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Charles-É. Jean

Saint-Mathieu-de-Rioux par les dates

# 6850               12 avril 2023

Saint-Mathieu-de-Rioux par les dates (1751-2022)

 

Avant-propos 

Publiée en 2016, la monographie Saint-Mathieu-de-Rioux raconte son histoire décrit une foule d’événements qui sont survenus dans cette paroisse de 1830 à 2016.

 

Certains éléments d’information de la monographie ont été intégrés au présent texte. Une bonne partie de ces éléments provenait d’une recherche effectuée par Marjolaine Bernier.

 

Depuis ce temps, j’ai fait des recherches dans des journaux numérisés par la Bibliothèque nationale du Québec, qui n’étaient pas en ligne en 2016. J’y ai trouvé des informations inédites.

 

Avec toutes ces informations, j’ai pensé faire une nomenclature des principaux faits qui ont façonné Saint-Mathieu-de-Rioux.

 

Vous trouverez plus de 675 renseignements succincts qui ont marqué, à leur façon, l’histoire de la paroisse. Cette liste couvre près d’une cinquantaine de pages sur papier.

 

* * * * * *

 

1751

Le 6 avril, Nicolas Rioux se fait concéder par le gouverneur de la Nouvelle-France des terres situées entre Trois-Pistoles et Bic. La municipalité actuelle de Saint-Mathieu-de-Rioux fait alors partie de la Seigneurie Nicolas-Rioux.

 

1790

Joseph Drapeau, négociant de Québec, achète la seigneurie Nicolas-Rioux et ouvre ce territoire à la colonisation. Pendant de nombreuses années, des Micmacs vivent en sédentaires près de la rivière Neigette à l’endroit appelé plus tard Faubourg du moulin.

 

1828

Le , la paroisse de Saint-Simon est érigée canoniquement.

 

1829

Le 22 octobre, le révérend Édouard Faucher, curé de Trois-Pistoles, achète de Pierre Michaud un lot de 10 arpents de front au troisième rang de Saint-Simon. Ce lot est borné à l’ouest par le lot de Jean-Cyprien Vaillancourt de Saint-Simon et à l’est par une terre non encore concédée.

               

1830

Le 1er juillet, Michel Jean, maçon de métier et natif de Saint-Jean-Port-Joli, achète de Jean-Cyprien Vaillancourt de Saint-Simon un lot de 10 arpents de front situé à moins d’un kilomètre du centre multifonctionnel actuel du côté ouest. La transaction s’effectue pour un montant de 10 livres ou 40 dollars. Le défrichement commence.

 

Le bureau de poste qui dessert Saint-Mathieu est situé à Trois-Pistoles.

 

1831

Construction de l’église de Saint-Simon où les premiers colons de Saint-Mathieu recevront désormais les services religieux.

 

1832

Louis-Amable Parent de Kamouraska vient bûcher temporairement à Saint-Mathieu pour une compagnie privée.

 

Un gel hâtif se produit à l’automne. Une grande partie des récoltes particulièrement de grains est avariée ou détruite.

 

1833

Un autre gel hâtif se produit à l’automne. Cela provoque la famine. Cent trente-trois familles des Trois-Pistoles et de Saint-Simon sont secourues par le Gouvernement.

 

Michel Jean vend des échantillons de sa récolte à Trois-Pistoles en empruntant la voie navigable, soit le lac Saint-Simon qui est aujourd’hui le lac Saint-Mathieu.

 

1834

Une pétition est présentée à la chambre d’assemblée du Bas-Canada provenant notamment des paroisses de Trois-Pistoles, Saint-Fabien et Saint-Simon, y compris Saint-Mathieu, demandant d'être soulagée de la détresse causée par le manque de récolte à l’automne 1833.

 

1835

Le 11 décembre, Louis-Amable Parent, fils de Gabriel Parent, achète un lot de Michel Jean.

 

Élie Dionne, époux d’Archange Jean, s’établit plus à l’ouest de Michel Jean.

 

Le 12 février, érection civile de la paroisse de Saint-Simon qui comprend les rangs 3, 4, 5 et 6 actuels de Saint-Mathieu.

 

1836

Ouverture des registres paroissiaux de Saint-Simon. Les inscriptions des habitants du territoire actuel de Saint-Mathieu ne se font plus à Trois-Pistoles, mais à Saint-Simon.

               

Arrivée à Saint-Mathieu au début de l’été de Louis Parent, accompagné de sa mère, de son frère Georges et de sa sœur Sophie. Ils s’installent provisoirement dans un camp en bois rond qui était probablement la résidence initiale de Michel Jean.

 

Joseph Migné Lagacé, un cultivateur de 56 ans de Kamouraska et père de 19 enfants, achète une terre de deux arpents au Faubourg du moulin là où coule la rivière Neigette.

 

Un autre gel hâtif qui détruit les récoltes se produit à l’automne.

 

1838

Nomination du premier curé de Saint-Simon : Germain-Siméon Marceau. Il assure les services religieux aux habitants de Saint-Mathieu. Il conservera sa charge à Saint-Simon pendant 34 ans.

 

1841

Le 13 octobre, une cloche est bénie dans l’église de Saint-Simon qui accueille alors les habitants de Saint-Mathieu. Pierre Pelletier, écuyer de Québec et Luce-Gertrude Drapeau, seigneuresse, sont désignés comme parrain et marraine. Félix Têtu, écuyer, et Dame Pouliot des Trois-Pistoles les représentent.

 

1842

Le 21 janvier, par un avis public, Joseph Migné Lagacé somme les seigneuresses Drapeau, dont Luce-Gertrude est l’administratrice, d’ériger un moulin à farine sur le territoire de la paroisse, sinon il le fera.

 

1843

Construction du premier presbytère de Saint-Simon. Le curé qui y loge dessert toujours les rangs actuels de Saint-Mathieu.

 

Joseph Migné Lagacé entreprend par ses propres moyens la construction d’un moulin à farine sur son lot au Faubourg du moulin.

 

1845

Joseph Migné Lagacé engage Jean Bouchard comme meunier. Son moulin à farine commence à opérer le 24 juin.

 

1846

Incendie majeur dans Saint-Fabien, Saint-Simon, Saint-Mathieu et Trois-Pistoles. Plus de 25 bâtiments, maisons et granges, sont consumés. Des chevaux ont brûlé dans les écuries.

 

1848

Inauguration du bureau de poste de Saint-Simon qui dessert les habitants de Saint-Mathieu.

 

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# 6860               18 avril 2023

 

1852

Première requête pour l’érection d’une chapelle à Saint-Mathieu acheminée à Mgr Charles-François Baillargeon, coadjuteur à Québec. Ce dernier fait une visite dans la paroisse.

 

Un incendie détruit la résidence de Louis Parent.

 

La population de Saint-Simon est de 1800 personnes dont une bonne partie réside sur le territoire de Saint-Mathieu.

 

1853

Le 28 juin et le 4 octobre, requêtes pour ériger les rangs 3, 4, 5 et 6 de Saint-Simon en paroisse.

 

Fin des travaux de construction et d’aménagement de la maison devenue ancestrale de Louis Parent.

 

1855

Le 26 septembre, nouvelle requête pour la construction d’une chapelle.

 

1857

Le 24 juillet, nouvelle requête pour la construction d’une chapelle.

 

1858

Le 8 mars, l’évêque de Québec érige les rangs 3, 4, 5 et 6 de Saint-Simon en paroisse et lui donne le nom de Saint-Mathieu.

 

Nouvelle requête pour localiser la chapelle, suivie d’une autre requête pour avoir la permission de bâtir une église et un presbytère.

 

L’abbé Germain-Siméon Marceau, en plus de sa charge de curé de Saint-Simon, est nommé desservant de Saint-Mathieu. Il fait commencer la construction d’une grange, qui sera le premier édifice public de la paroisse.

 

Le 22 août, J. Évariste St-Pierre, de Trois-Pistoles, signe un plan dans lequel il indique brièvement l’état de défrichement de la paroisse. Il ressort que la partie ouest des rangs 4, 5 et 6 n’est pas cultivable.

 

Le 5 novembre, chez Louis Parent, assemblée des paroissiens sous la présidence du curé de l’Isle-Verte, Lazare Marceau, délégué par l’archevêque de Québec. Le but est de déterminer l’emplacement et les dimensions d’une chapelle. Celle-ci est fixée sur la terre d’Élie Dionne, un peu à l’ouest de la route actuelle menant à Saint-Simon.

 

Une croix est plantée sur la terre d’Élie Dionne pour marquer l’endroit de la chapelle. Une autre croix est plantée sur le côteau non loin de l’église actuelle par les opposants du côté d’en bas.

 

On compte 15 habitants dans le rang 3 à l’est du Chemin du Lac Sud.

 

On compte 1800 habitants à Saint-Simon, y inclus ceux de Saint-Mathieu.

 

1859

Le 7 juillet, Charles-Félix Cazeau, vicaire général du diocèse de Québec, vient à Saint-Mathieu pour faire un choix définitif du site de la chapelle. Il fixe la chapelle sur la terre appartenant à Ovide Thibault.

 

Le 11 juillet, la commission scolaire de Saint-Mathieu-de-Rioux est érigée. Les premiers commissaires d’école sont : Célestin Vaillancourt, Damase Devost, Hyacinthe Gagnon, Vital Rousseau et Édouard Lagacé.

 

Le 30 août, décret de l’Évêque de Québec donnant la permission de bâtir une chapelle qui devra servir de presbytère quand une église aura été construite.

 

La croix plantée sur le terrain d’Élie Dionne est arrachée par Stanislas Roy dit Lauzier lequel meurt d’un coup de pied reçu dans l’abdomen lors d’une rixe. La croix plantée sur le côteau est arrachée par Henri Lagacé lequel a eu la main brisée par un crochet.

 

1860

Le 8 juin, Louis Parent et Gabriel Thibault cèdent gratuitement un arpent de terre pour constituer la terre de la Fabrique.

 

Un incendie majeur dû à la sécheresse fait de nombreux ravages dans la région. Seulement à Trois-Pistoles, 28 maisons et 28 granges sont incendiées.

 

1861

Le 15 juin, bénédiction de la chapelle. L’abbé Julien Rioux, curé de Saint-Éloi, y dit la première messe. William Price, propriétaire du moulin à farine et d’un moulin à scie, fournit une partie des planches et des madriers.

 

Première réunion de la fabrique avec l’élection des trois premiers marguilliers : Élie Dionne, Maxime Dubé et Louis Parent.

 

Bénédiction d’un premier cimetière au nord de la route principale. La première personne à y être enterrée est Marie Anctil dit Saint-Jean, âgée de 33 ans.

 

La paroisse de Saint-Simon, y compris le territoire actuel de Saint-Mathieu, est occupée par 1951 personnes.

 

1862

Ouverture d’un second cimetière sur le coteau à quelques pas seulement à l’ouest de l’église actuelle. Ce cimetière n’a pas reçu l’approbation requise et n’est donc pas béni.

 

Deux maisons d’école donnent l’instruction aux enfants.

 

Le 18 décembre, bénédiction d’une première cloche pour la chapelle par le curé de Trois-Pistoles, Léon Roy. La cloche a coûté 140 $ tandis que la collecte de fonds a rapporté 59 $.

 

Le nouveau marguillier est Honoré Michaud.

 

1863

Demande d’un curé résidant pour la paroisse au coadjuteur à Québec, Mgr Charles-François Baillargeon.

 

Le nouveau marguillier est Célestin Vaillancourt qui, dans la même année, est remplacé par Jean-Baptiste Michaud.

 

1864

La population de Saint-Simon est de 2025 personnes dont une bonne partie réside sur le territoire actuel de Saint-Mathieu.

 

1865

Le 18 août, la paroisse reçoit son décret d’érection civile. Son nom officiel est municipalité de la paroisse de Saint-Mathieu-de-Rioux.

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# 6870              24 avril 2023

 

1866

L’abbé Antoine Chouinard, âgé de 28 ans et natif de Saint-Jean-Port-Joli, est nommé curé de Saint-Mathieu.

 

Le 9 octobre, ouverture des registres paroissiaux. Le premier acte inscrit est le baptême de Denis Mercier, fils d’Amable Mercier et d’Arthémise Bélanger. Le parrain est Magloire Roy dit Desjardins et la marraine est Marcelline Langlois.

 

Le 20 octobre, première sépulture inscrite au registre paroissial : Delvina Dionne, fille d’Élie Dionne et d’Archange Jean, décédée le 18 octobre à l’âge de 23 ans.

 

Le premier magasin général ouvre ses portes sur la rue Principale face à l’église. Théophile Lévesque en est le propriétaire.

