 + 122 + 182 + 182 = 112 + 112 + 172 + 192 = 892. On constate que seuls les nombres de la première ligne ne sont pas utilisés. De plus, 10 + 12 + 18 + 18 = 11 + 11 + 17 + 19 = 58.

 

6. Voici un autre cas :

 

3

4

5

10

11

12

17

18

19

 

On peut écrire : 32 + 112 + 112 + 172 = 42 + 102 + 102 + 182 = 540. On constate que seuls les nombres de la troisième colonne ne sont pas utilisés. De plus, 3 + 11 + 11 + 17 = 4 + 10 + 10 + 18 = 42.

 

7. Il existe d’autres cas. Sauriez-vous en trouver ?

 

Conclusion. Ce que nous avons affirmé est vrai pour toute grille carrée  3 × 3  du calendrier. C’est aussi vrai pour toute autre grille 3 × 3  qui contient des nombres ayant la même différence dans chaque ligne, puis dans chaque colonne. Cette différence peut être la même ou pas des lignes aux colonnes.

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# 4390          7 juin 2018

Jeux de chiffres

Le chiffre 9 est riche en situations surprenantes. Par exemple, les multiples consécutifs de 9 inférieurs à 9 sont 18, 27, 36, 45, 54, 63, 72, 81, 90. Dans la colonne des dizaines, on peut lire consécutivement les chiffres de 1 à 9. Dans la colonne des unités, on peut lire ces mêmes chiffres en ordre décroissant. De plus, la somme des chiffres de chaque multiple est 9.

 

Arrêtons-nous à étudier des nombres de trois chiffres qui contiennent chacun des chiffres de 1 à 9.

 

Problème 1. Trouvez la plus petite somme de trois nombres de trois chiffres qui contiennent chacun des chiffres de 1 à 9.

 

Solution 1. On écrit les chiffres consécutifs de 1 à 9 ainsi :

 

1

4

7

2

5

8

3

6

9

 

On a : 147 + 258 + 369 = 774. La plus petite somme est 774. Dans chaque colonne, on peut changer les chiffres de place sans changer la somme. Par exemple, on pourrait avoir : 248 + 359 + 167 = 774.

 

Problème 2. Trouvez la plus grande somme.

 

Solution 2. On écrit les chiffres consécutifs de 1 à 9 ainsi :

 

7

4

1

8

5

2

9

6

3

 

On a : 741 + 852 + 963 = 2556. La plus grande somme est 2556. Comme dans le cas précédent, dans chaque colonne, on peut changer les chiffres de place sans changer la somme.

 

Problème 3. Les sommes 774 et 2556 sont divisibles par 9. Montrez que toute autre somme est divisible par 9.

 

Solution 3. La somme des chiffres de 1 à 9 est 45. Or, 45 est divisible par 9. Donc, toute somme est divisible par 9.

 

Problème 4. Soit trois nombres : 147 + 258 + 369 dont la somme est 774. Dans les mêmes conditions, trouvez trois nombres dont la somme est immédiatement supérieure à 774.

 

Solution 4. D’après la proposition précédente, la prochaine somme devrait être 783. En effet, après 774, le prochain nombre divisible par 9 est 783.

 

Pour y arriver, dans les trois nombres de départ, on choisit des chiffres consécutifs étant l’un dans la colonne des dizaines et l’autre dans la colonne des unités. On permute ces deux chiffres. Les deux chiffres consécutifs sont 6 et 7. On les permute. On a donc : 146 + 258 + 379 = 783.

 

En fait, dans la colonne des dizaines on a ajouté une dizaine, soit 10, et, dans la colonne des unités, on a retranché 1. Or, 10 – 1 = 9 : ce qui est la différence entre les deux sommes.

 

Problème 5. Comment trouver un trio de nombres dont la somme est, par exemple, 2052 ?

 

(Dans le problème 1, la somme des centaines est 6, la somme des dizaines est 15, la somme des unités est 24. On a : 6 + 15 + 24 = 45. C’est comme si on avait : 600 + 150 + 24 = 774. Par ailleurs, la somme minimale dans chaque colonne est 6 et la somme maximale est 24.)

 

Revenons au problème. La somme des unités pourra être 12 ou 22. Choisissons 12. La somme des dizaines pourra être 14 ou 24. Choisissons 14. On fait : 45 – 12 – 14 = 19. D’où, la somme des centaines est 19. En distribuant les chiffres, on peut obtenir : 231 + 854 + 967 = 2052.

 

Problème 6. À votre tour, dans les mêmes conditions, trouvez trois nombres dont la somme est 999.