 

La municipalité reçoit une subvention totale de 232 $ pour les deux maisons d’école existantes.

 

La population est de 785 personnes réparties en 85 familles.

 

Du 9 octobre à la fin de l’année, il y eut 14 naissances, aucun mariage et quatre sépultures.

 

1867

Le 4 mars, premier mariage inscrit au registre de la paroisse : François-Régis Caron, veuf de Françoise Théberge de Saint-Simon, et de Philomène Dionne, fille de Maxime Dionne et de Léocadie Briand.

 

Les seigneuresses Drapeau qui sont propriétaires de la seigneurie Nicolas-Rioux cèdent gratuitement à la fabrique un terrain de six arpents au rang 6. Ce terrain sera vendu plus tard à Jean Dionne.

 

Une épidémie de tuberculose frappe la paroisse pendant l’automne.

 

Le curé Antoine Chouinard écrit : « L’Islet au milieu du lac est assez souvent le théâtre des exploits des touristes en fait de danse. »

 

Au cours de l’année, on compte 31 sépultures. C’est le plus grand nombre annuel de sépultures de 1866 à nos jours.

 

La population est de 879 personnes, une augmentation de 94 personnes par rapport à l’année précédente.

 

1868

Deux nouvelles écoles primaires viennent s’ajouter aux deux existantes. Les quatre écoles sont fréquentées par 103 enfants.

 

Bénédiction par le curé de Saint-Simon, Germain-Siméon Marceau, du cimetière agrandi qui est situé au nord de la rue Principale. C’est le second site choisi.

 

Ouverture du bureau de poste au presbytère sous la responsabilité du curé Antoine Chouinard.

 

Au cours de l’année, il y eut 15 sépultures, 5 mariages et 32 naissances.

 

1869

Première visite de Mgr Jean Langevin, évêque de Rimouski, où il exhorte les paroissiens à payer à leur curé le supplément exigé par l’évêque. Il confirme 48 garçons et 52 filles.

 

La commission scolaire reçoit ses lettres patentes. Le 31 décembre, première assemblée de la commission scolaire consignée au registre. Le président est le curé Antoine Chouinard et les commissaires sont Georges Parent, Édouard Bérubé et Barthélémy Dandurand. Le secrétaire-trésorier est Théophile Lévesque.

 

Au cours de l’année, on compte 40 naissances, 3 mariages et 8 sépultures.

 

1870

Requête portant 76 signatures est adressée à Mgr Jean Langevin, évêque de Rimouski, demandant l’autorisation de construire une église en pierre. Une autre requête portant 53 signatures s’oppose à ce projet.

 

Le curé de Saint-Fabien, Augustin Ladrière, délégué par l’évêque, fixe le site de l’église sur le côteau à environ 18 mètres à l’ouest de la chapelle. Trois syndics sont élus pour voir aux travaux de construction : Damase Devost, Louis Parent et Édouard Lagacé.

 

Quatre institutrices se partagent la tâche de l’enseignement. Ce sont : Geneviève Rousseau, Marie Sirois, Eugénie Chamberland et Élisabeth Cloutier.

 

Le 24 mai, décès du pionnier Michel Jean. Il est âgé de 77 ans. Le curé Chouinard inscrit dans l’acte de sépulture : « Premier colon de l’endroit ».

 

Un chemin de fer est construit à Saint-Simon.

 

Le 7 juillet, Naissance d’Antoine-Gaspard Ouellet, fils d’Étienne Ouellet et de Rachel Lévesque. Il est le premier professionnel natif de la paroisse.

 

Le 4 décembre, élection des premiers syndics pour la construction de l’église. Sont élus : Damase Devost, Louis Parent et Édouard Lagacé.

 

La population est de 880 personnes.

 

1871

Le curé Antoine Chouinard est retiré par l’évêque de Rimouski parce qu’il y a mésentente entre les paroissiens pour la construction de l’église et que les travaux sont au point mort.

 

Le révérend Joseph-Octave Béland, assistant à Saint-Simon, est nommé desservant de Saint-Mathieu.

 

Théophile Lévesque, propriétaire du magasin général, succède au curé Antoine Chouinard comme maître de poste. Le bureau de poste déménage au magasin général.

 

La population est de 896 habitants.

 

1872

L’abbé Joseph-Octave Béland est nommé curé de Saint-Mathieu. Il fait commencer la construction de l’église.

 

Le 4 mars, première réunion du conseil municipal en la résidence du secrétaire-trésorier. Le maire est Joseph Bélanger. Les conseillers sont : Jean-Baptiste Michaud, Ignace Lévesque, Vital Rousseau, Édouard Bélanger, Majorique Rousseau et François Paradis. Théophile Lévesque est le secrétaire-trésorier. Il occupera cette fonction pendant 9 ans.

 

Le 3 septembre, bénédiction par M. Béland de la pierre angulaire de l’église en construction.

 

Le 13 septembre, naissance de triplets, Arthémise, François, Jérémie, enfants de Narcisse Jean et d’Émilie Thibault.

 

1873

Le 12 mai, le conseil municipal passe un règlement stipulant que dorénavant seule la langue française devra être en usage pour tous les documents municipaux.

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# 6880              30 avril 2023


1874

L’abbé Antoine-Cyprien Lebel est nommé curé de Saint-Mathieu. Il mène à bon terme la construction de l’église. Il demeurera en poste pendant trois ans.

 

Le maire élu est Jules Lapointe. Il occupera cette fonction pendant 4 ans.

 

Au cours de l’année, il y eut 48 baptêmes, 11 mariages et 21 sépultures.

 

1875

Bénédiction de l’église par le curé Lebel le 15 janvier.

 

Déménagement de la cloche de la chapelle dans le clocher de l’église et bénédiction d’une seconde cloche par le vicaire général, Mgr Edmond Langevin.

 

Le jubé de l’église est construit pendant l’été.

 

Le conseil municipal qui est responsable de la santé vote un règlement concernant les épidémies.

 

Le 29 juillet, exhumation de 100 cadavres de l’ancien au nouveau cimetière.

 

Le 11 novembre, bénédiction du chemin de croix de l’église.

 

La population est de 988 personnes dont 402 enfants.

 

1876

Le 1er novembre, le salaire du troisième bedeau, Jean Bélanger, passe de 15 à 20 dollars par année. Les deux premiers bedeaux étaient Pierre Ouellet et Ovide Thibault.

 

Production d’un premier cadastre des terres de la paroisse.

 

1877

L’abbé Thomas Gravel est nommé curé de Saint-Mathieu. Il demeurera en poste pendant six ans. Il fait transformer la chapelle en presbytère.

 

La population est de 1086 personnes. On compte 90 cultivateurs.

 

1878

Le maire élu est Venant Plourde. Il occupera cette fonction pendant deux ans.

 

Il y a 19 chefs de famille au rang 3 ouest, 18 au village, 11 au rang 3 est, 24 au rang 4 et 12 au rang 5.

 

1879

Le plus haut montant en taxes scolaires (9,51 $) est payé par Léandre Devost. François Parent paie le plus bas montant (0,02 $).

 

1880

Le maire élu est Léandre Devost. Il occupera cette fonction pendant 2 ans.

 

La population est de 1133 personnes.

 

Au cours de l’année, on compte 61 naissances. C’est le plus grand nombre annuel de naissances de 1866 à nos jours. De plus, on compte 9 mariages et 17 sépultures.

 

Cinquante-cinq jeunes gens partent pour les États-Unis.

 

1881

Le 16 octobre, nomination de cinq syndics pour la construction du presbytère. Ce sont : Olivier Vaillancourt, Majorique Rousseau, Pierre Vaillancourt, Étienne Ouellet et Lucien Caron.

 

Le nouveau secrétaire-trésorier de la municipalité est Auguste D’Anjou. Il occupera cette fonction pendant neuf ans.

 

La population est de 1175 habitants.

 

1882

Le maire élu est Joseph Jean. Il occupera cette fonction pendant deux ans.

 

Au cours de l’année, on compte 57 naissances. C’est le deuxième plus grand nombre annuel de naissances de 1866 à nos jours.

 

1883

À la suite de rumeurs de remplacement du curé Gravel, les paroissiens signent une pétition pour demander à l’évêque de Rimouski que leur curé demeure en poste.

 

L’abbé Hermel Tremblay est nommé curé. Il demeurera en poste pendant 17 ans.

 

Auguste D’Anjou et Jules Lapointe sont nommés juges de paix.

 

1884

La Fabrique fait l’achat d’une maison appartenant à Narcisse Jean pour en faire une salle publique.

 

Le 26 octobre, deux enfants de Jean-Baptiste Dionne du rang 5 se perdent dans les bois. Ils sont retrouvés après 48 heures de recherche.

 

Le maire élu est Alphonse Dionne. Il occupera cette fonction moins d’un an.

 

1885

Une épidémie de variole atteint la paroisse.

 

Le maire élu est Michel Parent. Il occupera cette fonction pendant deux ans.

 

1886

Les quatre institutrices responsables d’autant d’écoles sont : village : Marie D’Astous, de Sacré-Cœur ; rang 3 ouest, Adèle D’Astous, de Sacré-Cœur ; rang 3 est, Amanda Dumas, de Trois-Pistoles ; rang 5, Arthémise Roy, de Saint-Mathieu.

 

Le salaire annuel des institutrices dans les quatre écoles varie de 60 $ à 76 $.

 

Le conseil municipal met sur pied un Bureau local de santé.

 

Bénédiction des deux premières croix de chemin : l’une chez François Dubé au rang 3 ouest et l’autre chez Martial Bélanger au rang 3 est.

 

Le 16 février, mariage de W. Joseph Tremblay et de Marie-Lucette d’Estimauville à Montmagny. Cette famille noble vivra à Saint-Mathieu pendant deux ou trois ans.

 

On compte 159 cultivateurs, soit le maximum jamais atteint.

 

1887

Le presbytère et le hangar de la fabrique sont incendiés. Une partie de l’ameublement du presbytère a été sauvée. L’église est épargnée de justesse. Le curé doit loger dans la salle publique.

 

Mgr Langevin donne l'autorisation pour ériger un nouveau presbytère sur les fondations de celui qui a été incendié.

 

Le 2 octobre, bénédiction d’une croix près du moulin à farine au rang 4 dans la partie appelée Faubourg du Moulin.

 

Théophile Lévesque, marchand et Jules Lapointe, cultivateur sont nommés agents de la paix.

 

Le maire élu est François Vaillancourt. Il occupera cette fonction pendant trois ans.

 

Sept personnes dont cinq enfants émigrent aux États-Unis.

 

Le 4 décembre, le conseil municipal décide de construire au rang 3 est un pont convenable en bois qu’on appelle Pont du Coude. Le tout est défrayé par les habitants du rang.

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# 6895              9 mai 2023


1888

Le 5 mars, le conseil municipal adopte une résolution pour bannir la vente de boissons alcoolisées dans la paroisse.

 

Le 5 avril, assemblée de paroisse pour l’établissement d’une fromagerie.

 

Le 9 avril, contrat entre Joseph-Edmond Pelletier, fromager de Rimouski, et un groupe de cultivateurs s’engageant à fournir le lait de leurs vaches pour une période d’au moins cinq ans à la fromagerie.

 

Adoption d’une résolution par le conseil municipal pour interdire de jeter des déchets dans la rivière Neigette.

 

Quarante-neuf personnes dont 37 enfants émigrent aux États-Unis.

 

Au cours de l’année, on compte 57 naissances. Après 1882, c’est le deuxième plus grand nombre annuel de naissances de 1866 à nos jours.

 

1889

La commission scolaire achète la maison de Narcisse Jean, située à l’ouest de l’église, pour en faire l’école du village.

 

Les institutrices sont : village : Adèle Rousseau, rang 3 ouest : Arthémise Ouellet, rang 3 est : Mathilda Beaulieu, rang 5 : Élise Bélanger.

 

Les patrons de la fromagerie intente une poursuite contre le fromager pour différentes irrégularités. Le jugement est rendu en leur faveur. La fromagerie est saisie et vendue à Alphonse Nicole, beurrier à Saint-Simon.

 

Auguste D’Anjou, propriétaire du magasin général, succède à Théophile Lévesque comme maître de poste.

 

Soixante-seize personnes dont 54 enfants émigrent aux États-Unis.

 

Deux familles vivent au rang 6.

 

1890

L’abbé Charles Guay est nommé curé le 12 septembre. Il donne sa démission quelques jours plus tard, soit le 23 septembre. Le curé Tremblay demeure en poste.

 

Le curé Hermel Tremblay termine les travaux de construction du presbytère.

 

Des voleurs s’introduisent dans le presbytère et dérobent 500 dollars.

 

Le maire élu est Jean Saint-Pierre. Il occupera cette fonction pendant trois ans.

 

Le nouveau secrétaire-trésorier de la municipalité est Joseph Jean. Il occupera cette fonction pendant 21 ans.

 

Ernest Dionne, en association avec son frère Ferdinand, achète le moulin à farine bâti par Joseph Migné Lagacé.

 

Dans un rapport préparé à l’intention du premier ministre Honoré Mercier, Arthur Buies fait l’éloge du lac Saint-Mathieu.

 

Cent quatre-vingt-quinze personnes dont 143 enfants émigrent aux États-Unis.

 

Saisie et mise en vente de la fromagerie.

 

La population est de 930 personnes.

 

1891

Formation d’une société avec Alphonse Nicole pour l’exploitation d’une beurrerie. Les directeurs sont : Étienne Ouellet, Jean-Baptiste Dionne et Édouard Lagacé. Le secrétaire-trésorier est le curé Hermel Tremblay. Le capital-actions est de 1500 dollars. Une action coûte 25 dollars.

 

Le 8 avril, l’abbé Pierre Célestin Audet dit Lapointe, curé de Saint-Fabien, est délégué par l’évêque en vue d’assurer des travaux à l’église.

 

Les 122 cultivateurs occupent 30 % en terre défrichée. Ils produisent 49 812 livres de beurre, soit une moyenne d’environ 408 livres par cultivateur. Le lait est apporté à la beurrerie du village et est écrémé sur place.

 

Trente-trois personnes dont 23 enfants émigrent aux États-Unis.

 

La population est de 846 habitants.

 

1892

Trois autels neufs sont installés dans l’église.

 

Pierre Talon, propriétaire du magasin général, succède à Auguste D’Anjou comme maître de poste.

 

Vingt-et-une personnes dont 15 enfants émigrent aux États-Unis.

 

1893

Le maire élu est Alphonse Dionne. Il occupera cette fonction pendant deux ans.

 

Le 19 juillet, Louis Parent et Gabriel Thibault sont reconnus bienfaiteurs de la Fabrique.

 

Jean St-Pierre et Étienne Ouellet sont nommés juges de paix pour assurer l’ordre dans la paroisse.

 

Alfred Belzile de Saint-Fabien est engagé comme beurrier.

 

1894

Le 4 juin, le conseil municipal décrète que les magasins doivent fermer le dimanche et les jours de fête religieuse.

 

Le 10 octobre, L’abbé Pierre Célestin Audet dit Lapointe est délégué par l’évêque pour vérifier l’état du cimetière.

 

1895

Le 6 septembre, l’abbé Audet est délégué par l’évêque pour fixer le site du cimetière.

 

Le 13 novembre, un nouveau cimetière sur le terrain de la Fabrique au nord-est du presbytère est béni de même que sa première croix par le curé Hermel Tremblay.

 

Le maire élu est Michel Parent. Il occupera cette fonction pendant un an.

 

1896

Le maire élu est Cyprien Plourde. Il occupera cette fonction pendant six ans.

 

1897

Le 26 juillet, sont nommés membres de la commission de la paix pour le district de Rimouski Michel Parent, J.-Baptiste Dionne, cultivateurs, Joseph Jean, Édouard Morency, marchands, tous de Saint-Mathieu.

 

1898

Sous l’instigation du curé Hermel Tremblay, les cultivateurs de Saint-Mathieu fondent un cercle agricole.

 

1899

Le curé Tremblay termine les travaux d’intérieur de l’église.

 

Le 9 août, achat d’un corbillard par la fabrique.

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# 6910              18 mai 2023

 

1900

L’abbé Réal Cayouette est nommé curé. Il occupera cette fonction pendant 19 ans.

 

Bénédiction d’un nouveau chemin de croix et érection à l’est de l’église d’un monument dédié au Sacré-Cœur.

 

Achat de la beurrerie par Alfred Belzile. Le contrat est signé devant le notaire Antoine-Gaspard Ouellet, un ancien de la paroisse.

 

La population est de 823 personnes.

 

1901

La population est de 893 habitants. Pour la première fois, Saint-Mathieu dépasse Saint-Simon et ce, de 95 habitants.

 

1902

Le maire est Octave Boucher. Il occupera cette fonction pendant quelques mois.

 

1903

Le maire est Cyprien Plourde. Il occupera cette fonction pendant quelques mois.

 

Joseph Jean, propriétaire du magasin général, succède à Pierre Talon comme maître de poste.

 

1904

Le maire élu est Ferdinand Jean. Il occupera cette fonction pendant neuf ans. Le 8 juin, il assiste au Conseil de comté de Rimouski.

 

Construction d’un premier aqueduc par Alfred Belzile. La tour d’approvisionnement est située sur le terrain de la fabrique à l’est du presbytère.

 

Début d’installation de la première ligne téléphonique au village par la Compagnie de téléphone de Bellechasse.

 

Installation du téléphone dans le presbytère.

 

Des mentions honorables de mérite agricole pour le comté de Rimouski sont décernées à trois paroissiens : François Ouellet, Elzéar Lévesque et Pierre Devost.

 

Les paroissiens font un don de 25,02 $ pour la construction du couvent des Sœurs du Saint-Rosaire à Rimouski.

 

1905

Le 25 juin, naissance de Marie-Luce Rousseau qui est devenue la première religieuse Trappistine de la paroisse. Elle est la fille de Majorique Rousseau et de Geneviève Marquis.

 

De 1890 à 1905, huit chefs de famille sont bénéficiaires d’une terre et/ou de 50 $ de la part du gouvernement. De plus, neuf sont bénéficiaires d’une prime de 50 $. La condition est d’avoir 12 enfants et plus.

 

1906

Mise sur pied de l’entreprise Dionne & Dionne par Ernest Dionne et son cousin Antoine Dionne en vue de confectionner des boîtes à beurre. Fabrication de la première boîte à beurre dans une manufacture située au faubourg du Moulin. En trois mois, 11 000 boîtes ont été assemblées manuellement.

 

La population est de 815 personnes. Vingt-huit familles vivent au village.

 

1907

Le salaire des institutrices varie de 85 $ à 100 $ annuellement.

 

1910

Translation des corps de l’ancien cimetière au nouveau en face du presbytère.

 

Fondation du club Appalaches, club privé de chasse et de pêche, dont le territoire est principalement le Lac-Boisbouscache.

 

La population est de 820 personnes.

 

1911

Établissement d’une fraternité du Tiers-Ordre. Madame Alfred Théberge, née Rose Rousseau, est la présidente.

 

Le nouveau secrétaire-trésorier de la municipalité est Joseph Audet. Il occupera cette fonction pendant 15 ans.

 

Le 25 août, Louis Parent, père de Mgr Charles-Eugène Parent, quitte Trois-Pistoles pour Saint-Mathieu-de-Rioux et prend possession de la terre paternelle qu’il a acquise de son frère Georges.

 

La compagnie Price acquiert les droits de coupe sur les terres du Lac-Boisbouscache. Auparavant, elle achetait le bois des cultivateurs.

 

Une épidémie de choléra frappe la paroisse.

 

On compte 29 sépultures. C’est le deuxième plus grand nombre annuel de sépultures de 1866 à nos jours.

 

La population est de 842 personnes.

 

1913

Le maire élu est Georges Caron. Il occupera cette fonction pendant cinq ans.

 

Désiré Théberge succède à Joseph Jean comme maître de poste. Le bureau de poste est maintenant dans la maison de Désiré Théberge à l’ouest de l’église.

 

Le 1er juillet, un deuxième bureau de poste ouvre ses portes au Faubourg du Moulin sous le nom de Ville Réal. Henri Côté est maître de poste pendant un mois et demi, suivi de François Caron.

 

1915

Creusage de la rivière du Sud-Ouest jusqu’à Saint-Fabien pour la rendre navigable par les chaloupes à gazoline.

 

Le 6 décembre, le conseil municipal prévoit une amende de cinq dollars pour les propriétaires de magasins qui ouvriront le dimanche.

 

Alphonse Bélanger succède à François Caron comme maître de poste de Ville Réal au faubourg du moulin.

 

1916

Le 1er juin, Georges Rioux, natif de la paroisse, est ordonné prêtre. Il est créé chanoine en 1951. Il est le fils de Georges-Alphonse Rioux et d’Alphonsine Dubé.

 

1917

Consécration officielle de la municipalité civile au Sacré-Cœur de Jésus et bénédiction solennelle du monument du Sacré-Cœur. L’acte est lu par le maire Georges Caron.

 

Le 31 août, annexion civile des lots 277 à 298 de la Fonderie jusque-là faisant partie du territoire de Saint-Simon.

 

1918

L’abbé Ludger Harvey est nommé vicaire pour quelques mois.

 

Une épidémie de grippe espagnole frappe la paroisse. Neuf personnes en meurent.

Le maire Georges Caron décède de la grippe espagnole. Le maire élu est Antoine Dionne. Il occupera cette fonction pendant 16 ans.

 

Arthémise Ouellet Bélanger succède à Alphonse Bélanger comme maîtresse de poste de Ville Réal au faubourg du moulin.

 

Les institutrices sont : A. Desrosiers, école modèle du village, Corinne Théberge, école élémentaire du village. Marie-Louise Sirois, haut de la paroisse. R.-A. Fournier, bas de la paroisse, Clairina Parent, Ville Réal, Mme Vve Thomas Rioux, cinquième rang. L'école du quatrième rang est fermée cette année-là.

 

1919

Le 13 janvier, le conseil municipal décrète que dorénavant les avis publics devront être affichés dans une boîte vitrée près du perron de l’église et chez Joseph Audet, secrétaire-trésorier.

 

Le 13 avril, le curé Alphonse Cayouette meurt subitement. L’abbé Delphis-Salomon Giguère est nommé curé. Il occupera cette fonction pendant 12 ans.

 

Antoine Dionne assiste au Congrès eucharistique mondial à Chicago.

 

La manufacture de boîtes à beurre est détruite par les flammes. On reconstruit et 10 mois plus tard se produit un nouvel incendie.

 

Antoine Dionne vend à Félix Dionne ses parts dans l’entreprise Dionne & Dionne. La reconstruction de la manufacture est entreprise.

 

Ernest Dionne vend le moulin à scie du faubourg du Moulin à son fils Désiré.

 

J.-Émile Ouellet succède à Désiré Théberge comme maître de poste. Le bureau de poste est dans la maison de J.-Émile Ouellet à l’ouest de l’église. Ce dernier sera responsable de la poste pendant 40 ans.

 

Des travaux d’amélioration sont entrepris dans la rue Principale. Les hommes sont payés 2 $ par jour et 1 $ supplémentaire pour un cheval.

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# 6920              24 mai 2023

 

1920

La municipalité établit des normes pour la construction des trottoirs dans le village par les propriétaires et l’année suivante prend en charge leur entretien.

 

Ernest Dionne se porte acquéreur du magasin général avec son frère Gonzague.

 

La population est de 796 personnes.

 

1921

Le 6 juin, le conseil municipal demande à la Commission des liqueurs de refuser l’octroi de tout permis pour la vente de boissons alcoolisées dans les limites de la paroisse.

 

En vue de l’exploitation forestière, la compagnie Brown Corporation obtient du gouvernement du Québec 34 % du territoire de la paroisse, soit la très grande partie du rang 6.

 

Le 25 juillet, Hermel Pelletier, natif de la paroisse, est ordonné prêtre à Saint-Mathieu. C’est la première ordination dans la paroisse. Il est le fils de Thomas Pelletier et d’Anna Lévesque.

 

Valentine Jean, épouse d’Edmond Dionne, reçoit un diplôme du ministère de l’Agriculture pour son excellent travail de jardin à domicile.

 

Les 87 cultivateurs occupent 47 % des terres défrichées. Ils possèdent 749 vaches laitières, 582 bovins, 1463 moutons, 967 porcs, 2074 volailles et 227 chevaux.

 

La population est de 781 personnes.

 

1922

Bénédiction d’un carillon de trois cloches par Mgr J.-Romuald Léonard, évêque du diocèse de Rimouski. Les principaux donateurs sont : Gonzague Dionne, Antoine Dionne, Ernest Dionne, Johnny Jean et François Ouellet.

 

Une cloche du premier carillon est donnée à Saint-Médard, l’autre à Sainte-Jeanne-d’Arc.

 

1923

Le 15 janvier, Ludger Ouellet est désigné pour lire les avis publics de la municipalité à raison d’un dollar l’an.

 

Sur 163 enfants inscrits, 138 assistent régulièrement à l’école, soit un taux de 85 %.