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# 4295          15 avril 2018

Un problème de cartes

Problème 1
Antoine dessine des symboles du jeu de cartes. Il représente successivement des cœurs, des trèfles et des piques en augmentant d’un symbole par ligne. Voici les cinq premières lignes :

 

© © ©

§ § § §

ª ª ª ª ª

© © © © © ©

§ § § § § § §

 

Combien y aura-t-il de symboles dans la 100e ligne ?

 

Démarche

La première ligne contient 3 symboles, la deuxième ligne 4 symboles, la troisième ligne 5 symboles. La différence entre le nombre de symboles et le rang de la ligne est 2.

 

La 100e ligne contiendra 102 symboles.

 

Problème 2

Quels seront les symboles dans la 100e ligne ?

 

Démarche

Chaque symbole apparaît à toutes les trois lignes. On fait : 100 ¸ 3 = 33 reste 1. Le reste correspond à la première ligne où on observe des symboles de cœur.

 

On aura les symboles de cœur dans la 100e ligne.

 

Problème 3

En tout, combien aura-t-on écrit de symboles de trèfle si la 100e ligne est la dernière ?

 

Démarche

On construit un tableau qui donne le nombre de trèfles selon le rang de chaque ligne visée.

 

Rangs

2

5

8

11

98

Trèfles

4

7

10

13

100

 

Les trèfles apparaissent sur la deuxième ligne, la cinquième, la huitième, etc. La dernière ligne qui contient du trèfle est la 98e de la figure, car 98 ÷ 3 = 32 reste 2. Elle contient 100 trèfles. Il s’agit d’additionner les nombres de la suite 4, 7, 10, 13, 16, …, 94, 97, 100.

 

On calcule le nombre de couples dont la somme est 104 (4 + 100, 7 + 97, 10 + 94, etc.). Pour cela, on fait : 100 ÷ 3 = 33 reste 1. On conserve le quotient. On compte 33 couples. La moyenne de chaque couple est 52. On fait : 33 × 52 = 1716.

 

On aura écrit 1716 symboles de trèfle.

 

Problème 4 (à résoudre)

Dans quelle ligne atteindra-t-on le 100e cœur ? (Dans la 22e ligne)

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# 4225           13 mars 2018

Jeu de Berloquin

Texte de Jean-Marc Gervais qui fait suite à l’article #4075

 

Je vous écris à propos du jeu de Pierre Berloquin. Il fallait compléter un carré de 5 sur 5 avec les nombres entiers de 6 à 25 de telle façon que la somme soit égale à 65 sur chaque ligne, chaque colonne et chaque diagonale.

 

Voici le carré à compléter :

 

1

3

.

2

5

4

 

Voici la solution proposée par l'auteur de ce jeu :

 

1

13

3

25

23

21

18

11

6

9

22

19

12

10

2

5

8

15

20

17

16

7

24

4

14

 

Je vous avais fait remarquer que, dans les colonnes 3 et 5, il y avait 2 sommes égales : 11 + 15 = 26 et 9 + 17 = 26 et que l'on pouvait ainsi trouver une autre solution.

 

Dans Charleries/Propos Mathématiques, vous faites remarquer que, si on additionne les nombres de la deuxième ligne avec les nombres correspondants de la quatrième ligne, on obtient toujours la somme 26.

 

À partir de cette remarque, on peut déjà trouver 6 solutions au problème (la solution proposée plus cinq autres).

 

J'ai aussi remarqué qu'il y a deux sommes égales dans la première et la cinquième ligne : 3 + 25 = 28 et 24 + 4 = 28.

 

On peut donc permuter le 3 de la première ligne avec le 24 de la cinquième, et aussi le 25 de la première avec le 4 de la cinquième.

 

Comme 6 × 2 = 12, on peut donc trouver 12 solutions (au moins). Les voici :

 

1

13

3

25

23

21

18

11

6

9

22

19

12

10

2

5

8

15

20

17

16

7

24

4

14

1

13

3

25

23

21

18

9

6

11

22

19

12

10

2

5

8

17

20

15

16

7

24

4

14

1

13

3

25

23

11

18

9

6

21

22

19

12

10

2

15

8

17

20

5

16

7

24

4

14

1

13

3

25

23

11

18

21

6

9

22

19

12

10

2

15

8

5

20

17

16

7

24

4

14

 

1

13

3

25

23

9

18

11

6

21

22

19

12

10

2

17

8

15

20

5

16

7

24

4

14

1

13

3

25

23

9

18

21

6

11

22

19

12

10

2

17

8

5

20

15

16

7

24

4

14

1

13

24

4

23

21

18

11

6

9

22

19

12

10

2

5

8

15

20

17

16

7

3

25

14

1

13

24

4

23

21

18

9

6

11

22

19

12

10

2

5

8

17

20

15

16

7

3

25

14

 