 

Un inconnu est trouvé mort dans la forêt en octobre. Il est inhumé le 31 mai 1924.

 

1924

L’inspecteur Paul Hubert annonce aux commissaires qu’il a obtenu du député de Rimouski un montant de 1200 $ pour des travaux d’amélioration de l’école du village.

 

Amédée Dionne commence la production notamment de chaises, de métiers à tisser, de petits râteaux, de manches d’outils et de voitures à chevaux. Cette production se fait dans une boutique construite sur la ferme de son père Gonzague Dionne.

 

1925

Ordination de Charles-Eugène Parent à Saint-Mathieu le 7 mars.

 

Chaque séance du conseil municipal commence désormais par la récitation du Notre Père.

 

L’inspecteur d’écoles Paul Hubert déplore le fait que 35 % des jeunes en âge scolaire ne sont pas inscrits à l’école.

 

1926

L’école du village située près de l’église est déménagée sur la terre de la Fabrique au nord de la rue principale vis-à-vis de l’église.

 

Les séances du conseil municipal ont maintenant lieu dans la salle du sous-sol de l’école du village.

 

Le conseil municipal décrète qu’il est interdit de fumer et de cracher par terre dans la salle de délibérations, sous peine d’une amende allant d’un à trois dollars.

 

Le nouveau secrétaire-trésorier de la municipalité est J.-Émile Ouellet. Il occupera cette fonction pendant 16 ans.

 

1927

Le conseil municipal demande au gouvernement du Québec de prendre la responsabilité de l’entretien des routes de la paroisse.

 

Édouard Bélanger succède à Arthémise Ouellet Bélanger comme maître de poste de Ville Réal au faubourg du moulin.

 

1928

Le 5 juin, le conseil municipal autorise la Compagnie de Pouvoir du Bas-Saint-Laurent à procéder à l’installation de poteaux destinés à recevoir des fils électriques dans le village.

 

Installation de la lumière électrique au presbytère et dans la sacristie.

 

On compte 136 élèves qui fréquentent l’école primaire.

 

1929

Le 2 avril, le conseil municipal passe un règlement qui stipule que les colporteurs à pied doivent obtenir un permis au coût annuel de 10 $. Il est de 25 $ pour ceux qui sont en voiture à cheval ou en automobile.

 

Fondation du premier cercle de l’UCC (Union Catholique des Cultivateurs) sous l’impulsion du curé Delphis-Salomon Giguère. Alfred Belzile est le président, Thomas Lagacé est le vice-président et le secrétaire est J.-Émile Ouellet.

 

Onésime Dionne se porte acquéreur du magasin général.

 

1930

Trois syndics sont nommés : Antoine Dionne, Thomas Ouellet et Placide Lévesque.

 

La population est de 836 personnes.

 

 

1931

L’abbé Joseph Gauvin est nommé assistant de l’abbé Giguère, puis curé. Il occupera cette dernière fonction pendant 6 ans.

 

Le 2 mars, malgré une plainte de J. G. Bélanger, représentant de la compagnie Rawleigh, qui trouve que le permis de colporteur coûte trop cher, le conseil municipal fait passer de 25 $ à 50 $ le coût du permis de ceux qui se déplacent en voiture.

 

Bénédiction du pont Moreault au rang 3 est. Louis-Joseph Moreault, député provincial de Rimouski et maire de Rimouski, est présent. Ce pont couvert a 80 pieds de longueur et 17 pieds de largeur. Il a été démoli en 1969.

 

Renaissance de l’Union des cultivateurs catholiques (UCC) dans la paroisse. Elzéar Lagacé était alors le seul membre en règle.

 

Sous l’instigation du nouveau curé de la paroisse, Joseph Gauvin, des cours d’artisanat sont organisés.

 

La municipalité décide de reconstruire les trottoirs en ciment au lieu du bois. Il en coûte 370 $ pour les matériaux et 165 $ pour le transport.

 

Le 31 mai, fermeture du bureau de poste de Ville Réal au faubourg du moulin.

 

On compte 89 cultivateurs. Ils possèdent 686 vaches laitières, 710 bovins, 1249 moutons, 886 porcs, 2269 volailles et 248 chevaux.

 

La population est de 858 personnes.

 

1932

Le 7 mars, Denis Rousseau fait une demande au conseil municipal pour une licence de taxi. Il est décidé que tout taxi résidant en dehors de la paroisse devra fournir une police d’assurance pour un montant minimum de 2000 $.

 

Bénédiction d’une croix en fer bronzée au cimetière par le curé Joseph Gauvin. Cette croix est un don d’Ernest Dionne, industriel et meunier.

 

Bénédiction d’une croix sur la terre d’Edmond Jean au rang 5 à l’intersection de la route menant au Lac-Boisbouscache. Cette croix provient du cimetière.

 

Le 26 juin, Paul-Roland Belzile, natif de la paroisse, est ordonné prêtre. Il chante sa première messe en l’église paroissiale. Il est le fils d’Alfred Belzile et d’Eugénie Lebel.

 

La beurrerie produit 107 745 livres de beurre pendant l’année. Il en coûte 3 sous pour produire une livre de beurre.

 

1933

Bénédiction d’une croix près du moulin à scie de Désiré Dionne au rang 4, faubourg du Moulin.

 

Un nouveau moulin à scie voit le jour au Lac Neigette. Il appartient à la compagnie Deschênes & Frère.

 

1934

Le maire Antoine Dionne décède. Le maire élu est Alfred Belzile. Il occupera cette fonction pendant trois ans.

 

1935

Bénédiction de deux croix : l’une chez Paul Parent et l’autre chez Ovide Beaulieu, toutes deux au rang 3 est. La dernière croix a été construite par Philéas Dubé.

 

Incendie du moulin à scie de Désiré Dionne. La croix est endommagée. Une nouvelle croix est bénite. Le moulin est rebâti.

 

La municipalité achète une pompe à eau pour se protéger contre les incendies. La manufacture de boîtes à beurre et la beurrerie font de même.

 

1936

Construction d’une manufacture de transformation du bois au village par Amédée Dionne.

 

Le 20 décembre, Amédée Chouinard, natif de la paroisse, est ordonné prêtre dominicain. Il est le fils d’Honoré Chouinard et de Caroline Lagacé.

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# 6930              30 mai 2023

 

1937

L’abbé Charles Pelletier est nommé curé. Il occupera cette fonction pendant huit ans.

 

Une salle paroissiale est construite et le presbytère est rénové.

 

La valeur moyenne d’une ferme de Saint-Mathieu-de-Rioux est de 3900 $ : 1200 $ pour la terre, 1200 $ pour les bâtisses, 900 $ pour le cheptel et 600 $ pour le matériel roulant.

 

On estime que 20 % de la production totale du lait dans la municipalité sert à la fabrication domestique du beurre. Le reste est transporté à la beurrerie locale.

 

Fondation d’une succursale des Caisses populaires Desjardins qui opère dans une maison privée à l’ouest de l’église. Le président fondateur est Onésime Dionne et le secrétaire, Gérard Ouellet.

 

Le maire élu est Onésime Dionne. Il occupera cette fonction pendant 20 ans. Il a été préfet du comté de Rimouski de 1949 à 1957.

 

Ernest Dionne vend ses parts de l’entreprise Dionne & Dionne à son fils Réal. Félix Dionne vend les siennes à son frère Onésime.

 

Le meunier Alfred Bernier a produit 150 000 livres de farine, ainsi que 600 000 livres de moulées alimentaires. La paroisse importe 140 000 livres de farine, ce qui représente 70 % de la consommation locale.

 

Dans 125 familles sur 136, au moins une personne s’adonne à l’artisanat.

 

Le 3 mai, vente de la beurrerie par Alfred Belzile à son fils Gérard. On y fabrique 118 208 livres de beurre cette année-là.

 

Le cercle des Fermières compte 94 membres alors qu’il y a 136 familles et 84 cultivateurs. La contribution annuelle pour être membre est de 50 sous.

 

On compte 50 érablières dans la paroisse, soit près de 30 % des érablières du comté de Rimouski. Saint-Mathieu fabrique à peu près 50 000 livres de sucre d’érable, soit 50 % de la production totale du comté.

 

La paroisse compte 5 commerçants, 82 cultivateurs, 1 forgeron, 1 ferblantier-plombier, 43 journaliers et 7 domestiques.

 

1938

Le 28 août, bénédiction d’une croix sur la terre de dame Majorique Rousseau. Cette croix fut construite par Maurice Théberge et Louis Ouellet. Elle est appelée croix de la JAC (Jeunesse Agricole Catholique).

 

L’Office de recherches économiques du Québec produit un inventaire des ressources naturelles et industrielles du comté de Rimouski. Saint-Mahieu est une des paroisses documentées.

 

Quatre associations dédiées à l’agriculture sont actives : l’UCC avec 135 membres, un cercle agricole avec 45 membres, une coopérative d’achat et de vente de produits agricoles avec 23 membres et un cercle de jeunes éleveurs avec 34 membres.

 

La Caisse populaire Desjardins compte 142 sociétaires.

 

On compte 201 élèves qui fréquentent l’école primaire.

 

Une première cohorte d’élèves entre en 8e année à l’école du village et l’année suivante en 9e année.

 

1939

Le 13 mars, le conseil municipal demande au gouvernement fédéral de fixer un prix minimum de 25 sous la livre pour le beurre et de 9 sous la livre pour le porc.

 

Le 23 juillet, bénédiction de la croix de l’UCC (Union Catholique des Cultivateurs) chez Louis Parent. Cette croix fut construite par Maurice Théberge et Louis Ouellet.

 

Un syndicat coopératif de transformation est fondé grâce à l’implication de 53 membres.

 

Le 29 juillet, des délégués de Saint-Mathieu participent à la fondation de l’Union régionale des Caisses populaires du diocèse de Rimouski.

 

1940

Bénédiction d’un moulin à farine coopératif sur la terre de Louis Parent au rang 3 ouest.

 

Le 1er juillet 1940, à six arpents à l’ouest de l’église, le curé Charles Pelletier bénit un moulin à farine coopératif et les entrepôts du syndicat coopératif.

 

La population est de 1027 personnes.

 

1941

Inauguration d’une salle paroissiale à l’ouest de l’église.

 

Bénédiction d’une croix chez Edmond Jean au rang 5 à l’intersection de la route conduisant au Lac-Boisbouscache. Cette croix a été construite par Charles Plourde en association avec Edmond Jean.

 

Production de 112 409 livres de beurre à la beurrerie de Gérard Belzile. Le coût de fabrication est de 3 sous la livre.

 

On compte 105 cultivateurs. Ils possèdent 1105 vaches laitières, 513 bovins, 978 moutons, 790 porcs, 3679 volailles et 272 chevaux.

 

La population est de 1056 personnes.

 

1942

Le 1er juin, le conseil municipal passe une résolution pour s’opposer à la conscription, une forme de service militaire obligatoire.

 

Léo Théberge est le nouveau secrétaire-trésorier de la municipalité. Il occupera cette fonction pendant 31 ans.

 

Onésime Dionne s’associe à Amédée Dionne pour la naissance du Coffret d’Écolier qui fabrique exclusivement des coffres de classe en bois. Plus tard, on y ajoutera des boîtes de livraison en bois.

 

Un magasin général coopératif appelé La Familiale ouvre ses portes dans une maison privée à l’est de l’église. On y compte 48 membres fondateurs. Antonio Théberge est le premier gérant.

 

Le moulin à farine est vendu aux enchères.

 

Le 11 octobre, Paul-Émile Ouellet, natif de la paroisse, est ordonné prêtre. Il est le fils de J.-Émile Ouellet et de Célina Bérubé.

 

1943

Arrivée des deux premières religieuses du Saint-Rosaire pour prendre la direction et pour enseigner à l’école du village. Elles demeurent dans le grenier où on a eu soin de percer deux lucarnes dans le toit.

 

Le gérant de la succursale de la Banque Canadienne Nationale est Léo Théberge. Il est assisté de son épouse Lucie D’Auteuil.

 

1944

Mgr Charles-Eugène Parent est nommé évêque auxiliaire du diocèse de Rimouski.

 

Construction d’une Caisse populaire sur la rue principale non loin de l’église et à l’ouest.

 

Trois religieuses du Saint-Rosaire enseignent au vieux couvent du village.

 

La rue de la Montagne est verbalisée.

 

1945

À la suite d’une présumée inconduite, l’abbé Charles Pelletier quitte précipitamment la paroisse. L’abbé Patrice Gallant le remplace temporairement.

 

L’abbé Louis-Joseph Lavoie est nommé curé. Il occupera cette fonction pendant quatre ans.

 

Le 21 août, première assemblée en vue de la fondation d’un Cercle Lacordaire. Antonio Théberge est élu président et Adrien Ouellet est le secrétaire.

 

Le 3 décembre, le conseil municipal réitère la consécration officielle de la municipalité au Sacré-Cœur.

 

1946

Le 21 mai, le conseil municipal vote, sur division, pour que l’heure soit avancée pendant l’été.

 

Le 30 juin, Mgr Charles-Eugène Parent confère l’onction sacerdotale à son frère Léonard Parent. En même temps, le sous-diaconat est conféré à un autre enfant de la paroisse, Roland Rioux. Les deux frères, Ulric et Mathieu Ouellet, reçoivent les deux premiers ordres mineurs.

 

Le 9 novembre, naissance de triplets, Léonard, Louis-Marie et Théophile, fils d’Amédée Jean et de Cécile Parent.

 

Le 9 décembre, le conseil municipal accepte de payer une rente de 269,59 $ à la seigneurie Nicolas-Rioux pour l’année en cours.

 

Le coût prévu de l’installation de la ligne de distribution électrique, pour les rangs 3 est et ouest, est de 14 500 $, dont une partie devra être partagée entre les 44 clients potentiels. Quant au Faubourg du Moulin, il n’y a pas de demande de contribution vu le nombre suffisant de clients.

 

La municipalité paie un montant de 36 $ pour l’intervention des pompiers de Saint-Fabien lors de l’incendie de la grange de Louis-Philippe Jean au rang 3 ouest.

 

1947

Le 2 février, Roland Rioux, natif de la paroisse, est ordonné prêtre. Il est le fils de Félix Rioux et d’Alice Lagacé.

 

Le 3 mars, le conseil municipal renouvelle sa demande pour la confection d’une nouvelle route menant à Saint-Simon.

 

Louis-Philippe Jean, propriétaire de l’aqueduc, offre à la municipalité la possibilité de lui vendre son système au coût de 4200 $. Le conseil consent à l’achat pour un montant de 3800 $.

 

Henri Vaillancourt se porte acquéreur du magasin général.

 

Construction du magasin coopératif La Familiale en face de la Caisse populaire.

 

Le salaire de base des institutrices est de 600 $ pour une année.

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# 6935              3 juin 2023

 

1948

Le conseil municipal décrète l’interdiction d’utiliser l’eau potable de l’aqueduc municipal pour arroser les patinoires privées.

 

Le 20 juin, dans la rivière du Sud-Ouest, noyade de Joseph-Paul Boulanger, fils de Charles-Eugène Boulanger et de Clairina Parent, alors qu’il va à la pêche. Il vient de terminer sa Versification au Séminaire de Rimouski. Il a 16 ans.

 

Le 23 juin, un règlement municipal prévoit que les restaurants doivent fermer leurs portes à 23 heures.

 

Les 10 classes de la paroisse reçoivent 264 élèves, dont 29 en 7e année, 7 en 8e année et 4 en 9e année.

 

La rue Saint-Armand est verbalisée.

 

L’abbé Fortunat Blanchet est nommé vicaire pour quelques mois.

 

Amédée Dionne devient le seul propriétaire du Coffret d’écolier.

 

1949

L’abbé Alfred Bérubé est nommé curé. Il occupera cette fonction pendant 10 ans.

 

Un nouveau couvent est béni sur la terre de la Fabrique en face de l’église.

 

L’église est restaurée et un orgue est acheté.

 

La beurrerie cesse l’écrémage du lait pour ne recevoir que la crème.

 

Lucien Ouellet se porte acquéreur du magasin général.

 

Le 7 février, premières messes de Mathieu Ouellet et d’Ulric Ouellet, natifs de la paroisse, dans l’église paroissiale. Ils sont les fils de J.-Émile Ouellet et de Célina Bérubé.

 

Le 31 mai, la Croix Saint-Germain du mérite diocésain est attribuée par Mgr Georges Courchesne à quatre paroissiens. Les décorés sont : Madame Ernest Dionne (Odila Vaillancourt), Madame Louis Parent (Marie Lavoie), J.-Émile Ouellet et son épouse Célina Bérubé.

 

 

1950

Au début de la décennie, fermeture de la grange à dîmes.

 

Le 6 mars, le conseil municipal adopte l’heure avancée de l’est pour l’été, comme les autres paroisses du comté de Rimouski.

 

Roland Dionne, époux de Thérèse Théberge, est nommé agent de la paix pour maintenir l’ordre dans la municipalité. Il occupera cette fonction pendant 10 ans.

 

La population est de 1081 personnes.

 

1951

Mgr Charles-Eugène Parent est nommé archevêque du diocèse de Rimouski.

 

Le 22 juin, les entreprises de Saint-Mathieu cessent leurs opérations pour que leurs employés aillent à la recherche d’Alain Boucher, 5 ans, de Saint-Guy qui est porté disparu dans la forêt depuis le 15 juin au sud de cette paroisse de l’arrière-pays.

 

Le 29 juillet, la paroisse accueille officiellement son illustre enfant devenu archevêque de Rimouski, Mgr Charles-Eugène Parent. En réalité, Mgr Parent est né à Trois-Pistoles. Ses parents déménagèrent à Saint-Mathieu pour prendre possession de la terre paternelle des Parent lorsqu’il avait neuf ans. Quant à lui, il a toujours considéré qu’il était un fils de Saint-Mathieu.

 

Cinq religieuses enseignent au nouveau couvent.

 

Les 10 classes de la paroisse reçoivent 266 élèves. La 7e année compte 38 élèves, soit 9 de plus qu’en 1950. Au secondaire, 13 élèves sont inscrits, une augmentation de 2 élèves.

 

La lumière électrique est installée dans les rangs 4 et 5.

 

La population est de 1089 personnes.

 

1952

Un système d’éclairage est installé dans les rues du village, suite à un référendum.

 

Ernest Croteau bâtit une cantine, aussi appelée restaurant d’été, à la Pointe du lac où se trouvent actuellement les principales infrastructures touristiques.

 

Six religieuses enseignent au nouveau couvent. C’est le plus grand nombre de religieuses dans la paroisse.

 

1953

Pour six mois, le tarif de l’utilisation de l’eau potable se répartit ainsi : champlure et toilette (9 $), réservoir à eau chaude (1 $) et bain (50 sous).

 

Dionne & Dionne obtient du Gouvernement du Québec une concession forestière de 50 milles carrés au Lac-Boisbouscache.

 

Le comité d’entretien des chemins d’hiver demande à la municipalité la permission de déblayer, pendant l’hiver, la rue Principale de même que la route menant à Saint-Simon pour les rendre roulantes. Le projet est rejeté à trois voix contre deux.

 

Le nouveau secrétaire de la commission scolaire est Léo Théberge. Il occupera cette fonction pendant 19 ans.

 

Dionne & Dionne obtient une concession forestière de 50 milles carrés à même la seigneurie Nicolas-Rioux.

 

1954

Une nouvelle école ouvre ses portes sur la terre de Georges Dionne au rang 3 ouest. L’institutrice est Yvonne Bérubé, épouse d’Elzéar Lagacé, et elle est responsable de 29 élèves.

 

Joseph-Oscar Lévesque, natif de la paroisse, est élu maire de Bedford. Il occupera cette fonction pendant huit ans. Il est le fils d’Elzéar Lévesque et de Julie St-Pierre.

 

Le conseil municipal accepte de rendre roulantes pendant l’hiver la rue Principale et la route menant à Saint-Simon.

 

Au couvent du village, la 10e année est offerte pour la première fois.

 

Le 20 décembre, à la traverse à niveau du chemin de fer de Saint-Simon, décès accidentels de Siméon Thibault, époux d’Irène Rousseau, de Madeleine Bérubé, épouse d’Émilien Vaillancourt, et de Marie Bérubé, épouse de Lucien Lagacé. Les deux sœurs sont les filles d’Alfred Bérubé et d’Aimée Ouellet.

 

1955

L’abbé André Caron est nommé vicaire pour quelques mois.

 

Onésime Dionne est réélu maire pour un 10e mandat consécutif.

 

Les 12 classes de la paroisse reçoivent 293 élèves dont 141 garçons et 152 filles. On compte 7 élèves en 8e année, 9 en 9e année et 2 en 10e année. Il y a près de 27 élèves par classe en moyenne au village.

 

On compte 15 mariages. Avec 1952 et 1965, c’est le deuxième plus grand nombre annuel de mariages de 1866 à nos jours.

 

1956

L’entreprise Le Coffret d’Écolier cesse la fabrication de coffres de classe en bois et opte pour le tournage des pattes de meubles. Plus tard, on ajoute des fauteuils pliants en bois et en toile.

 

Albert Dionne, natif de la paroisse, est élu député de Rimouski à l’Assemblée nationale. Il occupera cette fonction pendant 10 ans.

 

Robert Théberge, natif de la paroisse, est élu député de Chambly à l’Assemblée nationale. Il est réélu en 1960 et décède en 1961. Il est le fils de Jean Théberge et de Marie Dumont.

 

Les caisses scolaires permettent à 122 élèves de déposer 163,32 $ en économies.

 

La population est de 1193 personnes.

 

1957

Le 15 juin, Rosaire Dionne, natif de la paroisse, est ordonné prêtre. Il est le fils d’Edmond Dionne et de Valentine Jean.

 

Le téléphone est installé dans les rangs 4 et 5.

 

Dix-huit garçons et 12 filles de 11 à 17 ans fréquentent des écoles hors de la paroisse. Par ailleurs, 18 garçons et 23 filles de 14 à 16 ans ne fréquentent aucune école.

 

Dix paroissiens reçoivent un diplôme en chant populaire. L’un d’eux est Maurice Théberge, le directeur de la chorale.

 

Le maire élu est Réal Dionne. Il occupera cette fonction pendant 10 ans.

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# 6940              6 juin 2023

 

1958

Le 3 février, le conseil municipal vote une résolution pour demander des signaux lumineux à la traverse à niveau du chemin de fer à Saint-Simon.

 

Le conseil municipal de Saint-Mathieu passe un règlement stipulant que chaque vendeur de lait à domicile doit obtenir un permis au coût de deux dollars par année.

 

La beurrerie produit un peu plus de 182 000 livres de beurre, soit le maximum jamais atteint.

 

Le 5 juin, Clovis Devost, natif de la paroisse, est ordonné prêtre capucin. Il est le fils d’Eugène Devost et d’Agnès Berger.

 

On compte 316 élèves qui fréquentent l’école primaire.

 

Les bibliothèques scolaires de la paroisse comptent 1758 livres.

 

Le conseil municipal décide d’entretenir roulantes pendant l’hiver toutes les routes de la paroisse.

 

1959

La fabrique se porte acquéreur d’un orgue à deux claviers. L’instrument de musique est placé au jubé et coûte 7000 $.

 

Au cours primaire, on compte 134 garçons et 143 filles. Le secondaire reçoit 9 garçons et 31 filles. En tout, 317 jeunes répartis en 12 classes vont à l’école.

 

La 11e année est offerte pour la première fois au couvent du village.

 

La limite du village du côté Ouest s’agrandit jusqu’à l’extrémité ouest de la terre de Philippe Ouellet.

 

L’abbé Gérard Cayouette est nommé curé. Il occupera cette fonction pendant 19 ans.

 

1960

Consécration de l’église paroissiale le 21 septembre, jour de la fête de Matthieu, apôtre et évangéliste.

 

Le 12 avril, adoption d’un règlement municipal qui impose une taxe d’un dollar par mois pour chaque locataire.

 

Le 2 mai, le conseil municipal s’oppose à la fermeture de la station du chemin de fer à Saint-Simon.

 

La limite du village du côté Est s’agrandit jusqu’à l’extrémité est de la terre de Maurice D’Auteuil.

 

Antonio Fournier est nommé agent de la paix pour maintenir l’ordre dans la municipalité.

 

Vente de la beurrerie à la Société coopérative agricole de Trois-Pistoles.

 

Un carnaval d’hiver est organisé pour la première année.

 

Adrienne Ouellet Vignola succède à son père, J.-Émile Ouellet, comme maîtresse de poste.

 

La population est de 1171 personnes.

 

1961

Le 27 août, Mgr Charles-Eugène Parent bénit le nouveau calvaire du cimetière et préside une soirée organisée pour fêter le 15e anniversaire de la fondation du Cercle Lacordaire.

 

Le même jour, Mgr Parent bénit une nouvelle croix dans le cimetière qui est un don de Réal Dionne. L’ancienne croix est alors érigée sur le terrain de l’école du rang 4.