1

13

24

4

23

11

18

21

6

9

22

19

12

10

2

15

8

5

20

17

16

7

3

25

14

1

13

24

4

23

11

18

9

6

21

22

19

12

10

2

15

8

17

20

5

16

7

3

25

14

1

13

24

4

23

9

18

11

6

21

22

19

12

10

2

17

8

15

20

5

16

7

3

25

14

1

13

24

4

23

9

18

21

6

11

22

19

12

10

2

17

8

5

20

15

16

7

3

25

14

 

Y a-t-il d’autres solutions ?

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# 4200            3 mars 2018

Truc pour poser des équations

Il arrive que certains élèves aient peu de succès en algèbre. Quand arrive le temps de résoudre des problèmes qui doivent être traduits en équations, ils sont perdus. Ils ne savent pas comment s’y prendre.

 

Je vous donne un truc qui permet de poser des équations. Il s’agit de supposer une réponse possible et par la suite de traduire le tout en une équation en remplaçant la réponse hypothétique par x.

 

Problème 1.

Érika et Fernande ont le même avoir. Érika dépense 30 $ et Fernande 75 $. Alors, le montant d’argent qui reste à Érika est le double de celui de Fernande.

 

Combien chacune avait-elle ?

 

Démarche. On suppose que chacune avait 100 $. On peut écrire :

100 – 30 = 70 (Érika)

100 – 75 = 25 (Fernande)

On devrait avoir : (100 – 75) × 2 = (100 – 30).

 

Soit x l’avoir de chacune. On remplace 100 par x dans la dernière égalité. On aura :

(x – 75) × 2 = x – 30.

 

Une fois l’équation résolue, on trouve que x = 120. Chacune avait 120 $.

 

Problème 2.

Une somme de 76 $ est composée de pièces de 2 $ et de pièces de 5 $. Le nombre de pièces de monnaie est 20.

 

Combien y en a-t-il de chaque espèce ?

 

Démarche. On suppose qu’il y a 9 pièces de 2 $. On peut écrire :

9 × 2 = 18

(20 – 9) × 5 = 55

 

On devrait avoir : 9 × 2 + (20 – 9) × 5 = 76.

 

Soit x le nombre de pièces de 2 $. On remplace 9 par x. On aura :

x × 2 + (20 – x) × 5 = 76

Une fois l’équation résolue, on trouve que x = 8. Il y a 8 pièces de 2 $ et 12 pièces de 5 $.

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# 4165            17 février 2018

Suites arithmétiques de degré 2

Une suite arithmétique de degré 1 est une suite de nombres dont chaque terme diffère du précédent d’une quantité fixe appelée raison. Ainsi, l’ensemble des nombres entiers consécutifs forme une suite arithmétique de degré 1 dont la raison est 1. Par ailleurs, 2, 5, 8, 11, 14, … est aussi une suite arithmétique de degré 1 mais dont la raison est 3. Le terme général d’une telle suite est an + b où n est le rang du terme.

 

La raison d’une suite arithmétique de degré supérieur à l’unité n’est pas une constante, mais les termes successifs d’une suite du degré inférieur. Pour construire une suite arithmétique de degré 2, il faut un premier terme et une suite arithmétique de degré 1. Par exemple, en partant avec 4 et en utilisant la suite 2, 5, 8, 11, 14, ...  comme raison, on obtient la suite de degré 2 suivante : 4, 6, 11, 19, 30, 44, ...

 

Le terme général d’une suite arithmétique de degré 2 est an2 + bn + c où n est le rang du terme. Pour trouver ce terme, il faut notamment connaître les trois premiers termes. Nous vous donnons une façon de trouver le ne terme d’une telle suite.

 

Soit les trois premiers termes 5, 7, 13. On écrit :

a + b + c = 5

4a + 2b + c = 7

9a + 3b + c = 13

 

En soustrayant la première équation de la deuxième, on obtient : 3a + b = 2. En soustrayant la deuxième équation de la troisième, on obtient : 5a + b = 6. En soustrayant ces deux dernières équations, on obtient : 2a = 4. D’où, a = 2. On remplace a par 2 dans une des dernières équations. On obtient : b = –4. On remplace a et b par leur valeur respective dans l’équation du début. On obtient : c = 7. Le terme général est 2n2 – 4n + 7.

 

On peut vérifier si le terme général est exact.

Si n = 1, on a : 2 – 4 + 7 = 5.

Si n = 2, on a : 8 – 8 + 7 = 7.