 

Bénédiction d’une croix sur la terre d’Edmond Dionne par l’abbé Rosaire Dionne. Cette croix a été érigée par la famille Dionne en reconnaissance du travail de Valentine Jean, l’épouse d’Edmond et la mère de Rosaire.

 

On compte 239 adultes dans les cercles Lacordaire et Ste-Jeanne d’Arc. La population de Saint-Mathieu-de-Rioux est alors de 1113 habitants. C’est presque toute la population adulte de la paroisse.

 

Les 78 cultivateurs occupent 34 % des terres défrichées. Ils possèdent 955 vaches laitières, 958 bovins, 239 moutons, 900 porcs, 3722 volailles et 162 chevaux.

 

Au cours de l’année, on compte 17 mariages. C’est le plus grand nombre de mariages en une année de 1866 à nos jours.

 

1962

Le 15 juillet, le conseil municipal décide de faire construire une nouvelle base en pierre au monument du Sacré-Cœur et de faire transporter celui-ci dans le parc situé du côté nord de l’église face à la rue Principale.

 

Le conseil municipal demande au ministère de la Chasse et de la Pêche d’interdire la pêche à l’éperlan sur le lac Saint-Mathieu en hiver.

 

Le 30 septembre, Mgr Charles-Eugène Parent bénit le collège pour garçons nouvellement construit et qui est situé sur le terrain de la fabrique au nord du cimetière.

 

Fondation d’une division ambulancière Saint-Jean. Les membres-fondateurs sont : Raoul Vignola, Gérard Boulanger, Gilbert Jean, Camille Saindon, Gérard-Omet Ouellet, Rémi Rioux, Roland Ouellet, Gervais Dionne, Normand Lagacé, Julien Dionne et Gérard Beaupré.

 

1963

Bénédiction de la salle paroissiale rénovée.

 

La succursale de la Banque Canadienne Nationale gérée par Léo Théberge et son épouse Lucie D’Auteuil ferme ses portes.

 

Gérard Ouellet de la paroisse est élu député du comté de Rimouski au Parlement d’Ottawa. Il occupera cette fonction pendant deux ans. Il est le fils de J.-Émile Ouellet et de Célina Bérubé.

 

Le Cercle Lacordaire gagne le trophée Lucien-Deschênes pour la première année. Ce trophée est attribué au cercle du diocèse de Rimouski dont le nombre de membres est le plus élevé au prorata de la population.

 

Les rues Rioux et de l’Église sont verbalisées.

 

1964

Arthur Beaulieu, natif de la paroisse, est ordonné prêtre comme membre de l’Institut Voluntas Dei. Il est le fils de Joseph-Luc Beaulieu et d’Yvonne Lagacé.

 

Le 23 juin, noyade de Bertrand Saindon, 14 ans, fils de Camille Saindon et de Simone Lévesque, alors qu’il se baigne dans le lac Saint-Mathieu pour fêter la fin des classes.

 

L’entreprise Dionne & Dionne cesse la fabrication de boîtes à beurre. Fernand Dionne achète les parts de Réal Dionne dans l’entreprise.

 

Les parents de la campagne qui ont des enfants au secondaire reçoivent une allocation de 100 $ pour l’année en cours afin de les faire pensionner au village ou les transporter à Trois-Pistoles.

 

1965

Le 8 février, à la suite d’une requête de tous les commerçants et industriels de la paroisse, le conseil municipal s’oppose de nouveau à la fermeture de la station du chemin de fer de Saint-Simon.

 

Le 9 mai, inauguration d’une salle de quilles au sous-sol du Centre paroissial.

 

Le 30 mai, la paroisse fête le 25e anniversaire de sacerdoce de son 12e curé, l’abbé Gérard Cayouette. Assistent à la fête les députés Gérard Ouellet et Albert Dionne, deux fils de la paroisse.

 

Le 4 juillet, Clovis Théberge, natif de la paroisse, est ordonné prêtre. Il est le fils de Léo Théberge et de Lucie D’Auteuil.

 

Richard Jean obtient le contrat de transport au village des élèves du primaire du 3e rang est et du 3e rang ouest pour un montant de 5000 $. Ovila Vaillancourt transporte les élèves du 4e et du 5e rang pour un montant de 2800 $.

 

Le 14 novembre, les abstinents de St-Mathieu soulignent les 20 ans d’existence des cercles Lacordaire et Jeanne d'Arc. Une trentaine de personnes sont décorées pour leurs 20 années de fidélité à la doctrine Lacordaire et une quinzaine pour 10 ans.

 

Sylvio Lagacé est mandaté, moyennant un montant de 75 $, pour préparer un plan en vue de l’aménagement d’une plage publique au lac Saint-Mathieu.

 

Le ministère de la Voirie accorde à la municipalité de Saint-Mathieu un montant de 2000 $ pour poser de l’asphalte dans les rues du village.

 

Démolition de l’usine de boîtes à beurre.

 

On compte 15 mariages. C’est, avec 1952 et 1955, le deuxième plus grand nombre de mariages en une année de 1866 à nos jours.

 

1966

Les 2, 3 et 4 juillet, fêtes du centenaire de l’arrivée du premier curé résidant et de l’ouverture des registres paroissiaux. À cette occasion, un album-souvenir est produit sous la responsabilité de Charles-Édouard Jean.

 

Bénédiction de la croix-souvenir du Centenaire par le curé Gérard Cayouette sur la montagne au nord du village le 3 juillet. La croix est un don de Réal Dionne.

 

Le Conseil de fabrique dont la composition est nouvellement modifiée par la loi est composé d’Omer Beaulieu, Charles Dionne, Onésime Dionne, Jeanne Gagnon (Gérard Belzile), Julien Lagacé et Lionel Lagacé.

 

L’entreprise Dionne & Dionne ajoute un moulin à lattes à son moulin à scie situé près du lac Saint-Mathieu.

 

Dernière année où les religieuses du Saint-Rosaire sont présentes dans la paroisse. Il en reste une seule, Sœur Marie-Marthe Bélanger, qui est directrice du couvent et du collège.

 

Deux membres actifs du Cercle Lacordaire local militent au sein du bureau diocésain : Charles Vaillancourt, village, vice-président diocésain et Antonio Théberge, directeur des cercles de la région de Trois-Pistoles.

 

Les associations actives sont : le conseil municipal, la commission scolaire, l’Œuvre des terrains de jeux, la COOP, la caisse populaire Desjardins, le syndicat de l’Union catholique des cultivateurs, la brigade ambulancière Saint-Jean, le cercle Lacordaire, les Jeanne D’Arc, les Dames de la Sainte-Famille, le Tiers-Ordre et l’Union Catholique des Femmes Rurales.

 

Le 13 mai, la Carrière St-Mathieu qui est la propriété de Réal Dionne est constituée en corporation. Elle fait le commerce de l'ardoise, de la pierre, du granit et de tous les produits de carrières.

 

Le 14 décembre, le conseil municipal se porte acquéreur de la salle paroissiale pour le montant de la dette.

 

La population est de 1060 personnes dont 70 cultivateurs. Il y a 211 élèves au primaire, 110 au secondaire et 18 au post-secondaire.

 

Depuis l’ouverture des registres paroissiaux en 1866, il y eut 3980 baptêmes, 681 mariages et 1170 sépultures.

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# 6945              9 juin 2023

 

1967

Jean-Eudes Dionne est élu maire. Il occupera cette fonction pendant 10 ans lors d'un premier mandat.

 

Wilbrod Dionne, fils de Désiré Dionne et d’Alice Caron, est ordonné missionnaire d’Afrique, communément appelé Père Blanc.

 

Le 10 juillet, le conseil municipal passe de nouveau une résolution stipulant que la publication de ses avis publics et de ses règlements doit, à l’avenir, se faire dans la seule langue française.

 

La commission scolaire vend l’école du rang 5 à Benoît Fournier pour un montant de 230 $ et celle du rang 4 à Léonard Fournier pour un montant de 405 $.

 

L’abbé Alfred Gagnon est nommé curé. Il occupera ce poste pendant trois ans.

 

Philippe Gagnon est engagé comme concierge au couvent et au collège au salaire de 2500 $ pour 12 mois. Il s’engage à acheter une balayeuse électrique pour le collège à même son salaire.

 

1968

Le 14 juin, la commission scolaire accepte les soumissions de ventes d’écoles : l’école du rang 3 ouest à Julien Lagacé pour un montant de 455 $, l’école à la sortie ouest du village à Lucien Lebel pour 855 $, l’école du Faubourg du moulin à Maurice Théberge pour 225 $ et l’école du rang 3 est à Henri Rousseau pour 250 $.

 

1969

Le 15 mars, la Gazette officielle du Québec décrète que le toponyme Paroisse de Saint Matthieu de Rioux sera désormais Paroisse de Saint-Mathieu-de-Rioux.

 

Démolition du Pont Moreault.

 

L’ancienne route menant à Saint-Simon et qui passe par la beurrerie est officiellement fermée.

 

Début des travaux pour aménager un centre de ski. Une pente de 250 pieds de longueur est alors aménagée. Un chalet est construit.

 

Charles Beaulieu du rang 3 ouest demande à la municipalité la permission d’exploiter un terrain de camping au lac Saint-Mathieu. N’ayant pas encore de plan d’urbanisme, le conseil municipal lui répond qu’il peut agir à sa guise, car il est sur sa propriété.

 

1970

L’abbé Lucien Roy est nommé curé. Il occupera cette fonction pendant sept mois.

 

Lorenzo Beaulieu et son frère Marius achètent le restaurant d’Ernest Croteau situé à la Pointe-du-lac. Un terrain de camping est aménagé qui compte environ 80 emplacements, y compris une vingtaine en mode sauvage.

 

Depuis 1866, il y a eu 4025 naissances, 726 mariages et 1190 sépultures.

 

1971

L’abbé Lucien Roy décède le 9 mai 1971 et est inhumé au cimetière de Saint-Mathieu. Rosaire Dionne est temporairement vicaire économe. L’abbé Stanislas Gauvin est nommé curé. Il occupera ce poste pendant deux ans.

 

Le Centre de ski Mont Saint-Mathieu, nouvellement incorporé, se dote d’une première remontée mécanique de type arbalète. Une deuxième piste longue de 2700 pieds est aménagée.

 

Yvan Plourde succède à Adrienne Ouellet Vignola comme maître de poste.

 

1972

Le conseil municipal vote une résolution à l’effet de rendre officiel le nom de lac Saint-Mathieu au lieu de lac Saint-Simon.

 

Le conseil municipal demande au ministère des Terres et Forêts d’ensemencer de truites le lac Saint-Mathieu.

 

Lors d’un référendum local concernant la vente de boissons alcoolisées dans la municipalité, le non l’emporte. Le conseil municipal maintient le règlement de prohibition. L’année suivante, un autre référendum produit le résultat contraire. Cette fois-ci, le oui est majoritaire.

 

La commission scolaire de la paroisse cesse d’exister. La commission scolaire des Basques dont le siège social est à Trois-Pistoles est instituée pour prendre la responsabilité du primaire.

 

1973

L’abbé Wilbrod Blanchet est nommé curé. Il occupera ce poste pendant trois ans.

 

Le couvent comme institution d’enseignement ferme ses portes.

 

Le nouveau secrétaire-trésorier de la municipalité est Roland Ouellet. Il occupera cette fonction pendant 13 ans.

 

Le 28 octobre, un nouveau feuillet paroissial commence à être publié sous le titre L’Appel de mon clocher. Lors d’un concours dont le prix est de 10 $, c’est le nom proposé par Marie-Laure Théberge qui est choisi.

 

Inauguration officielle du centre de ski. Le mont Saint-Mathieu reçoit son appellation officielle de la commission de Toponymie du Québec comme entité géographique.

 

Le 4 novembre, fondation d’un club de l’Âge d’or sous le nom Les Bons Amis. La présidente est Hélène Belzile, le vice-président, Louis-Jacques Beaulieu et la secrétaire-trésorière, Madame Elzéar Lagacé (Yvonne Bérubé).

 

Un comité de citoyens de Saint-Mathieu presse la municipalité de consacrer plus d’efforts et de ressources au développement touristique.

 

Adrien Ouellet reçoit une médaille de bronze du Mérite forestier pour l’aménagement de son érablière qui a consisté en un nettoyage de la forêt et à des coupes d'éclaircie.

 

1975

Le taux de capitation est établi par la fabrique à 8 $ par adulte et à 15 $ par famille. Le tarif des messes chantées est de 7 $ ; lorsque la messe est lue, il en coûte 2 $. Pour un mariage, le tarif est de 60 $ ; pour des funérailles d’adultes, il est de 90 $.

 

Le conseil municipal est formé de Jean-Eudes Dionne, maire, de Roland Ouellet, secrétaire-trésorier, et des conseillers Amédée Beaulieu, Florian Bérubé, Charles-André Ouellet, Laurent Ouellet, Léopold Ouellet et Ovila Vaillancourt.

 

Le conseil de fabrique est formé des marguilliers Philippe Boulanger, Raymond Dionne, Patrice Lafrance, Gervais Ouellet, Rodolphe Ouellet et Ovila Vaillancourt.

 

Une nouvelle route est construite entre Saint-Mathieu et Sainte-Françoise.

 

1976

L’abbé Gabriel Langlois est nommé curé. Il occupera ce poste pendant cinq ans.

 

Lorenzo Beaulieu construit un motel et un hôtel, l’Auberge 4-Saisons, à la Pointe-du-lac.

 

Hector St-Laurent construit un hôtel au village.

 

On compte 25 fermes dans la municipalité. Si on exclut le cheptel, la valeur moyenne d’une ferme est alors de 55 000 $ : 9000 $ pour la terre, 26 000 $ pour les bâtisses et 20 000 $ pour la machinerie.

 

1977

Le couvent est vendu au club de l’Âge d’or pour un montant de 200 $.

 

Georges Théberge est élu maire. Il occupera cette fonction pendant quelques mois.

 

On compte 30 érablières en activité à Saint-Mathieu. Les deux exploitants les plus importants sont Louis-Jacques Beaulieu avec 9000 entailles et Georges Fournier avec 4500 entailles.

 

Le 6 mai, Maurice D’Auteuil, 65 ans, se noie dans le Petit lac Saint-Mathieu.

 

Le 5 novembre, le feuillet paroissial est distribué pour la dernière fois dans le village.

 

1978

Simon Plourde est élu maire. Il occupera cette fonction pendant 11 ans.

 

Une usine de charbon de bois voit le jour sur la rue de la Beurrerie.

 

Une nouvelle corporation qui regroupe le centre de ski et le club de voile est créée, celle du Centre de plein air Saint-Mathieu.

 

1979

Désormais, les bancs de l’église sont loués uniquement pour la messe du dimanche.

 

Les quêtes dominicales rapportent 11 700 $ pour l’année. Les recettes de la fabrique sont de 27 787 $ et les dépenses de 25 454 $. La fabrique a un surplus accumulé de 14 003 $.

 

Les marguilliers sont Omer Beaulieu, Maurice Théberge, Henri Rousseau, Amédée Beaulieu, Élise Bernatchez et Béatrice Rioux.

 

La population est de 705 personnes qui se partagent en 180 foyers dont 154 sont formés d’un couple avec ou sans enfants.

 

1980

Marc-André Bélisle se porte acquéreur du magasin général.

 

On compte 33 propriétaires : 26 producteurs de lait, quatre producteurs de bovins et trois fermes à vendre.

 

Le prix de base d’un banc de quatre places dans la nef est de 16 $ pour six mois, celui de trois places dans la nef, 12 $ et celui de trois places dans le jubé, 9 $.

 

Le taux de capitation est haussé. Il est établi à 10 $ par adulte et à 20 $ par famille. Le tarif des messes chantées passe à 10 $ ; lorsque la messe est lue, il est de 3 $.

 

1981

L’abbé Eugène Chouinard est nommé curé. Il occupera ce poste pendant 10 ans.

 

Le tarif est de 100 $ pour un mariage et pour des funérailles. Pour une messe anniversaire, le tarif est de 50 $, sauf le samedi ou le dimanche où il est de 20 $.

 

La fabrique décide de chauffer l’église seulement avant et pendant les cérémonies.

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# 6950              12 juin 2023

 

1982

Le 25 mars, lors de la fête de l’Annonciation, une statue de Notre-Dame-de-Fatima fait un pèlerinage à travers la paroisse.

 

La vente à l’encan de la fête de la Moisson rapporte 602 $. Le curé Eugène Chouinard récolte 310 $ lors de la visite paroissiale.

 

En modifiant les habitudes de chauffage de l’église, la facture passe de 4400 $ à 1557 $. Pour la sacristie, l’installation de deux chaufferettes électriques fait passer la facture de 3100 $ à 1443 $.

 

Adrien Ouellet et Rosaire Dionne publient un article sur Saint-Mathieu-de-Rioux dans la Revue d'histoire du Bas-Saint-Laurent, janvier-mars 1982.

 

Un groupe d’actionnaires de la paroisse, sous l’instigation du maire Simon Plourde, acquiert le moulin à scie de Dionne & Dionne.

 

1983

La fabrique termine l’année avec un surplus de 32 045 $ pour la période en cours.

 

1984

Le 25 octobre, l’Association pour la protection du lac Saint-Mathieu (APLSM) qui existe depuis une dizaine d’années est incorporée.

 

1985

Des travaux de restauration du cimetière sont entrepris : clôtures, terrassement, réparation du mur de pierres de la façade. La facture atteint 8328,51 $.

 

Les grand-messes rapportent 1956 $, les quêtes 16 250 $ et les bancs 2706 $.

 

Le conseil municipal passe un règlement concernant la pêche à l’éperlan sur le lac en hiver. Désormais, chaque cabane doit être enregistrée.

 

1986

La souscription à l’occasion de la fête de la Moisson et l’encan permettent d’amasser 2630 $.

 

Le chauffage de l’église coûte 2478 $, celui de la sacristie 1086 $ et celui du presbytère 1565 $.

 

Le taux de capitation est de 35 $ pour un couple et de 18 $ pour un adulte célibataire.

 

La municipalité compte 226 femmes, 252 hommes adultes, 70 filles et 79 garçons.

 

La nouvelle secrétaire-trésorière de la municipalité est Michelle Lafontaine.

 

Laurent Jean, puis Claudette Caron se portent acquéreurs du magasin général.

 

1988

Les 22, 23 et 24 juillet, le premier festival Aqua-Mont a lieu au lac Saint-Mathieu.

 

Le 23 octobre, l’encan de la fête de la Moisson rapporte 803 $.

 

Le 11 décembre 1988, un nouvel édifice abritant la Caisse populaire est inauguré sur la rue du Moulin. C’est Alain Leclerc qui en est le gérant.

 

Les salaires payés par la fabrique sont de 10 950 $, incluant celui du curé.

 

Raynald Beaulieu et Ghislaine Théberge acquièrent l’hôtel du village.

 

Érection d’une croix de bois peinte en blanc, avec garnitures vertes, sur la côte du rang 4 Est.

 

Érection d’une croix en épinette peinte en noir sur la propriété de Mathieu Parent au 261 du rang 3 est. On y trouve une petite niche creusée à même la hampe et contenant une statuette du Sacré-Cœur.

 

1989

À l’occasion de Pâques, une quête spéciale pour les missionnaires rapporte 250 $. L’argent est destiné au Père Wilbrod Dionne et à Sœur Gemma Ouellet.

 

Le magasin général coopératif La Familiale est vendu. Les acheteurs sont André Dufour et son épouse. Le magasin porte alors le nom de Marché de chez-nous et affiche la bannière Jovi.

 

Dans le cadre d’un concours lancé par le Comité d’aménagement et de la qualité de la vie, Marie-Rose Dionne propose le slogan de promotion : « D’une saison à l’autre, Saint-Mathieu se fait hôte ».

 

Kenneth Ogilvie est élu maire. Il occupera cette fonction pendant quatre ans.

 

Érection de quatre croix, l’une à l’entrée du rang 5 qui est l’œuvre de Gilbert Jean, une autre au 562 du rang 3 ouest qui est l’œuvre de Léonard Dionne, Marc-André Jean et Rodrigue Ouellet, une troisième au 154 du rang 3 est, fabriquée par Jean-Rock Boissonneau et la quatrième au 641 du rang 3 ouest sur la propriété de Daniel Ouellet, qui l’a fabriquée.

 

La fabrique termine l’année avec un montant de 67 000 $ en caisse.

 

1990

Le tarif des mariages passe de 100 $ à 150 $, celui des funérailles de 135 $ à 150 $ et celui d’extraits des registres paroissiaux de 3 $ à 8 $.

 

Lisette Voyer propose le nom de Babillard municipal pour le bulletin d’information de la municipalité. Le prix de remerciements est de 25 $.

 

1991

L’abbé Elzéar Jalbert est nommé curé. Il occupera ce poste pendant huit ans.

 

Le curé consulte les paroissiens sur un projet de rénovation intérieure du presbytère. Le but est d’en faire une résidence pour personnes âgées. Le coût total des rénovations est d’environ 45 000 $.

 

La scierie qui appartient à un groupe d’actionnaires de la paroisse cesse ses activités à la suite d’un incendie.

 

Célébration des fêtes du 125e anniversaire de l’arrivée du premier curé résident et de l’ouverture des registres paroissiaux. Un spectacle-souvenir est présenté sous la responsabilité de Claire Pelletier, épouse de Mathieu Ouellet. Charles-Édouard Jean a écrit les textes et est l’animateur de la soirée.

 

Jean Pérodeau et Micheline Champagne aménagent un terrain de golf de neuf trous, normale 36, à flanc de montagnes dans les vallons du rang 3 Ouest avec une vue panoramique sur le lac Saint-Mathieu et le mont du même nom.

 

Germaine Boucher et Maurice Théberge sont décorés de la Croix Saint-Germain du mérite diocésain par Mgr Gilles Ouellet.

 

Gilbert Jean reçoit la médaille de Frère Servant des mains du Gouverneur général à Ottawa en reconnaissance de ses 29 ans de service à titre de membre de l’Ambulance Saint-Jean.

 

1992

La paroisse fête le 25e anniversaire de sacerdoce de Wilbrod Dionne, fils de la paroisse et missionnaire d’Afrique.

 

La Fête-Dieu est célébrée par une messe sur le terrain de la Caisse populaire.

 

Francis Théberge, fils de Maurice Théberge et de Lucille Lavoie, gagne le grand prix au Festival de la chanson de Petite-Vallée avec sa chanson Les enfants du trottoir.

 

1993

Jean-Eudes Dionne est élu maire pour un nouveau mandat. Il occupera cette fonction pendant six ans.

 

1995

Le lac Saint-Mathieu est ensemencé de 6000 truites mouchetées.

 

La municipalité achète le chalet du club de Voile appartenant au Centre Plein Air Saint-Mathieu pour un montant de 11 586 $.

 

 Fabienne Boulanger remplace Yvan Plourde comme maîtresse de poste au village.

 

L’Association des Jean d’Amérique organise des retrouvailles à Saint-Mathieu. Elle en profite pour installer dans l’église une plaque commémorative visant à rendre hommage au premier colon-défricheur, Michel Jean.

 

1996

Gaétan Ouellet se porte acquéreur du magasin général.

 

La division ambulancière Saint-Jean de Saint-Mathieu reçoit le trophée régional pour le territoire Kamouraska-Témiscouata.

 

1997

Le magasin général ferme ses portes.

 

L’hôtel du village qui appartient à Raynald Beaulieu et Ghislaine Théberge ferme ses portes.

 

Clairina Dionne, fille d’Ernest Dionne et d’Odila Vaillancourt et mère de 13 enfants, décède le 30 mars à l’âge de 104 ans. Elle naît le 6 janvier 1893 à Saint-Mathieu-de-Rioux. Elle épouse Émile Gauvin le 18 juillet 1916.

 

1999

L’abbé Rodrigue Roy est nommé curé. Il est aussi curé de Saint-Simon, mais réside au presbytère de Saint-Mathieu. Il occupera ce poste pendant quatre ans.

 

Norbert Rousseau est élu maire. Il occupera cette fonction pendant 10 ans.

 

Le lac Saint-Mathieu est ensemencé de 3000 truites mouchetées. Une journée de pêche se tient le dimanche 1er août.

 

La Cour d’appel ordonne au club Appalaches d’enlever les barrières qui restreignent ou empêchent le libre passage et la libre circulation sur le territoire du club.

 

2000

Le centre de plein air qui comprend le centre de ski est vendu à la MRC des Basques et à la municipalité de Saint-Mathieu pour un montant de 125 000 $.

 

2001

Lisette Deschênes remplace Fabienne Boulanger comme maîtresse de poste.

 

Jean Vaillancourt et Anna Jean fêtent leur 75e anniversaire de mariage.

 

2002

Le 2 juin, le presbytère est vendu à la Société d’exploitation des ressources des Basques (SERB), qui avait commencé ses activités dans le rez-de-chaussée de la maison de Georges Théberge. Le curé Rodrigue Roy loge dans l’ancien couvent.

 

2003

La fonction de curé est abolie. Rodrigue Roy est le 20e et dernier curé de la paroisse. Il devient membre de l’équipe pastorale de Trois-Pistoles avec résidence à Saint-Mathieu.

 

Fêtes soulignant les 35 ans de service de la division ambulancière Saint-Jean. La division est formée de 14 membres. Le surintendant est Marc-André Jean.

 

La Chambre de commerce des Basques décerne à Réal Dionne un certificat honorifique en reconnaissance de sa contribution au développement de la région.

 

Robert Paquette, un homme d’affaires de Saint-Jérôme, commence à explorer le potentiel d’extraction du grès rouge présent sur le Mont Saint-Mathieu.

 

2004

Le Conseil de la culture du Bas-Saint-Laurent décerne un prix à la Société d’exploitation des ressources des Basques (SERB) pour avoir rénové le presbytère dans le respect des caractéristiques architecturales d’origine.

 

Léda Dionne, fille d’Ernest Dionne et d’Odila Vaillancourt et mère de neuf enfants, décède le 20 mai à l’âge de 109 ans. Elle naît le 3 avril 1895 à Saint-Mathieu-de-Rioux. Elle épouse Amédée Plourde le 18 juillet 1916 et Alphonse Bérubé le 3 août 1921.

 

2005

Une nouvelle carrière de grès pour produire de la pierre de construction ouvre à Saint-Mathieu, la carrière Grès Basques. Le propriétaire est Robert Paquette.

 

Le revenu moyen des ménages est de 52 322 $.

 

2006

La paroisse n’a plus de prêtre résident.

 

Yvon Ouellet se lance dans la production de vin. Le vignoble Le Domaine du Lac comprend 10 000 plants de vigne.

 

L’âge moyen des habitants est de 48,2 ans. On compte 85 jeunes de 0 à 14 ans, 130 personnes âgées de 65 ans et plus.

 

La valeur moyenne des logements est de 81 302 $.

 

Érection d’une croix en cèdre vernie au 9 du chemin du Lac Sud sur l’ancienne propriété d’Edmond Dionne.  

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# 6955              15 juin 2023

 

2007

Lucie Drolet remplace Lisette Deschênes comme maîtresse de poste au village.

 

Un premier tournoi de golf de neuf trous est organisé au golf Les Appalaches.

 

2008

Le 28 août, un premier tournoi de golf féminin organisé par le Centre-femmes Catherine-Leblond a lieu au golf Les Appalaches.

 

Dans le bulletin inter-paroissial du secteur pastoral des Basques intitulé Le clos du Bien-aimé, la fabrique souligne le 150e anniversaire de l’érection canonique de la paroisse et indique qu’elle n’a pas cru bon de faire des célébrations grandioses.

 

La vente à l’encan au profit de l’église rapporte 583 $.

 

2009

Réal Côté est élu maire. Il occupera cette fonction pendant trois ans.

 

La municipalité demande au gouvernement fédéral de procéder à la réfection extérieure du bureau de poste.

 

2010

L’église de Saint-Mathieu est classée comme immeuble patrimonial. Le monument du Sacré-Cœur est associé à ce patrimoine.

 

Les sept producteurs inscrits à la Fédération des producteurs acéricoles du Québec exploitent 50 325 entailles. Ils atteignent 38 % de la production agricole locale.

 

La paroisse compte 16 entreprises agricoles qui génèrent un revenu d’un million de dollars.

 

Le 6 mars, l’association Chasse et Pêche des Basques tient son 4e tournoi de pêche annuel au lac Saint-Mathieu.

 

Le 16 juin, la Fondation du Réseau de santé et de services sociaux des Basques organise son 16e tournoi annuel au golf Les Appalaches.

 

Le Club Appalaches, club privé de chasse et de pêche dont le territoire principal est le Lac-Boisbouscache, fête ses 100 ans d’existence.

 

2011

La municipalité adopte un code d’éthique et de déontologie des élus.

 

2012

Yvon Ouellet est élu maire. Il occupera cette fonction pendant cinq ans.

 

La municipalité proclame Journées de la culture le dernier vendredi de septembre et les deux jours suivants de chaque année dans le but de manifester de façon tangible son attachement à la culture.

 

Début des travaux de construction de ce qui deviendra le camping KOA Bas-Saint-Laurent.

 

Bernard Vachon reçoit le Prix Mérite à la recherche, l’un des Grands prix de la Ruralité, décerné par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire.

 

L’organisme Tourisme les Basques de Trois-Pistoles émet une pièce de monnaie-souvenir pour souligner le 40e anniversaire des débuts officiels de la mise en œuvre du Parc du Mont-Saint-Mathieu.

 

Valentine Dionne, fille d’Ernest Dionne et d’Odila Vaillancourt et mère de quatre enfants, décède le 30 mars à l’âge de 103 ans. Elle naît le 1er mars 1909 à Saint-Mathieu-de-Rioux. Elle épouse Magloire D’Anjou le 23 août 1941.

 

2013

La municipalité adopte un règlement visant la protection des berges et la revitalisation du lac Saint-Mathieu.

 

Lorenzo Beaulieu reçoit le titre de citoyen émérite de la MRC des Basques.

 

Le vignoble Le Domaine du Lac se mérite une distinction pour son vin rouge 2010, Le St-Mathieu.

 

L’usine de charbon de bois passe aux mains des employés cadres.

 

2014

Le 6 août, la municipalité se montre favorable à des projets d’éoliennes à la condition qu’aucune structure ne soit visible du village, du Petit lac Saint-Mathieu et du lac Saint-Mathieu.

 

Le camping KOA Bas-Saint-Laurent obtient la classification 5 étoiles de Camping Québec, le premier dans l’est du Québec.

 

Le 5 octobre, le club de l’Âge d’or, Les Bons Amis, fête ses 40 ans d’existence. Le président est Lorenzo Beaulieu, la vice-présidente, Lise Dionne, la secrétaire, Éliane Ouellet, et la trésorière, Marjolaine Bernier.

 

Saint-Mathieu se classe parmi 385 municipalités du Québec reconnues comme des fleurons du Québec.

 

Le colloque Les paysages du Bas-Saint-Laurent réunit une centaine de participants à Saint-Mathieu.

 

Décès d’une presque centenaire. Adrienne Ouellet, fille de J.-Émile Ouellet et de Célina Bérubé, et épouse de Raoul Vignola. Elle est née le 28 novembre 1915. Elle est décédée le 25 octobre 2014 à l’âge de 98 ans et 11 mois.

 

La deuxième édition du Forum social bas-laurentien accueille près de 400 personnes à Saint-Mathieu.

 

2015

La municipalité de Saint-Mathieu devient propriétaire du club de golf pour un montant de 140 000 $. La gestion est confiée à la Corporation du Parc du Mont-Saint-Mathieu. L’entreprise est nommée Golf du Parc du Mont-Saint-Mathieu.

 

On estime qu’il y a 24 producteurs de produits de l’érable à Saint-Mathieu.

 

Outre les érablières, on compte cinq entreprises agricoles : quatre fermes et un vignoble.

 

L’organisme Tourisme les Basques de Trois-Pistoles émet une pièce de monnaie-souvenir montrant en avers l’église Saint-Mathieu.

 

Un groupe de citoyens présente un mémoire au BAPE sur le projet de Parc éolien Nicolas-Rioux.

 

Première édition de la Nuit aux mille feux, événement pendant lequel les participants dévalent en skis une piste éclairée durant 12 heures consécutives.

 

Le camping KOA Bas-Saint-Laurent accueille la 9e édition du concours Trois-Pistoles en chansons.

 

Le 5e Marchethon Lorenzo-Beaulieu, au profit de l’Association du cancer de l’Est du Québec et de la Société canadienne du cancer, a lieu autour du lac Saint-Mathieu.

 

La course organisée par la Sûreté du Québec de la MRC des Basques attire 189 personnes. Un montant de 1208 $ va au bénéfice des fêtes du 150e anniversaire.

 

Ghislaine Théberge démarre une page Facebook, sous le titre : 150e de Saint-Mathieu-de-Rioux. En 2017, le nom est changé pour Échos de Saint-Mathieu-de-Rioux.

 

Le conseil de fabrique est composé de Gaétane Denis, présidente, Ruth Devost, secrétaire, Gaston Bourdages, Fernand Beaulieu, Denis Riou, Simon Ouellet et Michelle Ouellet.

 

Le revenu moyen des ménages est de 66 236 $.

 

2016

Célébrations publiques du 150e anniversaire de l’arrivée du premier curé résident et de l’ouverture des registres paroissiaux. Au moins, 36 activités sont organisées dans le cadre de cette fête.

 

Le 24 avril, lancement de la monographie Saint-Mathieu-de-Rioux raconte son histoire. La plupart des textes sont de Charles-Édouard Jean. La recherche a été effectuée par Marjolaine Bernier. La révision linguistique a été faite par Monique Rainville Ouellet.

 

Le camping KOA Bas-Saint-Laurent se mérite le titre de camping de l’année au Québec devant plus de 800 autres campings. Il fait l’acquisition de l’Auberge 4-Saisons.

 

Le 27 mai, deux ministres du gouvernement du Québec viennent à Saint-Mathieu-de-Rioux pour annoncer l’acceptation du projet de parc Nicolas-Riou qui consiste à ériger 65 éoliennes de 3,3 MW dans les MRC des Basques et de Rimouski-Neigette.

 

Le 24 juin, dévoilement du nom officiel de la plage municipale. Elle s’appellera dorénavant la Plage du Riverain.

 

L’âge moyen des habitants est de 50,4 ans. On compte 65 jeunes de 0 à 14 ans et 175 personnes âgées de 65 ans et plus.

 

La valeur moyenne des logements est de 171 082 $.

 

2017

Le 29 septembre, création de la page Facebook de la municipalité de Saint-Mathieu.

 

Roger Martin est le nouveau maire de la municipalité.

 

2018

L’Auberge 4-Saisons est démolie.

 

2019

Construction par le camping KOA Bas-Saint-Laurent d’un casse-croûte, d’une salle à manger et d’une terrasse. De plus, lancement du Domaine Lac Saint-Mathieu, entité offrant de l’hébergement à l’année.

 

Sœur Jeanne Odile Dionne, fille d’Ernest Dionne et d’Odila Vaillancourt et membre de la Congrégation des Sœurs de la Providence, décède Le 25 octobre à l’âge de 109 ans. Elle naît le 5 juillet 1910 à Saint-Mathieu-de-Rioux.

 

2020

Le 22 février, décès de Daniel Jean Girouard, de Calgary en Alberta, à l'âge de 100 ans et 4 mois. Il est né le 22 octobre 1919 à Saint-Mathieu-de-Rioux. Il est le fils d'Alfred Girouard et d'Yvonne Dionne.

 

Le 30 mai, la municipalité de paroisse de Saint-Mathieu-de-Rioux devient officiellement la municipalité de Saint-Mathieu-de-Rioux.

 

Le 20 septembre, par référendum, les citoyens de Saint-Mathieu-de-Rioux se prononcent en faveur de l'acquisition de l’église par la municipalité dans le but d’en faire un centre multifonctionnel.

 

2021

Achat de l’édifice de la Caisse populaire pour en faire les bureaux administratifs de la municipalité.

 

Aménagement d’un petit parc au centre du village appelé Halte du jaseur.

 

Le 2 octobre, vente aux enchères des biens de la Fabrique.

 

Décès de Madeleine Jean, sœur de la Miséricorde, fille de Jérémie Jean et de Malvina Gagnon. Elle est née le 22 juillet 1914 à Saint-Mathieu-de-Rioux et est décédée le 22 janvier 2021 à l’âge de 106 ans et 6 mois.

 

2022

Bibliothèque et archives nationale du Québec (BANQ) termine la publication des actes de baptême, de mariage et de sépulture de la paroisse de Saint-Mathieu-de-Rioux à partir de 1866 jusqu’à 1918.

 

Le camping KOA Bas-Saint-Laurent obtient pour la deuxième fois le titre de camping de l’année au Québec devant plus de 900 campings.

 

Le 24 juillet, 2e édition du triathlon Mont-Saint-Mathieu.          

 

Du 28 au 31 juillet, 12e édition du festival le Riverain.

 

La compagnie aérienne Air France publie dans certains de ses avions une carte où Saint-Mathieu-de-Rioux apparaît comme une destination touristique.

 

Le 3 décembre, inauguration de la nouvelle salle multifonctionnelle qui a été aménagée à l’intérieur de l’église.

 

L’Association pour la protection du lac Saint-Mathieu est récipiendaire du Prix Anselme-Gagné 2022.

 

FIN

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